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La première grande
période historique de cette région est la
civilisation sumérienne, qui sétablit
autour de -5300 et qui voit en particulier la naissance de
lécriture, sous forme cunéiforme, entre
-3500 et -3000. Vers -1900 commence une première
période où la Mésopotamie va être
dominée par la cité de Babylone. Cest la
période paléo-babylonienne, qui unifie la
région pendant 300 ans jusquà la chute
de Babylone aux mains des hittites vers -1600. Ils vont
rapidement laisser la place aux cassites jusque vers
-1155. |
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Chez les babyloniens, le chemin à la gloire de MARDUK le grand TAUREAU AILE distingue trois voies dans le ciel. Le chemin d'ENLIL rassemble les étoiles dont le lever s'opère dans la zone boréale au solstice d'été. Le chemin d'ANU regroupe les étoiles qui se lèvent à l'Orient dans la zone intersolsticiale, c'est à dire l'arc délimité par les points sur l'horizon oriental par la position du soleil entre les deux solstices. Le chemin d' EA concerne le chemin dont le lever s'effectue dans la zone australe au solstice d'hiver. |
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Des tablettes mésopotamiennes
datant d'environ 1800 AV J.-C indiquent aussi le nom des
étoiles et les observations des mouvements
planétaires. A travers les âges, nous
constatons que les noms des étoiles signifiaient la
même chose, bien que les mots réels dans les
différentes langues sont différents. Ainsi, la
constellation VIERGE,
qui pourrait signifier que cette constellation est «
VIERGE
», Bethulah en hébreu, Parthénos en grec,
Kanya en Inde, etc., tous ces noms signifient tous
VIERGE. |
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On raconte que la civilisation
sumérienne se distingue par un développement
très poussé des mathématiques, Sumer
développe un système sexagésimal,
basé sur le nombre 60, plutôt que notre
système décimal fondé sur le nombre 10.
Cest à cette civilisation que nous devons la
division du cercle et du ciel en 360 degrés et la
division des heures en 60 minutes puis en 60 secondes. Nous
ne saurons probablement jamais pourquoi les sumériens
ont choisi le nombre 60 comme base. |
Selon d'autres chercheurs,
l'écriture cunéiforme viendrait des
hyéroglyphes de l'Egypte antique ! A partir du IIIe
millénaire les figures sont simplifiées et les
dessins utilisés par les sumériens pendant
plusieurs siècles disparaissent alors pour la
nouvelle forme d'écriture qui est associée aux
sons, donnant du même coup la possibilité de
transcrire le langage lui-même. |
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Près de deux mille ans avant le zodiaque circulaire de la synagigue de Bet-Alpha, les dirigeants du Proche-Orient, surtout à Babylone, invoquaient leurs Dieux sur les documents des traités; (Kudurru). Ils ont été blasonnés avec les symboles célestes de ces Dieux, c'est à dire les planètes et le début d'un Zodiaque dans un cercle céleste, embrassé par un serpent ondulant qui représentait certainement la Voie lactée. Si les archéologues ont trouvé des signes astronomiques babyloniens clairement marqués en douze parties, ces symboles célestes étaient taillés sur des pierres sans un cercle céleste. |
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On dit souvent que le vestige
horoscopique le plus ancien connu provient de Babylone mais
les noms et les symboles du zodiaque ont été
conçus par les Grecs, le mot " Zodiaque " est
d'origine grecque, signifiant " cercle animal ". Il est
admis que l'inspiration proveint de l'Egypte, où le
zodiaque avec ses symboles, ordre et noms inchangés
était certainement connu. |
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Le seul disque " céleste " que
la Mésopotamie nous a transmis est celui du
Planisphère de la Bibliothèque
dAssurbanipal provenant de Ninive en Assyrie vers -668
à -627, exposé au British Museum de Londres.
Il n'y a absolument rien d'autre ! Ce planisphère en
argile est sculpté comme un cercle, cependant ce
n'est pas un Zodiaque. Tout est en écriture
Cunéiforme et il n'y a pas de constellations
correspondant à un dessin. |
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Les documents astrologiques dans les
tombes egyptiennes racontent une autre histoire. La culture
des mésopotamiens est donc plus proche des
Hellènes. Le Zodiaque avec sa division en
12 signes de 30° est une réalisation
récente, les limites de notre actuel Atlas datent de
1928. Il est possible de repenser une carte du ciel en se
basant sur les tablettes, c'est à dire une
reconstitution du ciel Mésopotamien, mais il n'y a
aucun document ou cyclindre indiquant un Zodiaque avec
toutes les figures. |
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En Egypte, Sénènmout, architecte d'Hatchepsout, a imaginé le fameux temple funéraire de Deir el-Bahari, dans la nécropole thébaine, sur la rive ouest du Nil, face à Louxor en Égypte. Pour rester à proximité de sa reine, il a fait construire pour son propre usage une tombe (répertoriée TT 353) qui recèle un document historique de première importance : son plafond astronomique, qui livre de précieuses informations sur l'ampleur et l'exactitude des connaissances astronomiques des anciens Égyptiens. Sur les murs se trouvent des textes du livre des morts. Le calcul des trajectoires des étoiles au fil des siècles permet d'affirmer que cette nuit est celle du 14 au 15 novembre 1463 av. J.-C. |
Le plafond de la tombe de
Ramsès II (XIXe dynastie) date de -1213 av. J.-C
environ, c'est un calendrier sculpté, il
coïncide exactement avec lordre des signes du
zodiaque. Le début du calendrier correspond aux deux
derniers mois de lhiver (Verseau et Poissons). La fin
correspond aux deux premiers mois de lhiver
(Sagittaire et Capricorne). Les dates indiquées pour
les signes astrologiques, sont celles qui sont
utilisées aujourdhui. |
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Tout dépend de l'orientation de
la carte du ciel, mais il semblerait qu'à l'origine
le Dieu des sumériens est ENKI (Ea) notre
signe du VERSEAU, c'est le GRAND UN
(great one) ou AN au sommet de l'édifice, il est peut
être un avatar de NEPTUNE et semble importer de
l'Egypte. Avec les reforges le Dieu principal devient
EL (Yavé), c'est un TAUREAU, il
représente certainement ZEUS et c'est notre
constellation de la BALEINE.
Cette figure se trouve au-dessus de la constellation des
Poissons, comme sur le Zodiaque Greco-Egyptien de
Denderah. |
Le ciel babylonien s'inscrit dans un
canevas général du monde, dans une
représentation du " cosmos " à six
étages, dont les trois célestes sont le monde
inconnaissable d'ANU (ce n'est pas l'Anu Egyptien
avatar de Hiorus) coiffant les deux mondes célestes
moins inaccessibles, celui des dieux, puis celui, visible,
des étoiles, planètes et constellations. En
dessous figurent le monde terrestre et humain, le monde
aquatique abyssal, et enfin le monde des morts,
l'outre-monde qui communique avec les étages
supérieurs. |
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La reconstitution de ce ciel des
anciens montre que ce partage du ciel par quatre
étoiles est approximatif. En 3150 av J.C.
ALDEBARAN
du Taureau et ANTARES
du Scorpion étaient à peu près à
la place qui leur revient, mais REGULUS
du Lion et FOMALHAUT
du Poisson Austral en étaient distantes d'une dizaine
de degrés. Par contre, vers 2300 avant J.C.
REGULUS
et FOMALHAUT
étaient à leurs places, et c'est
ALDEBARAN
et ANTARES
qui ne l'étaient plus. Au millénaire suivant,
ce repèrage purement babylonien Sémitique et
Perse avait perdu son sens. |
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Dans cet assemblage on remplace
parfois REGULUS du Lion par RIGEL, de la
constellation dORION, et ANTARES qui est
une étoile néfaste car étant « le
fossoyeur des caravanes » chez les
Mésopotamiens, par la bénéfique
SPICA (Epi de la Vierge). On représente le
plus souvent ALDEBARAN par un il,
REGULUS par un cur ou une couronne,
ANTARES, dont le nom provient
dArès-Mars, par un poignard ou un cimeterre, et
SPICA quand elle est représentée, par
la sphinge ou sphynx, à la tête et la poitrine
de femme ou par une gerbe, puisque c'est la constellation de
la VIERGE. Les 4 étoiles royales de
l'ORIENT ne sont donc pas les 4 étoiles royales
des Egyptiens. |
La CROIX du Zodiaque a donc
changée de place dans le ciel, les anciennes
étoiles royales (ou gardiennes du ciel) de
l'antiquité persane (Régulus, Antarès,
Fomalhaut et Aldébaran) ne forment plus la croix du
Zodiaque inventée il y a environ 5000 ans en
Mésopotamie. |
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Cette symbolique a été
fréquemment et largement utilisée depuis
l'époque gréco-romaine jusqu'à nos
jours. Selon Jacques Halbronn, le zodiaque a subi diverses
corruptions et les attributions des dieux-planètes
aux signes ne correspondent pas. Ainsi, les gémeaux
évoquaient au départ un couple (dans les
almanachs et les livres d'heures, le mois de mai
représente un couple, comme dans Les Très
Riches Heures du duc de Berry) ce qui correspond à
Vénus et non à Mercure comme on peut le lire
dans le Tetrabiblos de Claude Ptolémée (IIe
siècle de notre ère). |
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Les quatre étoiles royales ou
les " sentinelles de l'Est " ont été aussi des
étoiles ARCHANGE. La géante rouge
ALDEBARAN du TAUREAU était
MICHAEL le commandant militaire de l'armée
céleste. Les autres étaient GABRIEL et
son étoile FOMALHAUT du
POISSON AUSTRAL la garidenne du Sud.
RAPHAËL était l'étoile
REGULUS du LION la gardienne du Nord et
URIEL et son étoile ANTARES gardienne
de l'Ouest dont le nom provient dArès-Mars. |
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Le ciel des Perses (l'Iran) n'est
pas le ciel du croissant fertile, et avec le temps les
étoiles bougent. Ainsi, parfois, on remplace
REGULUS par RIGEL, de la constellation
dORION, et ANTARES qui est une
étoile néfaste car étant « le
fossoyeur des caravanes » chez les
Mésopotamiens, par la bénéfique
SPICA, c'est à dire l'Epi de la constellation
de la Vierge. |
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Les signes du zodiaque ont été initialement institué par ADAM, SETH et ENOCH avant le déluge. Leur sens a été transmis à NOE qui a préservé les écritures selon la littérature hermétique ENOCH que l'on peut assimiler à THOT le scribe sur un prisme d'Emeraude caché en Egypte. Ce prime n'est autre que le Zodiaque de Denderah qui explique la création de l'homme et les mystères de l'Egypte Antique, il est aussi la Pierre Philosophale, la femeuse substance alchimique. |
Dans la Synagogue de Beth Alpha datant
du V siècle, il y a une mosaïque naïve
représentant les signes du zodiaque. La preuve d'une
correspondance entre les Patriarches Prédiluvian et
les Signes du zodiaque se trouve dans l'inscription de la
Synagogue juive de Ein Gedi (Ain Jidy ou Aïn Jidi en
Arabe) dans le désert de Judée. |
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Le plus ancien des Vedas de la
littérature ancienne et les écritures de
l'hindouisme, le Rigveda contient des histoires d'origine
poétique et mythologique impliquant les dieux et
leurs descendants. Dans la mythologie hindoue, les Angiras
sont des êtres célestes et des descendants de
dieux, qui veillent sur les humains et protègent les
incendies sacrificiels. Les Angirasas sont parmi les plus
anciennes familles de Rishis dans le Rigveda. |
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Les tablettes astronomiques de Sumer
décrivent le ciel en trois parties, le Nord,
l'équateur et le Sud. La tablette concernant le
trajet apparent de la Lune est plus récente. On peut
presque dire que c'est une vue 'astrologique' des
éléments célestes. On passe en effet
d'une vision souvent équatoriale des étoiles
divisée en trois domaines, à une vision qui
indique la place des étoiles sur
lécliptique : |
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Le ciel des mésopotamiens est
approximatif et il n'y a pas de carte ou un seul document
indiquant qu'il est précursseur des Zodiaques et du
ciel des Egyptiens, bien au contraire puisque l'on trouve
ces symboles sans l'infulence des Grecs et des
Mésopotamiens sur plusieurs tombes en Egypte. Les
symboles et la source est identique en Inde, en Asie et chez
les Gaulois et les Celtes, mais aussi chez les
Amérindiens et les Mayas. C'est aussi le secret des
VIKINGS, la base est identique. |
Le POISSON-CHEVRE des
Mésopotamiens n'est donc pas une nouveauté et
il est une manipulation du ciel antique. C'est avec les
invasions de l'Est que le culte revient en Egypte avec des
figures modifiées. Avec les Grecs et les
Ptolémées, les Déesses de l'Egypte sont
masculanisées par le pouvoir religieux dominant
l'ensemble du bassin méditerranéen. |
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Un auteur propose de considérer
que cette tablette consacrée au trajet lunaire n'est
qu'une copie adaptée d'un document de l'an 1 100.
Tout indique que vers le dernier millénaire, alors
même que les instruments permettaient une grande
précision, il n'y a plus cette poussée, et on
passe dans une phase de maturité et déclin qui
conduira, à la chute, à transposer le
calendrier lunaire de douze mois sur le zodiaque. Les
étoiles sont des divinités, la notion de
constellation est absente, elles n'existèrent
qu'à la décadence, dans les derniers
siècles. |
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Il suffit pourtant de comparer «
lApocalypse » de saint Jean au « Livre
dHénoch » qui aurait été
composé, selon la majorité des
spécialistes, entre le début du second tiers
du IIe siècle avant notre ère et 64 avant
J.-C., pour comprendre tout lintérêt de
cette source dinspiration prophétique. C'est
à ce moment que le culte commence à être
modifié pour la création d'une Nouvel Ere des
Poissons. |
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et Osiris le géant (seigneur et Pharaon) sur son trône (Livre des Morts). |
En dautres termes, les «
mauvais anges » contre lesquels lutte Mikaël ne
sont pas des hommes ordinaires, profanes et ignorants ; ce
sont des savants et des initiés qui ont séduit
« les filles des hommes »,
cest-à-dire les intelligences et les
âmes, par de fausses doctrines et par des inventions
perverses, sur lesquelles ces puissances fondent leur
domination temporelle et leurs crimes contre les Justes. |
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En Mésopotamie nous trouvons les Génies
ailés à tête d'oiseau bénissant
devant un arbre de vie. l'arbre de vie est un symbole
dimmortalité, cet arbre est devennu l'arbre de
vie de la Kabale avec une fusion de la
généalogie des Dieux plus où moins
authentique avec des correspondances planétaires.
Dans la Bible, larbre de vie, symbole
dimmortalité, est planté par Dieu au
milieu du jardin dÉden. |
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et les divinités Hap-Meht et Hap-Reset devant le papyrus et le lotus |
Les deux Génies sont des avatars du Dieu Egyptien
HÂPY le signe du
VERSEAU. Le Nil portait
des noms différents selon les régions qu'il
traversait, le dieu du Nil du Sud a à sa tête
un groupe de plantes de
LOTUS tandis que celui
du Nil du Nord a un groupe de plantes de
PAPYRUS, le premier Dieu
est appelé
HAP-RESET, et le second
HAP-MEHT. Lorsque le
deux formes du Dieu sont indiqués en un seul
caractère, il devient le Dieu
HÂPY notre signe
du zodiacal du
VERSEAU. |
On retrouve cette image avec le Dieu
ANTYWEY,
il
est certainement à
l'origine de l'alpha et l'oméga de la bible et des
figures de JANUS - JEAN - OANNES, cette
image de dualité est aussi visible en Sumérie
et à Babylone.
SETH a
été identifié avec diverses
divinités de tempête étrangère, y
compris BAAL, TESHUB, et TYPHON.
SETH était l'un
des rares autres dieux mentionnés par leur nom dans
la Bible, et peut-être donné son nom (Set-Hen)
à SATAN en hébreu. |
Il y a aussi une manipulation avec
THOT le scribe, son
image est celui du MAGE, il semble intervenir tardivement
dans le culte, et à ce jour personne ne peut
démontrer que la fameuse table de
THOT ou table
d'émeraude existe, en tout cas il n'y a que des
tables fantaisistes dont celle du mage
dégénéré (et agent de la CIA) A.
Crowley. Ce que l'on trouve n'est absolument pas
authentique, ce sont des inventions récentes qui
explosent avec la redécouverte de l'Egypte ! |
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Chez les Egyptiens, ce qui est féminin est
positif, tout ce qui est masculin (MALE) est
maléfique. Il y a une confusion avec les figures du
ciel Egyptien, une figure féminine ne
représente pas obligatoirement une femme et un
principe féminin. Pareil avec la LUNE qui est
associée à
OSIRIS alors
HATHOR porte la
couronne solaire. |
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Ils sont des avatars des constellations et les figures s'inspirent des anciens Zodiaques |
L'étoile SIRIUS
de CANIS MAJOR (petit chien) la plus brillante
étoile du ciel, ne figure jamais parmi ces
étoiles royales. En Egypte SIRIUS
est un avatar de la
déesse NEITH-ISIS,
elle assimilée à LUCIFER car elle pointe son
ARC en direction du soleil levant de l'Est
(RÊ). Elle ne peut donc pas figurer depuis l'Est car
elle ne devait pas indiquer le Soleil levant en Perse. Puis
l'Etoile s'est déplacée avec la
précession des Equinoxes. |
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01 - Gamma
Andromède - La Charrue, Enlil, qui est en tête
des étoiles dEnlil |
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01 - Alpha Tau - Le
Taureau céleste, la Mâchoire du Taureau, la
Couronne dAnu |
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Selon les travaux lumineux de
Zécharia Sitchin, le livre de la genèse
sumérienne sinterprète aisément
en retranscrivant les noms sumériens par les noms des
planètes de notre système solaire. La
création de notre système solaire : Au
début était Apsou (le soleil), Moummou
(Mercure) et Tiamat (planète inconnue de nos
astronomes). De lunion du soleil et de la
planète Tiamat naquirent Lahmou (Mars) et Lahamou
(Vénus). Ensuite naquirent Anshar (Saturne) et Kishar
(Jupiter). De Saturne et Jupiter naquit Anou (Uranus). Anou
engendra à son tour Noudimmoud/Ea (Neptune). Gaga
(Pluton) naquit de Saturne. |
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