ALPHA TAURI ALDEBARAN
Taureaux et Civilisations

Dans le grand cycle de la précession des Equinoxes, l'Âge de l´adoration du TAUREAU APIS prit naissance quand le Soleil de printemps commença à se lever dans la constellation du TAUREAU APIS un avatar du Dieu PTAH (Osiris). Elle fut suivie par l'âge et le culte du bélier AMON, lorsque le Soleil de printemps se leva dans la constellation du BELIER.


BAAL LE TAUREAU

Symbole Lunaire Mésopotamien

Le culte moderne avec la constellation du TAUREAU n'est possible qu'à partir du catalogue d'étoiles du Grec Ptolémée (150 Av. notre ère) avec une reforge du ciel à partir des constellations de l'Egypte et de l'Orient très proche, le socle de notre atlas du ciel est donc une fusion des symboles Mésopotamiens et Egyptiens par les Grecs, le texte Mul-Apin babylonien répartissait déjà soixante-six constellations en trois larges voies parallèles à l'équateur, mais il n'y a pas de Zodiaque en Mésopotamie ! A l'origine les signe du BELIER, du TAUREAU et les GEMEAUX étaient figurés par DEUX CHEVRES.

Le grand
TAUREAU des mésopotamiens est situé à la place de la constalltion CETUS, ou la BALEINE. Ce TAUREAU est un avatar de APIS, EL, AL-LAH, YAVE, MARDOUK, le roi NIMROD ou encore BAAL à qui on sacrifiait des enfants. Il représente aussi le culte de MAMON (l'argent roi), c'est le VEAU D'OR. Il n'est pas notre constellation TAURUS. Les Mésopotamiens pratiquaient l'année luni-solaire, avec la Lune pour régulateur principal, même à l'époque des Arsacides, les Mésopotamiens n'avaient pas encore ramené les constellations zodiacales à une étendue égale pour toutes.

Le zodiaque mésopotamien ainsi ébauché aurait été subdivisé et complété plus tard, peut-être par suite de l'adoption de l'année luni-solaire, qui exigeait au moins douze compartiments. Le dérangement de l'ancien système par le fait de la précession des équinoxes a pu aussi motiver des retouches. Ainsi, s'apercevant que l'équinoxe avait quitté le Taureau (2450 av. J.-C.), les Mésopotamiens auraient intercalé entre le TAUREAU et les Poissons un nouveau symbole solaire, le BELIER, pour marquer l'équinoxe du printemps, et affecté la partie antérieure du SCORPION à l'équinoxe d'automne.




Un bassin rectangulaire avec le symbole de l'eau est situé entre les deux POISSONS , il est aussi sur le Zodiaque Gréco-Egyptien de Denderah. C'est le LAC qui deviendra une PISCINE (ou un aquarium) et ses petits POISSONS. C'est dans ce bassin d'eau que le maître place ses sujets, la PISCINE représente aussi le Harem. Il y a un autre bassin sur le Zodiaque de Denderah dans la constellation du LOUP (un chien Egyptien avant une reforge). On trouve aussi ce LAC sur les reconstitutions du ciel des sumériens avec les abysses.

Le TAUREAU mésopotamien est un avatar de APIS de la mythologie égyptienne, il est vénéré dès l'époque préhistorique, APIS est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique, liés au cycle combiné du soleil et de la lune. APIS était associé à PTAH et à OSIRIS.

Le TAUREAU était noir et devait présenter des signes particuliers en certains endroits du corps, il portait la marque d’un
TRIANGLE blanc sur le front, la forme d’un vautour sur le dos, un croissant de lune sur le flanc et un scarabée sur la langue. Il était parfois représenté sous l’aspect d’un homme à tête de TAUREAU. Associé à Ré au Nouvel Empire, il porte un disque solaire. Son culte continua pendant toute la période ptolémaïque et se diffusa à Athènes et à Rome

Voir : Secret des Triangles


CONSTELLATION DU TAUREAU

Un TAUREAU est visible en Europe sur les parois de la grotte de Lascaux, il représenterait notre actuelle constellation TAURUS, sa vénération en tant que TAUREAU sacré est attestée dès la Préhistoire. Les rois étaient d'ailleurs étroitement associés à cet animal procréateur par excellence, symbole de la fécondité, de la puissance sexuelle et de la force physique, déjà mentionné comme tel dans les Textes des Pyramides de l'Ancien Empire.


Le Taureau et l'Astronomie de Lascaux

Le TAUREAU personnifie le Dieu sacré du panthéon égyptien, la silhouette massive, la force physique et l'exceptionnelle énergie sexuelle qu'on leur prête renvoient l'image de la puissance divine. Ce thème de la fertilité persistera durant toute l'époque pharaonique et même au-delà. Ainsi Diodore de Sicile relate que les femmes avaient l'habitude de relever leur jupe devant APIS.

Si la victoire sur le TAUREAU sauvage est une démonstration de force patriarcale et la victoire sur le monstre symbole de virilité, vaincu par plus fort que lui, c'est aussi et surtout une victoire sur le mal par le bien, la libération du faible sur plus fort que lui, la victoire contre la mort. On trouve des images de femmes domptant ou tuant la bête.




Les Egyptiens ont élevé au rang de divinités un certain nombre d'animaux, le TAUREAU est une figure religieuse immensément populaire, respectée de son vivant et dans la vie éternelle. Il y a en Egypte plusieurs type de " Taureaux sacrés " tel que Apis, Mnévis, Boukhis ou Kemour, mais à l'origine le premier TAUREAU n'est pas notre constellation TAURUS qui était une figure de HATHOR.

Le TAUREAU égyptien n'est pas une figure positive quand il est sauvage, c'est notre constellation de la GRANDE OURSE. Dans le codage antique, nous voyons le grand HORUS tuant le TAUREAU avatar de SETH avec l'aide de SELKIS (lIsis la Vierge). Ce HORUS est occulté du ciel avec les reforges.

Ce codage avec les étoiles est très complexe et il est déformé avec le temps, il représente une renaissance solaire et une victoire sur la mort. Cette scène est aussi visible dans les tombes des égyptiens, c'est la base du culte des morts, souvent mal compris cependant. Plusieurs de ces constellations antiques comme le Lion ou la Vierge existent toujours et elles ont presque la même forme, mais avec la création des Zodiaque et les changements, toute la structure du ciel sera changée petit à petit.

Voir : Des Tombes dans le Ciel


SETH LE TAUREAU

SETH se transforme en TAUREAU lors du vol de la momie d'OSIRIS, c'est le chacal ANUBIS qui le capture. Selon un épisode mythique rapporté par le Papyrus Jumilhac (époque gréco-romaine), SETH fut capturé au lasso par ANUBIS, castré par ce dernier et condamné à porter la momie d'OSIRIS sur son dos. Depuis sa castration, SETH porte le nom de BATA, le bœuf sacré de la ville de Saka.

Il est plausible que la barque d'OSIRIS ait pu être décorée avec la tête d'un taureau sacrifié. Placé à la proue, le protome représenterait SETH portant le défunt en tant que bateau funéraire. Pour Frédéric Servajean, le Papyrus Jumilhac est à mettre en rapport avec le Conte des deux frères, un texte mythologique ramesside qui narre les aventures d'ANUBIS et BATA. Après une étude structurelle des anciens textes, il apparait que le transport de la momie ou des grains par BATA (le Seth castré) aurait pour origines un ancien mythe agraire où ANUBIS est un dieu civilisateur qui fait passer les animaux du monde sauvage au monde domestique.

D'après une tradition égyptienne rapporté par le papyrus Leide I348, SETH a tué OSIRIS alors qu'il s'était transformé en TAUREAU. Il frappa son frère avec sa patte antérieure, une partie du corps dénommée khepesh en langue égyptienne : « la patte avant, la massue de SETH avec laquelle en tant que TAUREAU il tua OSIRIS ». Selon le Papyrus Jumilhac, HORUS s'est vengé de SETH en anéantissant tous ses complices, en détruisant ses possessions et en mutilant l'agresseur. Il lui coupe la patte et la jette dans le ciel, formant ainsi une nouvelle constellation de la GRANDE OURSE. Cela indique un déplacement des figures du culte avec la précession des équinoxes.

« Après avoir fait cessé le combat et avoir taillé en pièces les rebelles, il anéantit Seth, extermina ses alliés, détruisit ses villes et ses nomes, effaça son nom dans ce pays ; après avoir mis en pièces ses statues dans tous les nomes et avoir coupé son khepesh, il l'emporta au milieu du ciel, des génies étant là pour le garder ; c'est la Meskhtyou (la Grande Ourse) du ciel septentrional, et la Grande Truie (Hyppopotame Taouret) le tient, de telle sorte qu'il ne puisse plus naviguer parmi les dieux. »

Source : Papyrus Jumilhac, XVII, 9-12. Traduction adaptée d'après Jacques Vandier.

Dans les sept étoiles qui constituent la constellation de la GRANDE OURSE, les Anciens Égyptiens voyaient soit une herminette-meskhtyou soit la cuisse avant d'un TAUREAU. D'après le chapitre 17 du Livre des Morts, les Fils d'HORUS sont quatre des sept divinités chargée de protéger OSIRIS d'une ruade de SETH.

Dans les scènes astronomiques sur les sarcophages à partir de la Première Période intermédiaire et sur les plafonds des tombes du Nouvel Empire, les sept étoiles sont figurée soit comme une patte, soit comme un TAUREAU en entier. La dangerosité de ce dernier est maîtrisé par la déesse TAOURET figurée avec un corps d'hippopotame muni de pattes de lion et d'un dos de crocodile (la constellation du dragon).

Voir : Seth et le Chaos


CYBELE ET MITHRA

A Rome dans le culte de la déesse Cybèle, la mère des dieux avatar de HATHOR, elle fait se mutiler un jeune qu'elle a élevé après l'avoir trouvé enfant. Jalouse de son amour pour une nymphe, elle le frappe de folie et celui-ci s'émascule avec un silex sous un pin, avant de mourir.

Cybèle le ressuscite alors. La cérémonie pour devenir prêtre exigeait à un moment l'automutilation en se donnant des coups et surtout l'émasculation avec un silex. Par la suite, elle fut remplacée par un taurobole: un taureau est sacrifié au-dessus du prêtre qui est alors inondé de sang, et ce sont les testicules du TAUREAU qui sont offerts à la déesse.

Dans le culte mésopotamien de MITHRA, le Dieu est né à partir de rien, il domine un TAUREAU, qu'il sacrifie comme dans le culte de Cybèle. Ces deux cultes seront finalement remplacés par le christianisme. Ces cultes sont aussi à l'origine de la corrida.


LE TAUREAU APIS

Le plus renommé des taureaux sacrés est APIS, son emblème est un disque solaire et l'uraeus (cobra royal) entre ses cornes, et jamais comme un homme avec la tête d'un animal. A Memphis, APIS est logé dans un temple particulier, l'Apiéion, où il lui arrive de rendre l'oracle. A sa mort, il est momifié comme un pharaon et inhumé dans le Serapeum. APIS a d'abord incarné PTAH, divinité tutélaire de Memphis.

Le Dieu primitif PTAH est le démiurge de Memphis, c'est le premier Dieu de la végétation avant OSIRIS. Quand OSIRIS est associé à APIS en tant que TAUREAU, cela donne le Feu réalisateur de PTAH, plus connu à l'époque grecque sous le nom de SERAPIS avec un visage humain. Il est aussi HAPY, l'un des 4 fils de HORUS et représente la crue du Nil et le signe du VERSEAU.


Procession du taureau Apis

À Memphis, APIS devient la manifestation visible, l'image vivante du démiurge PTAH. Plus tard, il se rapproche du dieu ou ATOUM et acquiert sa dimension solaire comme l'atteste le disque qu'il porte entre ses cornes dès le Nouvel Empire, avant d'être associé, à la Basse Epoque, au culte funéraire et à OSIRIS, le dieu des Morts. À la Basse Époque, il est parfois représenté sur les sarcophages comme un TAUREAU il est ainsi associé au culte funéraire et à OSIRIS, " le grand taureau de l'ouest ".

Ainsi le taureau APIS symbolise les trois facettes essentielles du divin : La création (Ptah), la vie (Rê) et la mort (Osiris). Puis, selon la croyance, APIS était issu d'une vache fécondée par le dieu PTAH qui se serait manifesté à elle sous la forme d'un feu céleste. Il conduit alors les défunts jusqu'au tombeau. Ainsi, de PTAH à OSIRIS en passant par ATOUM-RE, le Dieu APIS symbolise la création, puis la vie, et enfin la mort.

MNEVIS (Rê) est le nom grec du TAUREAU sacré de l'Égypte antique, incarnation terrestre du dieu (son Ba) et médiateur du dieu ATOUM. Choisi, par des prêtres selon des critères très stricts (dont un pelage noir), il était vénéré dans le temple d'Héliopolis, et il est momifié et enterré dans une nécropole qui lui est dédiée, il est traité avec les plus grands égards et vit dans l'une des cours du temple solaire, entouré de magnifiques génisses.

Au crépuscule de l'Egypte antique, le MNEVIS verra son rôle élargi à l'ensemble du pays en assumant une nouvelle fonction à l'intérieur des temples, il a la charge de veiller à ce que les tables d'offrandes aux dieux soient correctement approvisionnées. Sélectionné par les prêtres pour sa couleur noire (on le surnomme parfois "le grand noir"), MNEVIS arbore un pelage hirsute, avec un épi de poil au bout de la queue. La bosse sur sa nuque doit être aisément identifiable, de même que la taille particulièrement remarquable de ses testicules.

Très vite, APIS et MNEVIS font des émules et les centres religieux de toute l'Egypte s'enorgueillissent d'abriter en leurs murs l'animal sacré, particulièrement en Basse-Egypte, une région où le gros bétail est largement répandu. A Xoïs, on vénère Ka-Djou ; à Athribis, c'est à Kémour que l'on rend le culte, tandis qu'à Léontopolis, le taureau sacré se nomme Ka-Heseb.

A Hermonthis en Haute-Egypte est adoré BOUKHIS, un TAUREAU à la tête noire et au corps blanc, " réceptacle " de MONTOU, dieu de la Guerre à tête de faucon et protecteur de Pharaon. BOUKHIS incarne également le BA (l'âme) de RE et d'OSIRIS ; il accède à la vie éternelle lorsque sa dépouille rejoint celle de ses prédécesseurs dans une nécropole appelée Bucheum.

Source : achoris.free.fr - Ludovic8313ter


SERAPIS

Avec la prise de l'Egypte par les Grecs, les souverains Ptolémées, soucieux de faire naître une communauté de culte entre Egyptiens et Grecs, vont créer le Dieu anthropomorphe SERAPIS, on le vénère sous le nom d'OSORAPIS dans certains lieux de culte. À Alexandrie le culte du dieu SERAPIS est une association de Pluton, Apollon et du TAUREAU défunt devenu OSIRIS (Ousir-Apis).

Afin de faciliter son adoption par les fidèles du Double Pays, SERAPIS est présenté comme étant APIS, lui-même substitut d'OSIRIS. Le Serapeum du sanctuaire de Memphis est même érigé au rang de " centre de promotion " de la nouvelle divinité, puis un nouveau Serapeum est construit à Alexandrie. Avec l'introduction de SERAPIS dans le panthéon égyptien, l'animal ne représente plus la divinité ; c'est désormais le dieu qui personnifie l'animal sacré. L'église utilisera l'image de SERAPIS pour la représentation de JESUS sur la croix, un sacrifice du TAUREAU.


LA VACHE HATHOR

L'adoration de la vache est un des faits qui sont les plus caractéristiques de la civilisation hindoue. Chez les Egyptiens, la vache symbolise la maternité et l'allaitement, la déesse à tête de vache représente d'une manière générale la mère du Soleil et n'est pas nécessairement HATHOR, elle peut s'appeler NEITH, ISIS, NEHEMAUIT, NOUB-HOTEP, etc. suivant les localités.


La Déesse solaire Hathor

La vache HATHOR est associée à la constellation du TAUREAU. HATHOR signifie « habitation d'Horus », dénomination très congruente à sa qualité de mère du Soleil renaissant, qualité d'où découle naturellement son rôle de ciel nocturne dans lequel l'astre semble se renouveler. sous le nom de déesse NOUB (déesse d'or), elle anime sous la formé d'une vache la montagne de l'occident dans laquelle se couche le soleil.

HATHOR personnifie le ciel nocturne et, comme NOUT, on la voit dans un sycomore donnant à boire et à manger aux âmes des morts. La vache, outre son symbolisme de maternité solaire, a une valeur cosmogonique mise en relief par Brugsch dans sa mythologie égyptienne : elle représente, selon lui, le principe féminin du Cosmos, comme le taureau représente la force masculine et créatrice de la substance primordiale. (Paul Pierret).

Source : http://www.cosmovisions.com/$Hathor.htm


BÊTES A CORNES

D'autres divinités sont assimilées au BELIER, BOUC, TAUREAU mais la symbolique est différente. Il y a donc souvent des confusions et des inversions entre les différentes époques et les divinités selon les âges. Selon le duo Benhamou-Hodapp ("La Franc-Maçonnerie pour les Nuls"), l'origine supposée de la présence de CHEVRES et des BOUCS dans la loge maçonnique vient d'une erreur d'interprétation d'un sigle. Le Grec Hérodote va confondre BANEDBJEDET (l'âme d'Osiris) le protecteur de la ville de Mendes pour un BOUC, et c'est certainement l'origine du culte phallique du Dieu Pan.




En se basant sur le Zodiaque de Denderah, nous constatons qu'il y a plusieurs bêtes avec des cornes, plusieurs Taureaux et plusieurs BELIERS, celui qui représente notre constellation actuelle du BELIER. Le CAPRICORNE est un BOUC, le célèbre BAPHOMET. On remarque également que l'étrange signe de la BALEINE (Cetus) indiquant l'Equinoxe de Printemps et la renaissance solaire et il semblerait que cette figure largement diabolisée (en SATAN) à cheval sur les POISSONS et le BELIER soit le signe de l'Equinoxe et du renouveau. Le signe de la BALEINE pourrait représenter un grand Pharaon, il est mystérieux !

Voir : Cetus la Baleine




ALDEBARAN L'OEIL DU TAUREAU

Zeus Symbole Illuministe de l'Orient

ALDEBARAN (Alpha Tauri). C'est l'une des étoiles les plus faciles à trouver dans le ciel nocturne, en partie en raison de sa luminosité et en partie en raison de sa relation spatiale avec l'un des astérismes les plus visibles dans le ciel. Si l'on suit les trois étoiles de la ceinture d'Orion, de gauche à droite (dans l'hémisphère Nord) ou de droite à gauche (dans le Sud), la première étoile brillante trouvé en continuant cette ligne est ALDEBARAN.

Le nom arabe signifie littéralement "le suiveur", sans doute parce que cette étoile brillante semble suivre les Pléiades, elle est très utile pendant des siècles pour la navigation, et l'astre est connu par de nombreuses civilisations pour être une connection avec les esprits de la pluie et de la fertilité de la terre.

ALDEBARAN est également l'Etoile de Boudha, l'étoile de l'illumination, l'Oeil de Dieu, l'Oeil du Taureau et l'Oeil de l'Apocalypse. Les deux figurent du soleil levant du BELIER (Ram) et du TAUREAU se confondent, il y a aussi des confusion avec le TAUREAU mésopotamien avatar de CETUS.



Cette Tête de Bovin d'importance capitale (Bison, Buffle, Vache céleste primordiale) toujours retournée par rapport à son corps qui s'étendait autrefois en entier vers les actuels Poissons (selon Aratos, corroboré par l'astrologie lunaire indienne), a littéralement envahi l'art sacré, on la trouve dans la grotte de LASCAUX.

Dans l'antiquité, le Taureau est souvent associé à la royauté et la puissance divine, mais aussi à la fertilité masculine. Il y a environ 5000 ans, la montée de ALDEBARAN marquait l'équinoxe de printemps et le début de la nouvelle année babylonienne. Elle est donc très importante pour les peuples sémites.



La tête de boeuf triangulaire à l'oeil rouge ALDEBARAN est interprétée en tête d'un proboscidien, tapir, sanglier (Swt,Set,Huad), une ête d'un capridé, d'un équidé et d'un bovin. Le mythe indien de GANESH que les textes décrivent comme étant de couleur rouge donne à penser que ce proboscidien a pu être, dans la préhistoire, un ELEPHANT. En prolongeant le triangle vers deux étoiles proches de la Voie lactée lues en pointes terminales de cornes ou de longues oreilles.

Actuellement l'idéogramme du TAUREAU est de notre A majuscule venant de l'Egypte et la Phénicie (les Phéniciens voyagent avec les secrets). Le A majuscule est resté comme il se doit, le symbole, il serait le symbole de tous les commencements, et de l'alphabet, cependant il est aussi possible que le A soit originaire des POISSONS et du signe DELTA, et son étoile ALRISHA qui est l'OEUF COSMIQUE, maintenant dans la constellation des POISSONS. C'est de cette figure que vient l'image d'un homme ou d'une femme sortant d'un animal marin.

Les 7 étoiles (pafois 9) sous l'Oeil du TAUREAU sont les PLEIADES (le Harem). Dans la mythologie grecque, les PLEIADES sont sept sœurs, filles du Titan Atlas et de l'Océanide Pléioné, sœurs des Hyades. Elles étaient les compagnes virginales d'Artémis. Lors d'une promenade, le guerrier ORION fut attiré par leur grande beauté, et pendant sept ans, les pourchassa.

Pour les sauver, ZEUS les transforma en colombes. Ce n'est qu'à leur mort qu'elles furent placées dans le ciel (catastérisme) pour former l’astérisme des PLEIADES. À sa mort, ORION (le grand chasseur) fut aussi représenté dans le ciel, poursuivant les sept sœurs. Dans une autre version, elles se suicidèrent après la mort de leurs sœurs : les HYADES.




De nombreux peuples comme les Hébreux ou les Aztèques les ont appelées « poussinière », les comparant à une poule et ses poussins. D'autres ont appelé l'ensemble Belle Boucane. Dans les campagnes françaises, l'amas bien visible dans le ciel pur des nuits de fin d'été était appelé "la poussinière", symboliquement les étoiles sont les petits POUSSINS (ou canards) à manger. Si les PLEIADES sont connues depuis l'Antiquité, la plus ancienne référence écrite de cet objet remonte au poète Hésiode (700 av. J.-C.). À l'époque d'Hésiode, on croyait à son influence sur l'agriculture.

La période du coucher des PLEIADES début novembre marquait selon Hésiode le début de l'hiver. Les Arabes les associent à la saison sèche et aux fortes chaleurs. Le nom arabe des PLEIADES est ATHURAYA. Le nom japonais de l'amas est SUBARU, qui signifie « unité ». Chez les Bretons la constellation s'appelle AR YAR (la poule).

Les 7 étoiles des PLEIADES sont "les gardiennes du ciel", les sept sœurs, filles d'Atlas et de Pléioné. L'amas des PLEIADES a été parfois conçu comme une POULE (l'étoile n) avec ses poussins. Autrefois les paysans connaissaient bien cette poussinière, la COCOTTE.


Les Pléiades (1885) par le peintre symboliste Elihu Vedder

Les HYADES (Alpha Tau) est l'amas ouvert le plus proche du Système solaire. L'amas tire son nom des HYADES de la mythologie grecque, les nymphes de la pluie. Selon le mythe le plus répandu, elles furent les nourrices de ZEUS, qui les transporta au ciel par la suite pour les protéger de la jalousie d'HERA. Les sources divergent sur leur nombre et sur leur nom.

Elles furent les nourrices de ZEUS à Dodone. Après la naissance de Dionysos, elles portèrent le jeune dieu sur le mont Nysa et le remirent à Ino. Zeus les transporta ensuite au ciel pour les soustraire à la colère d'
HERA. Les anciens leur accordaient une grande influence, puisqu'ils pensaient que ces sœurs présidaient aux pluies. Leur apparition dans le Ciel annonçait l'arrivée des pluies de saison. En effet, la position héliaque de leur constellation en novembre, marquait le début de la saison des pluies en Grèce, par conséquent, elles furent appelées « les Pluvieuses ».

Elles se nomment selon la designation de Bayer GAMMA, DELTA, EPSILON, et THETA TAURI TAURI. Elles forment un astérisme en forme de «
V » (ou en Y) autour d'ALDEBARAN, représentant la tête de la constellation du TAUREAU et couvrant quatre degrés. ALDEBARAN, l'étoile la plus brillante du Taureau, fait partie de cet astérisme, et il représente donc l'œil du TAUREAU. Mais curieusement ALDEBARAN ne fait pas partie de l'amas des HYADES.



Le symbolisme de ALDEBARAN et du TAUREAU indiquait le lever du SOLEIL pendant l'Age du TAUREAU. Ce n'est bien évidement pas le seul Triangle du ciel, il suffit de prendre TROIS étoiles pour créer un Triangle, ce Triangle est celui de BAAL le MOLOCH. Ainsi, tout ce qui représente le TAUREAU sur le Zodiaque de Denderah devient maléfique au profit d'une domination terrible des Rois avec la complicité des Eglises, il est aussi une figure de ABRAHAM quand il vol l'enfant de la VIERGE qui disparaitra du ciel au profit du CENTAURE / CENOBITE.

Cette figure de APIS le TAUREAU / BOEUF égyptien, sera utilisée pour la création de la figure antique du DIABLE à travers d'autres symboles comme le BAPHOMET ou le SATIRE avec le BOUC sacré BEL le BELIER, dont est dérivé le culte du PHALLUS, qu’on a aussi appelé PRIARPE à Rome, ou le dieu-chèvre PAN (LUPERCUS).

Voir : Le Baphomet


LES ETOILES ROYALES

Les "Etoiles royales" est le nom généralement donné en astrologie aux quatre étoiles fixes de première grandeur, particulièrement importantes dans les thèmes. Elles furent les étoiles-repères du calendrier babylonien, elles sont les étoiles de Babylone.


ALDEBARAN principale constellation du Taureau, Gardienne de l’Est.
REGULUS, de la constellation du Lion, Gardienne du Nord.
ANTARES, cœur de la constellation du Scorpion, Gardienne de l’Ouest.
FOMALHAUT, du Poisson Austral, Gardienne du Sud.

TAMAT, AMADA et NADAS sont l'équivalent de la formule alchimique SATOR / AREPO.de l'ordre des Templiers. TENET est le "Dieu créateur".

Dans cet assemblage on remplace parfois REGULUS par RIGEL, de la constellation d’ORION, et ANTARES du SCORPION qui est une étoile néfaste car étant « le fossoyeur des caravanes » chez les Mésopotamiens, par la bénéfique SPICA de la
VIERGE. Cependant SIRIUS, la plus brillante étoile du ciel, ne figure jamais parmi ces étoiles royales.


Plusieurs images symboliques sont associées à chacune de ces étoiles. On représente le plus souvent : ALDEBARAN par un œil, REGULUS par un cœur ou une couronne, ANTARES, dont le nom provient d’Arès-Mars, par un poignard ou un cimeterre, et SPICA quand elle est représentée, par la sphinge ou sphynx, à la tête et la poitrine de femme ou par une gerbe, puisque c'est la constellation de la VIERGE. On assemble le ciel, on détruit des nations, on s'amuse bien !

De plus, si dans les temps anciens, ces quatre étoiles marquent les quatre points cardinaux de l'année, se produisant avec les solstices et les équinoxes, ce n'est plus le cas à cause de la précession des équinoxes. Si l'oeil du Taureau était l'étoile de l'ORIENT des babyloniens, ce n'est plus le cas astronomiquement à l'heure actuelle, mais par tradition, les occultismes babyloniens utilisent encore ces étoiles dans leurs Temples.




Quatre créatures à quatre faces et six ailes dans le livre de l'Apocalypse sont appelés ALPHA, LEON, PHONE et ANER. TAUREAU est ALPHA, LEON est le LION, PHONE est l'AIGLE (le Scorpion) et ANER est l'HOMME (le Verseau). Ce sont les quatre évangélistes, les quatre saisons. L'AIGLE est parfois assimilé à OPHUCIUS le medecin, tout dépend de l'orientation.

François ARAGO dans son astronomie populaire indique que ALDEBARAN du Taureau, ANTARES du Scorpion, REGULUS du Lion et FOMALHAUT du Poisson austral, partagent le ciel en quatre parties presque égales. Ces quatre étoiles, très-brillantes et très-remarquables, appelées aussi étoiles royales, étaient sans doute les quatre gardiens du ciel des Perses, 3 000 ans avant J.-C.


Le Taureau solaire et son oeil sur les fresques Helléniques de Denderah

Alors ALDEBARAN était dans l’équinoxe du printemps et gardien de l’est ; Antarès, ou le cœur du Scorpion, se trouvait précisément dans l’équinoxe d’automne et était le gardien de l’ouest ; enfin Régulus n’était qu’à une petite distance du solstice d’été, et Fomalhaut à une petite distance du solstice d’hiver, de manière à désigner pour les Perses le midi et le nord. On voit ainsi combien changera, dans les siècles futurs, le point que nous avons désigné comme étant aujourd’hui l’équinoxe du printemps.

Le prophète Ezéchiel (Ezéchiel 01:10) décrit les chérubins comme une tétrade des êtres vivants couverts avec des yeux et ressemblant à un feu vivant, chaque chérubin ayant chacun quatre faces: un HOMME (Luc), un LION (Mathieu), un BOEUF (Marc) et un AIGLE (Jean).

Le chérubin chimérique que l'on trouve en mésopotamie combine le corps d'un TAUREAU, les pieds du LION, les ailes et la poitrine d'un AIGLE et une tête d'une HOMME portant une mitre avec six cornes. Ces symboles alchimiques sont également en association avec les éléments, ils représentent aussi un SPHINX.


MARDOUK LE TAUREAU AILE

Dans les traditions sumériennes y a 6000 ans, en Mésopotamie, la Genèse biblique demande à l’homme de dominer et d’exploiter la Nature avec ses forces vives, dont la femme elle-même. Le serpent sera présenté comme l’ennemi corrupteur sous le nom de LILITH puis EVE.

NIMROD (Mardouk) était le fils-époux de TIAMAT (SEMIRAMIS), la déification et le culte voué à ce couple incestueux sont traces de la naissance du mythe de la Mère et de l'Enfant commun à de très nombreuses religions. NIMROD tue sa mère TIAMAT et s’empare alors du pouvoir et du sacré pour lui tout seul. NIMROD
meurt d'une façon humiliante, on raconte qu'un moustique s'est introduit dans son nez, provoquant d'atroces migraines. Plus tard, HERODES (qui a édifié le Temple de Jérusalem) était symboliquement le nouveau MARDOUK (le seigneur ou le Baalim).


Mardouk le Taureau Ailé sémitique
Nemrod le mauvais Père

MARDOUK représente NIMROD déifié. De même il en rapproche la figure des divinités méditerranéennes et orientales Bacchus-Dionysos, voire Cupidon et Mithra archétypes antiques de l'Enfant Divin à la mort tragique. NIMROD est un personnage majeur de la franc-maçonnerie.

Les Babyloniens l'honore grandement en tant que fondateur, bâtisseur et premier roi de leur ville, et comme organisateur de l'Empire babylonien initial. Dans son encyclopédie, Albert Mackey écrit que NIMROD fut l'un des fondateurs de la franc-maçonnerie. Victor Hugo représente NIMROD comme un tyran qui tentera d'atteindre les cieux après avoir conquis et ravagé la Terre.

En mésopotamie, on représentait MARDOUK sous la forme d'un TAUREAU AILE (constellation du taureau), il prend ainsi la place de HATHOR (la Mère). La femme est chassée du ciel. C'est toute la culture Egyptienne qui est chamboulée, un grand nombre de figures de la Reine du Ciel, symbole de la Mère (Hathor) et de la Terre (Gaia) deviennent des Hommes. La domination par les fous commence ...

Voir : Invention des Religions


CEN TAURUS LE CENOBITE

Une autre figure représentant un TAUREAU est la constellation du CENTAURE, c'est une fusion de plusieurs signes, le CENTAURE (Cen-Taurus) remplace la Vierge à l'Enfant et la houe de BOOTES.

Voir : La Vierge et les Centaures


La Houe du Taureau MEREOU (Bootes) et la femme à l'enfant sur le Zodiaque de Denderah

KILL BAAL

La mise à mort du Moloch

Le prophète Osée (de l’hébreu hôšea, c'est-à-dire "sauve"), auquel est attribué le Livre d'Osée, l'un des livres des douze petits prophètes du Tanakh ou Ancien Testament. Osée est un Saint Chrétien, les auteurs ecclésiastiques chrétiens lui attribuent une prophétie juive, non biblique, selon laquelle la venue du Messie surviendra lorsque le chêne de Mambré se divisera spontanément pour donner naissance à douze nouveaux chênes. Les artistes du Moyen Âge le représentent en train de donner la main à la prostituée qu’il épousa.


Le roi Josias tue les prêtres de Baal et détruit les temples et leurs idoles

Osée prédit la chute des Hébreux. Ce n'est que sous le règne de JOSIAS, encore cent ans plus tard, dans la BCE milieu du 7ème siècle que les efforts organisés visant à éradiquer le culte de BAAL sont entrepris (2 Rois 23 / 4-10). Mais l'adoration de BAAL a non seulement survécu parmi les Israélites, mais a voyagé et prospéré partout dans le monde, et la religion de CANAN avec ses sacrifices est encore pratiquée aujourd'hui.


Il chassa les prêtres des idoles, établis par les rois de Juda pour brûler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, et ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, au zodiaque et à toute l'armée des cieux. [2 Rois 23-5]

Le roi souilla Topheth dans la vallée des fils de Hinnom, afin que personne ne fît plus passer son fils ou sa fille par le feu en l'honneur de Moloc.
[2 Rois 23-10]


EUROPE ET LE TAUREAU

Dans la mythologie grecque, Europe est une princesse phénicienne, fille d'Agénor (roi de Tyr) et de Téléphassa, et sœur de Cadmos. Elle a donné son nom au continent européen. L’étymologie couramment admise de ce nom y voit un composé de « large » et de « œil » (ou vue). La terre « à l'aspect large » continue une vieille épithète de la terre, qu'on retrouve dans plusieurs traditions indo-européennes. Europe est une figure de ASET (ISIS) et de VENUS, elle est la reine du ciel que ZEUS (le Taureau) enlève.


Europe dompte Zeus qui s'incline
devant sa beauté (Le Louvre)
Europe sur le taureau
terre cuite d'Athènes, 480-460 av. J.-C.
Zeus devient blanc pour
séduire la belle Europe

Selon une version du mythe, Europe, fille du roi de Tyr, une ville de Phénicie (actuel Liban) fait un rêve. Le jour même, Zeus la rencontre sur une plage de Sidon, se métamorphose en taureau blanc, afin de l'approcher sans l'apeurer et échapper à la jalousie de son épouse Héra. Imprudente, attirée par l'odeur d'un crocus qui se trouve dans sa bouche, Europe s'approche de lui. Chevauchant l'animal, elle est emmenée sur l'île de Crète à Gortyne (ou au nord du Bosphore selon certaines versions).

À Gortyne, sous un platane qui depuis lors est toujours vert, ils s'accouplent après que Zeus fut redevenu humain. De leur union naissent Minos, Rhadamanthe (qui deviendront tous deux juges des Enfers) et Sarpédon qui s'exila en Anatolie, à Milet. Plus tard, Europe est donnée par Zeus comme épouse au roi de Crète, Astérion.


VATICAN

Bien qu'étant la maison du DRAGON (étoile centrale de l'antiquité) le Vatican a toujours gardé en lui les deux forces que représentent les constellations. Si le culte de MARIE / ISIS est toujours dans l'église tout au long de l'histoire et sous plusieurs noms, c'est bien la main de l'homme qui fabriqua notre monde partout sur la Terre et avec la même source.

Tout est fait dans les différentes époques pour détruire la Femme et la MERE (Gaia), symbole de la Terre, de la Ville et de la Vie. C'est une désacralisation, une métaphore du viole de la déesse EUROPA par ZEUS, gardien des cieux. La VIERGE (la mère) a été enlevée du ciel (Assomption) comme on peut le constater sur les fresques (érotiques) du plafond de la chapele Sixtine.


Le plafond de la chapelle Sixtine (chapelle de Sixte), est l'une des salles des palais pontificaux du Vatican.

PIONEER X

La NASA a confié, en mars 1972, à un engin spatial un premier message destiné à des extraterrestres. Ce message est fixé sur le flanc de l'engin Pioneer 10. Il s'agit d'une sorte de bouteille à la mer dont les chan­ces de parvenir jusqu'à un être doué de raison sont extraordinairement minces. Comme prévu il a mis le cap sur Jupiter, qu'il devait survoler en décembre 1973. Un voyage de près d'un milliard de km, d'une durée de 21 mois.

Après une mission de survol splendidement réussie, Pioneer 10 se plaçait sur sa trajectoire d'évasion grâce au supplément de vitesse qu'il avait acquis lors de son approche de la grosse planète. Aux alentours de 1985, après avoir traversé toutes les pistes des planètes extérieures, Pioneer 10 se trou­vera aux confins de notre système, à quelque six mil­liards de kilomètres du Soleil (que notre terre « frôle » à 150 millions de kilomètres). Il sera le pre­mier engin fabriqué par l'homme qui sortira de notre monde solaire.




Sur sa lancée, l'engin ira se perdre dans la Galaxie en direction de la constellation du TAUREAU. Dans le vide galactique il doit conserver très longtemps une partie de sa poussée initiale, mais il lui faudra sans doute près d'un million et demi d'années pour parvenir dans le voisinage relatif d'ALDEBARAN, la plus bril­lante étoile du Taureau, qui se trouve à 68 années-lumière de notre monde solaire.



SOURCES ET LIENS






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