LE CIEL DES ANCIENS
Retour d'Horus et Dévoilement

Explication et texte par William Cooper, Lapin Bleu, E.Z, Miss K., Sofy M.
Illustrations des constellations par secreteBase via Stellarium


Un culte des morts à travers les étoiles

LE NAUFRAGE ET LA VOIE LACTEE

ASTRONOMIE ARCHAÏQUE

On ne sait pas si ces figures représentent des constellations, mais de nombreux objets pré-dynastiques sont décorés avec des rangées d'animaux, alternant souvent herbivores et carnivores. Sur ces objets, comme le manche d'un couteau de cérémonie datant de 3200 av. notre ère (Brooklyn Museum) et un peigne (Metropolitan Museum de New York), une étoile a été sculptée à côté des figures. Ceci est un indice important sur le rapport avec les fresques et les animaux qui ne sont pas simplement un thème décoratif.

Un autre point montre que les lignes ne sont pas disposées de manière aléatoire, mais que certaines règles dans le regroupement des animaux peuvent être distingués. La présence d'une étoile sur ces deux objets pourrait bien indiquer que les animaux sont dans les étoiles ou les constellations, dont les représentations ont été multipliées pour des raisons décoratives.


Poignée sculptée d'un couteau de cérémonie (Vers -3200)
http://www.metmuseum.org/art/collection/search/547387

Des textes religieux égyptiens antiques utilisent les étoiles et les constellations. Gaston Maspero était convaincu de leur présence et, en 1881, il découvrit des textes dans la pyramide d'Ounas, la tombe du dernier roi de la 5e dynastie, situé à Saqqara, à 15 km au sud des pyramides de Gizeh. Le texte constitue la fin du rituel de OUNAS. Ils semblent raconter l'ascension du Roi à travers le passage Nord de sa pyramide, d'où son âme va atteindre les étoiles dans le ciel du Nord.

Cette partie de la voûte céleste a joué un rôle important dans la religion égyptienne, parce que les anciens avaient réalisé qu'en raison de la position de certaines de ses étoiles jamais en dessous de l'horizon, elle ne peuvent pas mourrir, d'où le nom de " Ikhemu-sek " (celles qui ne meurent pas).

Ce sont les étoiles circumpolaires, elles étaient un puissant symbole de l'immortalité. Après avoir dirigé leur regard vers cette partie du ciel, les Egyptiens semblent avoir utilisé ses constellations pour marquer des moments précis de l'année, qui coïncide avec les principaux festivals saisonniers. Dans le passage de sortie de la pyramide OUNAS, le roi semble être identifié avec trois des constellations du Nord.


UN FAUCON DU NORD

Sur une carte du désert occidental de l'ancienne Egypte, on peut voir clairement que le centre du ciel est représenté comme un trône gardé par des faucons. Des recherches montrent qu'au début des dynasties pharaoniques, le pharaon Narmer était représenté comme " le souverain du pôle ", ce qui indique peut-être même une origine Nordique des peuples du Nil, ou une connaissance des terres du Nord avec des échanges commerciaux.




L'interprétation des noms des rois égyptiens est un point de litige entre les égyptologues, mais il semble bien qu'ils portaient des titres en relation avec les constellations. Nous savons que despièces de l'important " Canon royal de Turin " sont toujours portées disparues, et que l'église effaça la chronologie des premiers rois. Le début et la fin de la liste, sont aujourd'hui perdues. De plus, les anciens Egyptiens n'appelaient pas leurs rois des " Pharaons " avant le Nouvel Empire vers 1500 av. notre ère.


ATLANTIDE

Le Grand Déluge et la Civilisation Minoenne

Il y a des liens avec la civilisation minoenne. Elle s'est développée sur les îles de Crète et de Santorin au sud de la Grèce de 2700 à 1200 av. notre ère. Tirant sa dénomination moderne du nom du roi légendaire Minos, elle a été révélée par l'archéologue anglais Arthur John Evans au début du XXe siècle. On ignore par quel nom elle se désignait elle-même, mais les Égyptiens de l'Antiquité la dénommaient « Kaphti ».

La civilisation minoenne a été de tous temps un carrefour entre Europe, Asie et Afrique. L'archéologue Sir Arthur Evans établit son système sur l'étude des poteries trouvées en Crète, en les comparant aux objets égyptiens découverts sur l'île et en essayant d'établir un parallèle avec la chronologie égyptienne.


Le Disque minoen de Phaistos

Evans divise l'histoire minoenne en trois périodes, le minoen ancien, le minoen moyen et le minoen récent, elles-mêmes divisées en trois sous-parties, et place l'apogée de cette civilisation entre le minoen moyen III et minoen récent (vers 1700 - 1450 av. J.-C.).

L'exemplaire le plus important d'inscription hiéroglyphique crétoise est le disque de Phaistos, découvert en 1903 dans un dépôt dans les appartements nord-est du palais. Une tablette en linéaire A et de la céramique du début de la période néopalatiale furent découverts en compagnie du disque.

Les deux surfaces du disque sont couvertes de hiéroglyphes disposés en spiral. Les figures représentent des constellations et certainement les peuples dans cette partie du monde. Ce disque est certainement l'origine des zodiaques circulaires, étrangement, les décans vont se lire à l'envers sur ce zodiaque minoen.


LE LIVRES DES ANCIENS

Le Livre des Portes est un texte sacré de l'ancienne Égypte, datant du Nouvel Empire, vers 1320 av. J.-C. Il a été trouvé pour la première fois dans la tombe d'Horemheb (XVIIIe dynastie), mais la date de rédaction reste hypothétique. Son nom, « Livre des Portes », lui fut donné par Gaston Maspero. Ce livre relate le passage de l'esprit du défunt dans le monde de l'au-delà, correspondant au trajet du dieu soleil Rê sous la Terre durant les heures de la nuit.

L'esprit doit passer à travers plusieurs « portes » à différents moment du trajet au pays des morts. Chaque porte est associée à une déesse particulière, et le défunt doit reconnaître le caractère particulier de la déesse pour continuer. Le texte précise que si certains passeront l'épreuve sans dommages, d'autres souffriront les tourments du lac de feu.

Les déesses ont différents noms, portent différents vêtements, mais sont les mêmes en tous points, portant une étoile à cinq branches au-dessus de la tête. La plupart des déesses citées sont spécifiques au Livre des portes, et n'apparaissent pas ailleurs dans la mythologie égyptienne - on suppose donc que ce livre servait à compter les heures de la nuit, citant quelles étoiles apparaissent à tel moment.

Ces anciens textes sont toujours un mystère. La barque solaire où Rê est accompagné des dieux Sia, personnifiant la connaissance et Heka, puissance magique divine (Schumann Antelme et Rossini, 2003). La cabine est entourée du serpent mehen, protecteur. Il y a d'autres interprétations sur ce passage, puisque celui qui est sur cette barque solaire, c'est la constellation du SERPENTAIRE liée au 25 décembre, cette constellation est un avatar de l'inventeur IMHOTEP que l'on dit medecin et architecte, il a été divinisé en RA sur sa barque, il est aussi certainement PTAH le père et inventeur du système.




Le " livre des morts " ou " livre pour sortir au jour " est plus compliqué, c'est l'ouvrage réservé pour l'élite et le temple secret, derrière le paravent des autres livres qui sont des systèmes pour la masse et la classe qui dirige le pays. Le " livre pour sorti au jour " est directement en relation avec les anciennes constellations, on y raconte une histoire de " Résurrection " avec un " être volant " ou un " homme oiseau " (ou une femme) selon les traductions.

C'est cette scène de " Résurrection " qui est à la base de notre ciel, les anciens racontent une histoire avec les étoiles, bien avant les modifications et l'invention des zodiques, de l'épopée de Gilgamesh des sémites sumériens et les changements des signes et des symboles.


LE MONDE DES ETOILES

Les anciens Egyptiens ont développé leur propre système de constellation basé sur d'importants dieux et les animaux dans leur mythologie. Leurs constellations étaient des représentations des dieux et des déesses du ciel nocturne. Le nombre de constellations égyptiennes n'était pas un vaste comme dans d'autres civilisations contemporaines telles que les Babyloniens du bassin du Tigre et de l'Euphrate.

Toutefois, les anciens Egyptiens avaient un ensemble complet de constellations couvrant tout le ciel visible des latitudes du pays. La plupart des étoiles les plus brillantes ont été regroupées en constellations et asterismes. Le ciel peut être divisé en groupes des constellations du Nord et du Sud. La région Nord du ciel était pleine de constellations. Le ciel du Sud a été essentiellement composé de constellation par une ceinture d'astérismes, des étoiles appelées décans.




La théorie d'un culte des morts à travers les étoiles est confirmé en 2016 par Mais Sarah Symons de l'Université McMaster en Ontario, ses conclusions sont fondées sur des années de recherche sur les anciennes croyances égyptiennes le long du Nil. Les chercheurs ont longtemps imaginé que les cartes stellaires représentait un type très précoce de l'horloge, ce qui pourrait être important pour certains rituels religieux.

En réalité, ces tableaux dans les tombes représentent une sorte de la carte pour les morts afin de naviguer correctement dans le ciel, où ils vivront pour toujours comme les étoiles. La " patte avant " du Taureau sur un " point de muillage " n'est pas une obligatoirement une représentation de
SETH au début de la construction, par contre ce dessin deviendra un élément du TAUREAU assimilé au dieu maléfique. On ne sait pas exactemment ce que cela représente.

La preuve d'un début de culte des étoiles se trouve dans les Textes des Pyramides (une collection d'anciens textes religieux égyptiens de l'Ancien Empire). Le culte des étoiles existait à côté de la théologie solaire primitive, et sa domination avant la 5e dynastie. Puis, les deux systèmes ont été réunis, mais pas toujours avec un succès syncrétique.

Dans les principaux systèmes théologiques, les égyptiens tentent toujours d'incorporer dans les étoiles les dieux dans leurs propres systèmes. Avec la montée du culte d'Osiris les étoiles deviennent les " disciples d'Osiris ". Les plus importants dieux et déesses étoiles des égyptiens étaient les " impérissables ", ce sont les étoiles circumpolaires nordiques qui étaient constamment visible chaque nuit.




Dans plusieurs des tombes royales de la Vallée des Rois - y compris celles de Séti Ier et Ramsès VI - le ciel nocturne est artistiquement représenté sur le plafond de la chambre funéraire avec un grand nombre de dieux importants. L'égyptologue Amanda-Alice Maravelia indique que le plafond astronomique de la tombe de Ramsès VI combine les images du livre du jour et du Livre de la nuit, ainsi que les chiffres diurnes et nocturnes de déesse la Déesse NOUT (la Voie Lactée).

Dans la période du Nouvel Empire (vers 1500 à 1100 avant notre ère), les représentations astronomiques classiques ont été peintes sur les plafonds du temple (à savoir, le plafond Ramesseum) et sur les voûtes sépulcrales des rois (à savoir, le tombeau de Senmut). Le Ramesseum est un complexe de temple qui a été construit pour Ramsès II (il règne de 1279-1212 avant notre ère) en Haute Egypte à Louxor (anciennement connu sous le nom de Thèbes) sur la rive ouest de la rivière du Nil. Le Ramesseum portait le nom de Château de millions d'années.


Dessin du plafond astronomique des salles hyposttyles du Ramesseum

Les " plafonds astronomiques," des tombes et les fresques dans des temples, sont parmi les plus importants survivants du monde des égyptiens, ce sont des "documents astronomiques." Ces plafonds particuliers contiennent des motifs décoratifs et ont été conçus pour fournir à la fois un résumé symbolique et schématique des connaissances astronomiques. Pendant les années 1930, l'astronome Alexander Pogo (qui travaillait alors à l'Université de Harvard, après sa nomination en 1929 à l'histoire des sciences par la Carnegie Institution) a mené des enquêtes sur l'astronomie égyptienne et a d'abord reconnu le contenu astronomique des inscriptions sur les couvercles des cercueils de la fin du Moyen Empire, et la relation entre ces images simples et les représentations élaborées sur les plafonds des tombes des rois de l'époque du Nouvel Empire.

Il semblerait qu'à la fin du 2e millénaire avant notre ère les Egyptiens avaient divisé le ciel en un petit nombre de très grandes constellations. En 1100 avant notre ère, sans compter les 36 décans, un catalogue égyptien de l'univers avait marqué le ciel avec 5 ou 6 très grandes constellations y compris avec des figures animales comme l'Hippopotame, le Crocodile, etc.. Deux de ces constellations étaient semblables aux constellations occidentales ORION et URSA MAJOR.

Comme les Egyptiens avaient l'habitude de considérer l'ensemble du ciel comme une figure de la déesse NOUT, appuyée sur les mains et les pieds. A partir de cela, ils développent des chiffres et des mesures en fonction de l'importance des étoiles. Ainsi, la figure de la constellation NEKHT le " puissant homme " a par la description de ses parties horaires une étendu de plus de 6 heures.

Au cours du 1er millénaire Avant notre ère, ils divisent ces constellations en 25 environ. Le regroupement des constellations autour (et y compris) les étoiles de la GRANDE OURSE est idéalement décrit comme le groupe nord des constellations. La désignation est pas nécessairement limitée aux étoiles circumpolaires. Avec l''utilisation astronomique des tombes de Séthi I et Senmut pour nous guider, le groupe nord des constellations comprenait un lion couché, un crocodile, la patte d'un taureau (également représenté comme un taureau complet avec les jambes courtes), un batelier, un homme géant, et / ou un énorme hippopotame femelle (avec une queue de crocodile) portant un crocodile entier sur son dos.

D'autres figures funéraires de la tombe de Senmut avec les constellations du Nord comprennent un poteau, SELKET (avec son emblème de Nèpe qui deviendra scorpion), une constellation nommée ANU (un demi-dieu homme à tête de faucon harponnant le taureau avatar d'Horus). L'hippopotame femelle tient à la fois un Merekhet (instrument astronomique) et un crocodile dans ses mains.

Vers la fin du 19e siècle, l'égyptologue britannique Peter Le Page Renouf (1822-1897) a discuté et a identifié un certain nombre de constellations égyptiennes. Parmi ses identifications, il a établi que Meskheti (Mathieu) était la patte avant du Taureau, était aussi l'astérisme du CHARIOT. Il y avait aussi l'acceptation générale précoce que la vache SOPDET était SIRIUS (ce n'est pas l'avis de tous), et que SAH (Sahou) était constitué des parties substantielles d'ORION.

Dans les cas où SAH est représenté par un taureau complet ou la patte d'un Taureau avec la tête d'un taureau attaché, il pourrait être étendu à partir des parties substantielles de ORION pour inclure des zones voisines de URSA MAJOR. Certaines identifications des constellations égyptiennes ont également été faites par le pionnier égyptologue allemand Heinrich Brugsch (1883), et plus tard par l'égyptologue britannique Flinders Petrie (1940).


Plafond astronomique du Tombeau de Ramses IV

En 1985, Kurt Locher offre comme point de vue que les constellations circumpolaires pourraient être identifiés comme étant le Crocodile, l'Hippopotame, la Chaîne, le point d'amarrage pour les messages, le Dieu Anu et la patte avant. Cependant, il est plus difficile de déterminer la correspondance entre les anciennes constellations égyptiennes et nos actuelles constellations occidentales. Toutes les figures des constellations du Nord ne sont pas situées dans les mêmes positions sur les tombes et les plafonds égyptiens.

Les figures des constellations du nord sur le plafond de la chambre funéraire dans la tombe de Séthi I (19e dynastie) sont positionnées différemment aux mêmes mesures que les constellations du Nord établis dans la tombe de Senmout (18e dynastie). Parce que les mesures de la constellation du Nord représentées dans les tombes ne sont pas toujours disposées dans les mêmes positions, il est presque impossible de faire des identifications entre ces constellations et nos constellations occidentales actuelles. D'autres égyptologues proposent des versions différentes.

La plus récente des identifications probables et la plus satisfaisante sur les anciennes constellations égyptiennes avec nos constellations occidentales modernes est défini dans un tableau de l'ouvrage " Les constellations de l'Egypte ancienne." (Lull, José. et Belmonte, Antonio -2009). Les identifications sont faites pour 31 anciennes constellations égyptiennes.

Les étoiles (circumpolaires) du Nord ont été appelés " lkhemu-sek " (étoiles impérissables), parce qu'elles ne coulent pas sous l'horizon. Les étoiles du sud ont été appelés " lkhemu-wredj " (étoiles infatigables), parce qu'elles augmentent à l'horizon oriental et sont fixées sur l'horizon ouest. Le terme " étoiles infatigables " a probablement été appliqué parce que les étoiles du sud, en particulier celles de la région de l'équateur céleste, parcourent une plus grande distance par rapport aux étoiles circumpolaires du Nord, cela de leur lever au-dessus de l'horizon jusqu'à leur position en dessous de l'horizon occidental.

L'écliptique peut être commodément utilisé comme une ligne de démarcation arbitraire entre les constellations du Nord et les constellations du Sud. Selon Virginia Davis la Voie lactée aurait été la frontière entre le ciel nord et sud de l'Egypte ancienne. Le groupe sud des constellations est essentiellement formé par la bande des étoiles et des asterismes individuels comprenant la ceinture décanal. La déesse NOUT était la Voie lactée. De la période du Nouvel Empire, les plafonds astronomiques et des horloges à eau montrent qu'une nette distinction est désormais établie entre le ciel du Nord et le ciel du sud.




Il semble que la plus ancienne constellation actuelle du nord est MESKHETI (la patte avant d'un taureau). Cette constellation apparait à l'intérieur du couvercle de cercueil excavé à Assiout et datant de la Première Période Intermédiaire (2145 à 2025 Av. notre ère). A gauche de la patte avant du Taureau une écriture hiéroglyphique verticale indique " Meskheti W m animal " c'est à dire que MESKHETI est dans le ciel du Nord).

Deux constellations identifiables parmi les groupes d'étoiles égyptiennes du sud sont SAH (correspondant à la ceinture de l'Orion actuelle) et SOPDET (correspondant à Sirius). En raison de la montée de SAH (Orion) une heure avant SIRIUS dans les tableaux décanales, SAH  est généralement interprété par les égyptologues comme la constellation d'ORION. Le nom SAH se trouve pour la première fois dans le " Texte des Pyramides " gravé dans la pyramide d'Ounas (le dernier roi de la 5ème dynastie de l'Ancien Empire). Il a régné vers 2340 à 2320 avant notre ère circa.

Plusieurs figures de SAH et SOPDET apparaissent sur des couvercles de cercueil en bois datant entre la Première Période Intermédiaire et du Moyen Empire, mais il semblerait que l'on trouve des versiions plus anciennes de SAH (le Roi de dieux, celui qui marche) sans une trinité. Les autres figures égyptiennes sont tardives et raconte une autre histoire.

Un autre nom pour la " cuisse de Taureau " (ou la patte avant du taureau) était l'astérisme du " grand huit " c'est à dire la" patte de Seth ". On peut voir parfois un Batelier comprendre la ceinture d'ORION et quelques autres étoiles. L'Hippopotame a tout dabbord été identifié avec la déesse ISIS sur les plafonds astronomiques du Nouvel Empire Période (1570-1070 av. notre ère) puis à TOUERIS avatar de HATHOR. La figure de l'Hippopotame et de l'homme géant couvrent environ la moitié du ciel.

Nous trouvons une " machoire " en forme de " V " (dans notre actuelle constellation Taureau) proche d'une bergerie. Chez les scandinaves cette machoire est identifiée comme étant la GUEULE DU LOUP, et c'est certainement ce que les Egyptiens voulaient figurer dans leur ciel avec le berger ORION - SAH gardien de son troupeau, il voit quelque chose dans le ciel qu'il semble montrer : l'oiseau.



L'une des rares constellations qui est clairement identifiable est la constellation d'ORION (Sah). Cependant, l'association des noms avec ses étoiles individuelles est indéterminée. Le seul des décans qui est capable d'être identifié sans ambiguïté est Sirius (Sopdet). Une scène sur un couvercle de cercueil représente les 7 étoiles de l'astérisme de la GRANDE OURSE sous la forme de la patte (cuisse) d'un BOEUF et non pas d'un Taureau, il est nommé MESKHETYW (Meskheitu ou Mshtyw).




La lance est pointée vers la constellation que nous appelons aujourd'hui la GRANDE OURSE ou la CHARRUE, mais les Egyptiens l' appelaient la « Cuisse » ou alternativement le « cuissot du taureau ». HORUS perce la cuisse pour libérer les 7 étoiles HATHOR. Les grecques et les romains reprirent l'idée avec la cuisse matricielle de JUPITER / ZEUS.

Le ciel antique des Egyptiens raconte donc une autre histoire que l'on cache à l'humanité avec de la fausse mythologie et de la géométrie. Le papyrus de Jumilha (XVII. 9-12 - Traduction adaptée d'après Jacques Vandier) raconte comment SETH fut assimilé tardivement à la constellation de la GRANDE OURSE.

« Après avoir fait cessé le combat et avoir taillé en pièces les rebelles, il anéantit Seth, extermina ses alliés, détruisit ses villes et ses nomes, effaça son nom dans ce pays ; après avoir mis en pièces ses statues dans tous les nomes et avoir coupé son khepesh, il l'emporta au milieu du ciel, des génies étant là pour le garder ; c'est la Meskhtyou (la Grande Ourse) du ciel septentrional, et la Grande Truie (Hippopotame Taouret) le tient, de telle sorte qu'il ne puisse plus naviguer parmi les dieux. »

Cette constellation ne fait pas partie du système décanal ou des tables étoiles. C'est le seul exemple d'un motif des étoiles étant effectivement dessiné dans approximativement la configuration connue, alors l'Hippopotame portant un crocodile est généralement identifié avec les étoiles du DRAGON.




Le tombeau (inachevé) de Senmut (Séménout) à Deir el-Bahari, Luxor, est la plus ancienne représentation intacte des constellations du Nord (Vers -1460). Le tombeau est daté à environ 3 siècles plus tard que les couvercles de cercueil avec des calendriers décanales / diagonales.

Les constellations circumpolaires étaient importantes pour les Egyptiens, car elles ne sont jamais apparus avant le lever du soleil. Le plafond contient des représentations de constellations plus précises que celles des époques postérieures et sans influence babylonienne, contrairement aux périodes plus tardives où nous voyons apparaître des images du zodiaque, qui n’appartiennent pas à la sphère culturelle égyptienne.


Fresque astronomique de la partie inférieure de la tombe de Séménout (Tombe DB353)

Elles sont souvent en relation avec les puissances des ténèbres et des animaux féroces. Sur le plafond de la chambre décorée il y a une liste et des planètes (Mars) des constellations et divinités nordiques avec un calendrier lunaire, incluant les constellation du Nord avec un lion couché. Sur les murs se trouvent des textes du Livre des Morts.

Les constellations que voyaient les Égyptiens dans le ciel ne sont pas semblables aux nôtres. Le long du méridien, un dieu à tête de faucon darde une lance vers le taureau. Le point d’intersection des prolongements du méridien et de cette lance coïncide avec le pôle nord (déclinaison 90°).


Fresque astronomique de la partie inférieure de la tombe de Séménout (Tombe DB353)

Aucun texte n'est écrit pour identifier les constellations sur le plafond astronomique de salle K de la tombe de Seti I (règne 1303-1290 Av. notre ère), le fils et l'héritier de Ramsès I. La tombe de Séthi I est situé dans la Vallée des Rois, Louxor, avec un autre plafond astronomique bien conservé après celui de Senmut. Il y a des liens entre la tombe de Ramsès IV (XXe dynastie, vers 1100 avant notre ère) et les dirigeants égyptiens plus tard. Le contenu de la voûte du hall K comprend une liste de décans et des planètes avec des divinités et les constellations du Nord.

On trouve aussi dans la tombe de Seti I des décorations et des versions complètes du Livre des Morts, le Livre des Portes, le Livre des Cavernes, le livre du jour, le Livre de la nuit, et le Livre de la Vache au paradis. En outre, il y a le texte de la délivrance de l'humanité, et la Litanie du Soleil. Le papyrus Carlsberg, écrit plus de 1000 ans après Seti 1, est un commentaire sur ces inscriptions.




Le plafond astronomique situé au Temple d'Hathor à Dendérah, remonte à la période ptolémaïque tardive (à savoir, la période hellénistique tardive), mais il semble être la copie d'un artfact plus ancien que l'on a modifié. Le zodiaque de Denderah représente les constellations zodiacales et d'autres constellations égyptiennes mais sous l'influence des étoiles babyloniennes et grecs.

Le zodiaque de Denderah est cependant un outils pour comprendre le ciel. La construction a commencé dans le temple d'Hathor vers -125 et il a été terminé vers 60. Le zodiaque circulaire de Denderah est daté vers 30 avant notre ère mais il y a des controverses, c'est certainement la plus ancienne représentation connue du zodiaque dans le monde mais il doit obligatoirement exister un autre Zodiaque intermédiaire entre les figures de Denderah (la base de notre Zodiaque) et le ciel antique qui ne comporte pas toutes les constellations.

Voir : Zodiaque de Denderah

Le sens du ciel est donc détourné de l'origine même si le message a été déplacé et gardé secrètement à travers les nouvelles figures, mais pas toujours. Les figures du zodiaque greco-babylonien importées sont établis séparément des figures traditionnelles des constellations égyptiennes, c'est une reforge pour une nouvelle histoire. Avec les découvertes en Egypte mais aussi en Turquie et en Syrie, c'est toute la gnose en relation avec le Zodiaque qui s'écroule, et 2000 ans d'histoire volé à l'humanité.




HORUS /ORION ET LA BARQUE SOLAIRE

Dans le ciel antique avant les reforges du ciel, nous avons un bateau naviguant sur l'écliptique et la figure d'un homme proche de la constellation du LION, cet ancienne constellation n'a pas de visage, l'homme semble attaquer la patte de Taureau au centre du ciel. On retrouve des avatars d'un homme tuant le TAUREAU dans la mythologie et à travers de nombreuses autres figures (Mithra, Cybele, Shiva, etc.), ce sont des copies à partir des signes du zodiaque, on retrouve ces faux symboles dans toutes les religions et les sectes .

Le TAUREAU Ailé des mésopotamiens est un avatar de la BALEINE au-dessus du TRIANGLE des POISSONS selon les reconstitutions du ciel, l'animal est aussi un " poisson porc ", il représente la maître du cercle selon la position du soleil au printemps et la PLEINE LUNE dans le mois égyptien de PACHON (les poissons).


L'ancienne barque solaire en correspondance avec l'écliptique et le signe du Serpentaire

Personne n'est représenté sur la barque solaire des Egyptiens, mais si l'on prend notre carte du ciel moderne la barque solaire est dans les signes du SAGITTAIRE, CAPRICORNE et SCORPION avec au-dessus l'écliptique les constellation de l'AIGLE tenant ANTINOUS (enlevé du ciel), l'ECU DE SOBIESKI et le SERPENTAIRE, la BALANCE est à la proue du navire, l'ebarcation est guidée par SELKIS (la Vierge).

Cette zone du ciel correspond à la période du 21 DECEMBRE et à la mort du Soleil avant sa renaissance le 21 DECEMBRE. Selon les dynasties et les villes, d'autres figures peuvent accompagner le soleil de
RA (Singes, Thot, Oiseaux, Homme et femmes, etc..) ou tout simplement un OEIL D'HORUS (ou de Ra). On a donc transposé l'ancienne figure du HORUS à travers le nouveau signe du SERPENTAIRE et son symbole de renaissance solaire avec les deux serpents, comme dans une mutation reptilienne quand le serpent change de peau, avatar d'autres entités comme HERMES, ce serpent n'est pas présent dans la série d'étoiles au départ.




La reconstitution de la barque ne correspond pas à l'emplacement du NAVIRE ARGO, c'était une tentative des Grecs pour représenter la barque d'Osiris dans le ciel en face de SIRIUS et de sa porte. Sur les fresques égyptiennes nous trouvons souvent un oeil de RA (ou Ré) sur une barque ou d'autres figures entourées des Serpents. Le serpent est un symbole de régénération et de mutation. Les figures antiques avec les serpents sont des avatars du SERPENTAIRE et du medecin ESCULAPE, dont l'image a été utilisée par Rome pour la création du visage de JESUS.

L'attribut principal du medecin ESCULAPE est le bâton d'Asclépios, ou le bâton du Caducée autour duquel s'enroule un serpent, aujourd'hui symbole de la médecine. Le CADUCEE est un des attributs du dieu Hermès (Mercure) aux pieds ailés, ayant le caducée, un bâton sur lequel sont enroulés deux serpents, comme emblème symbole de la Divination et la Guérison.

Le terme CADUCEE est souvent appliqué dans un contexte médical au bâton d'Asclépios et à un miroir symbolisant la prudence, à la coupe d'Hygie, un diapason ou à un serpent représentant la courbure du ventre de la femme enceinte. Sur le baton nous trouvons un AIGLE, c'est la constellation AQUILA, le nom latin de l'AIGLE.

Le symbole de la coupe d'Hygie est constitué par un verre de vin avec un serpent enroulé autour de celui-ci. Le vin représente le sang, la vie. Beaucoup de statues et monuments représentent Hygie tenant un patera (bol médicinal) ainsi qu'un serpent enroulé autour d'elle et sur le point de se nourrir dans la coupe. La coupe représente aussi la coupe du Christ, le
SAINT GRAAL. Parfois représentée devant la barque solaire, nous trouvons une porte cosmique, le MONOLITHE dans SIRIUS avant les fusions des symboles et la transformation de la constelllation en chien (Canis).

Voir : Le Serpentaire




Chez les catholiques, la dévotion envers l'Archange, vainqueur de Satan est ST-MICHEL (ou St George), il offre quelque chose de plus que la dévotion aux autres Saints. C'est cette figure que l'on a caché dans le ciel des constellations après plusieurs refoges du ciel. Il n'y a qu'un seul personnage dans cette histoire en plusieurs parties, c'est à dire que celui qui est dans la barque solaire est celui qui attaque la patte de Taureau après la navigation.

Pendant tout le Moyen Âge la figure de ST-MICHEL est très populaire, il est plus souvent appelé « Saint-Michel-au-Péril-de-la-Mer » car il serait sauvé de la noyade, comme le
HORUS antique puisque la barque solaire est aussi représentée dans les étoiles, elle est guidée par SELKIS avatar de MARIE-ISIS (Aset) et des autres figures. Le culte de ST-MICHEL est remplacé par celui de JESUS vers 400 de notre ère; mais il est cependant toujours dans la mystique chrétienne.




Le HORUS que l'on a caché au monde et retiré du ciel est le grand vainqueur, puisque en contact avec ce que l'on ne peut pas voir. Son retour est annoncé pour le Jugement Dernier c'est à dire un changement important de civilisation, voilà pourquoile ST MICHEL porte aussi la BALANCE symbole du Jugement. Mais comme tout est dualité, la figure est aussi double-face et liée à SETH, son frère vaincu l'aide maintenant à battre le SERPENT (notre système et le temps), il représente alors la FORCE.




La figure du premier HORUS est aussi visible dans les oeuvres d'arts de l'antiquité ou plus proche de nous le fameux tableau " La Liberté guidant le peuple " (Delacroix) qui est littéralement une représentation cosmique du ciel avant l'invention du Zodiaque. MARIANNE est SELKIS et ses avatars (Freya chez les scandinaves, Isis / Aset chez les ptolémées, Athena chez les Grecs, etc.) celle qui redonne le soufle de vie et guide le peuple pour la liberté et la destruction de notre fausse MATRICE de l'âge des POISSONS.

Voir :
Secret de l'Etoile Rouge


Avec le déplacement du ciel et la reforge, la patte de Taureau, le Dragon et la Grande Ourse sont assimilés au mal et à Satan avec des changements religieux et l'installation des nouvelles constellations avec pour principe le centre du Zodiaque en relation avec l'axe de la Terre et POLARIS. Le retour du HORUS marquera un changement total de civilisation et la déstruction des anciens cultes, il annonce le PHENIX et la purification de la Terre.

Ce retour est annoncé dans toutes les prophéties et correspond étrangement au changement d'âge puisque nous sortons de la zone des POISSONS dans la construction du Zodiaque.
Selon des chercheurs et des ufologues, il semblerait que le ciel antique des egyptiens raconte l'histoire d'un naufrage avec des phénomènes paranormaux. Il n'y a cependant aucune preuve de cela, mais de nombreux textes racontent des expériences étranges avec la mort, le HORUS - RA de la barque solaire ne serait pas un cas unique dans l'histoire et il y en aurait plusieurs à travers les âges dans toutes les civilisations. C'est le mystère.


Pefesakhuef gardien de la onzième porte du domaine d'Osiris découpe la queue d'Apophis
et Seth le harponne à la proue. Selkis (la Vierge) guide la Barque solaire sur l'écliptique.

RA, pendant le voyage de nuit dans la Douat, doit dépasser douze portes fortifiées et défendues par des gardes armés de couteaux. Le génie à tête de chien PEFESAKHUEF " l'homme qui enflame le brasier " est représenté comme le gardien de la onzième porte du royaume d'OSIRIS.

Dans le " Livre pour Sortir au Jour " ( le livre des morts) d'Heruben (XXI dynastie);
SETH à la proue de la Grande Barque de RA repousse et tue avec sa lance le serpent maudit APOPHIS, l'ennemi des Dieux, pendant le voyage nocturne. RA-HORAKHTY est représenté trônant au milieu de la Grande Barque avec derrière lui HORUS, THOT et l'œil de RA.

La Grande Barque solaire de
RA est portée par deux rangées de quatre chacals et quatre uraeus, SELKIS semble guider la barque pendant que le gardien PEFESAKHUEF découpe la queue du serpent. Cette version égyptienne est récente avec l'ajout de nouveaux personnages, les textes précursseurs sont perdus (ou non disponibles). Il y a d'autres représentations et des copies, parfois c'est un félin que l'on trouve à la poupe découpant le serpent.


Tableau retrouvé du peinte Normand Nicola Poussin - La Clef de l'énigme
Source : Le Secret de Poussin

L'OISEAU EGYPTIEN

La constellation de l'OISEAU chez les anciens Egyptiens est mystérieuse, cela pourrait être le MILAN , le FAUCON ou la GRUE, etc. il y a beaucoup d'animaux dans les cultes Egyptiens. En Occident, la constellation du TRIANGLE (Triangulum Majus) avait le nom de DELTOTRON (Grec) ou DELTOTUM (Latin) et ressemblait à la lettre grecque majuscule DELTA, elle représente peut-être le DELTA du Nil, bien que pour d'autres auteurs l'embouchure du Nil était les POISSONS dépassant de l'écliptique.

La constellation
TRIANGLE est parfaitement isocèle, son dessin dans le ciel est située exactement à l'endroit où il y avait le bec de l'OISEAU des Egyptiens, le corps et les ailes de l'animal se trouvant dans la constellation de PERSEE tenant la GORGONE de notre atlas moderne. La forme de cet OISEAU enlevé du ciel ressemble étrangement au symbole de la CROIX ÂNKH.


L'oiseau Egyptien antique et nos constellations modernes en calque

Dans la constellation du TRIANGLE, l'étoile ALPHA TRIANGULI est également connue sous divers noms traditionnels comme METALLAH, MOTHALLAH, RAS AL MUTHALLA, ELMUTHALLETH, CAPUT TRIANGULI et ATRIA, elle n'est pas l'étoile la plus brillante de la constellation, mais sa position au sommet du TRIANGLE (son nom signifie précisément cela en arabe), cela n'a strictement rien en commun avec le ALLAH musulman avatar de ZEUS qui trône au-dessus des POISSONS pour l'âge de ce signe.

Le
TRIANGLE figurait déjà dans la liste des 48 constellations répertoriées par Ptolémée dans son Almageste, c'est l'une des rares constellations antique à ne pas provenir d'un mythe et la seule qui soit décrite par une figure géométrique. L'astronome Johannes Hevelius créa également un Petit Triangle juste à côté de celui-ci (qu'il appela logiquement le Grand Triangle). Ils furent fondus en un seul par Friedrich Argelander en 1843 lors de la publication de son Uranometria Nova.

La constellation contient la galaxie spirale M33, nommée fort justement la " galaxie du Triangle " elle est appelée aussi " le moyeu de la roue ", il s'agit de la galaxie spirale la plus proche après M31. Au Moyen-Âge, la constellation représenta parfois la Sainte Trinité. Les Babyloniens l'imaginèrent sous la forme d'une charrue. La constellation existe aussi chez l'ethnie amérindienne des Lakotas, elle représente un " saule desséché ".

Pour le grec Aratos, la constellation du
TRIANGLE représentait l'île de Sicile, consacrée à la déesse DEMETER (Cérès chez les Romains), la déesse de l'agriculture et des moissons était honorée dans les mystères d'Éleusis. Son nom est sans doute une altération d'un mot grec qui signifie la " Terre-mère ". Le COQ et la GRUE (quand elle cherche sa fille) étaient aussi voués à DEMETER et à sa fille PERSEPHONE, très souvent représentées et honorées ensemble, et que l'on appelle les Deux Déesses.

DEMETER prend mille formes diverses et finit par se changer en OIE. Elle est aussi une magicienne et se rapproche de GAIA (la Terre), avec laquelle elle partage plusieurs épithètes, et elle est parfois assimilée à la Grande Mère des dieux (Cybèle, Rhéa), c'est un avatar de
HATHOR-ISIS. Chez les romains, les OIES sont consacrées à JUNON après avoir alerté le peuple lors de l'attaque nocturne de Rome au Capitole.


L'oiseau Benou couronnée du Soleil

L’OISEAU est messager, il abrite souvent l’âme d’un roi mort. Dans la mythologie égyptienne, l'OIE ou la GRUE est le BENOU, il représente l'âme de qui le précède dans la barque solaire, le BENOU est également lié à ATOUM, le dieu du soleil couchant. Après une reforge du ciel, le BENOU est représenté proche du centre du cercle zodiacal sur la tête du singe CEPHEE descendant du ciel (avatar de JESUS), il visible sur le Zodiaque Greco-Egyptien de Denderah.

L'OIE du Nil est aussi le symbole du " Fils de Dieu, lorsque les Pharaons furent identifiés au soleil, leur âme fut représentée sous la forme d'une OIE, car le " soleil sort de l'oeuf primordial ". On en trouve une au-dessus de l'oeuf cosmique sur le Zodiaque de Denderah. L'avènement d'un nouveau roi était signalé par un lâcher de quatre oies sauvages aux quatre coins de l'horizon. Les OIES sauvages étaient considérées comme des messagères entre le ciel et la terre.


Armes et Blasons utilisant une Grue

En Héraldique les CYGNES (quelquefois appelée Anser) et les OIES sont des avatars des GRUES, elles deviennent aussi des CIGOGNES ou des CORMORANS. Chez les peuple du Nord, le " pied de grue " est la RUNE de la protection ALGIZ , elle représente " l’esprit ramifié de Cernunos " ou un " élan " (Eolh), la tête en bas c'est aussi la rune " If " en vieux norrois, cette rune ressemble beaucoup à la forme de la constellation de l'oiseau Egyptien que l'on a enlevé du ciel.

L’OIE est un animal sacré, sinon l’animal le plus sacré, pour de très anciens peuples. Elle signifie vigilance, prospérité matérielle, mais aussi pureté. L’OIE est l’amie d’Aphrodite, blanche comme la Voie Lactée, elle conduit également à la mort et, par le fait, à la résurrection. Chez les Grecs et les Hindous l'oeuf cosmique est l’œuf de LEDA (une Oie) et de ZEUS (le Cygne) qui sont deux pôles comme le yin et le yang. C’est le Brahmanda couvé par le Hamsa, le BRAHMA (Abraham) qui recherche le sommet de l’Arbre du Monde, le nouvel axe du pôle après le Grand Cataclysme (la reforge du ciel) de l'âge des POISSONS.

Comme il n'y a pas de hasard, la GRUE (et ses avatars) est un symbole solaire tenant vigilance, elle tient une " Pierre d’Argent ", cette pierre prend le nom de " vigilance " tardivement. Elle incarne ainsi le triomphe de la lumière (la connaissance) sur les ténèbres et l’ignorance profane. La GRUE ou l'OIE se trouve parfois supportée sur les blasons par un AIGLE à deux têtes.

Voir : Le Secret des Triangles


LES ANCIENNES FIGURES

On a donc intenté plusieurs cultes avec des symboles identiques dont la signification change. Cependant depuis le premier SAH avatar d'ORION sur sa barque l'histoire que racontait les étoiles change. SAH est une étoiles, il n'est ni lunaire ni solaire, contrairement aux OSIRIS, et il semblerait qu'il n'y avait pas non plus la première trinité SAH le roi du ciel et son épouse SOPDET (Sothis assimilée à SIRIUS mais elle est certainement VENUS la vache sacrée et puis vient le fils FAUCON / HORUS, assimilé lui aussi à VENUS (matin ou soir) et qui peut être une fille dans la TRINITE de l'origine.

Il faut donc prendre le ciel authentique avant l'invention des zodiaques comme un film qui déroule ses images dans le ciel, et ça change tout ! Les Pharaons étaient certainement dans l'ignorance de la véritable nature de ces symboles, cela expliquerait les rituels étranges et plus tard les pyramides et la division du culte en plusieurs catégories selon la caste.


Le ciel primitif égyptien avant le zodiaque en relation avec la pyramide (source : Opus Mundialis Rostau)

La véritable histoire se déroule donc sur une barque dans le ciel avec ORION et la constellation de la VIERGE c'est à dire SELKIS la NEPE (ou scorpion d'eau) qui deviendra plus tard la gardienne des 4 directions et SCORPION (plus tard assimilé à SETH) protecteur de la NECROPOLE. Tout n'est donc pas faux, mais cette histroire est cachée au monde depuis la nuit des temps et était mal comprise par l'élite égyptienne qui croyait en une réincarnation du Pharaon. Toute la structure du monde est donc fausse !

Il est impératif de prendre les anciennes constellations cachées pour comprendre la véritable nature du culte et son mystère, c'est idiot d'essayer de faire correspondre les constellations de Mésopotamie et de Grèce avec le ciel antique, une autre histoire est donc possible. Si le Pharaon se voyait réincarné à travers l'étoile polaire - ce qu'indique la pente de 7° de la chambre souterraine dans la pyramide - il semble que dès le début le mystère est mal interprété par les anciens, la théorie de la réincarnation. n'est peut-être pas la solution.




Il faut concidérer les intersections de l'écliptique, de l'équateur et de l'horizon alignés avec le Soleil à l'entrée de la pyramide, ainsi que les étoiles importantes comme SIRIUS et CANOPUS et les étoiles des figures comme SPICA et BELTEGEUSE, etc., et cela avant le déplacement du ciel, le phénomène de la précession des équinoxes est les nombreux mouvements que la Terre ne sont pas encore découverts.

On ne connait pas l'origine de ces symboles ni la date de création de ce culte secret, bien qu'on pourrait se projeter à plus de 10.000 années avant notre ère, les anciens vont reprendre certainement cet assemblage pour les pyramides (vers -2500).. Le lien avec d'autres civilisations (Minoens, peuples de la mer et Viking est possible avec le mystère de la barque sacrée et le panthéon nordique très proche des Dieux primitifs de l'Egypte avant les invasions et plusieurs changements de culte, des calendriers, etc..

Le géant
NEKHT serait assimilé à SETH, alors il serait la première représation du mal, et comme cette histoire semble se dérouler sur l'eau cela pourrait être TYPHON (Seth) c'est à dire un ouragan ou un cyclone qui vient faire chavirer l'embarcation.


COMME UN FILM DANS LE CIEL

On ne connait pas l'origine de ces symboles ni la date de création de ce culte secret, bien qu'on pourrait se projeter à plus de 10.000 années avant notre ère, les anciens vont reprendre certainement cet assemblage pour les pyramides (vers -2500).. Le lien avec d'autres civilisations (Minoens, peuples de la mer et Viking est possible avec le mystère de la barque sacrée et le panthéon nordique très proche des dieux de l'Egypte avant les invasions et plusieurs changements de culte, des calendriers, etc..


FIls du Ciel (Nout / la voie lactée et de la Terre (figure au-dessus de l'actuelle conellation du Lion)

La figure couchée et enlevée du ciel est iparfois dentifiée comme étant GEB le Dieu de la Terre, des plantes et des minéraux, GEB donne à la terre ses fruits et son eau, laissant à sa sœur NOUT, le royaume des cieux. La légende veut que les tremblements de terre aient comme origine les éclats de rire de GEB. C'est linverse dans la mythologie grecque où le ciel est masculin et la Terre (Gaia) féminine.

Dans beaucoup de ses représentations, on voit Geb généralement couché sur le dos, portant souvent la couronne de la Basse-Égypte, le corps nu de NOUT (la voie lactée) est arqué au-dessus de lui. Sa peau est souvent verte, indication sur son rôle de Dieu de fertilité et la végétation qui l’associe aux collines, aux vallées et aux montagnes, parfois bleu quand il est le Dieu des océans (bien avant Neptune).


Horus / Geb dans le ciel antique


La figure de GEB / HORUS avec une jambe repliée au dessus du Lion (un lit) est certainement le premier des HORUS / OSIRIS, certaines versions d'un OSIRIS couché le phalus en érection pointant vers le centre de la Voie Lactée (Nout) pourraient aussi être une représentation de GEB dans le ciel nocturne vers le 15/16 Septembre si l'on devait faire coïncider avec notre actuel calendrier, exactement entre les constellations du LION et de VIRGO.




GEB et NOUT furent si proches que rien ne pouvait s'interposer entre eux. GEB fut séparé de NOUT par leur père Shou, mais grâce à un stratagème de NOUT t ils réussirent à s'unir et enfantèrent Osiris, Seth, Isis et Nephtys. Une symbolique veut que GEB et NOUT s'unissaient dans le secret de la nuit pour être séparés par Shou au matin.

Il fut parfois représenté avec des plantes et des fruits. Plus tard, il fut également décrit comme un bélier, un taureau ou un crocodile, ce dernier dans un fragment du Livre des Morts (papyrus de Dame Haroueben - Musée Égyptien du Caire). Dieu de la mémoire et guide de la main des scribes,
GEB était honoré à Héliopolis, et son animal sacré était l'oie, qui formait d'ailleurs un des hiéroglyphes de son nom. Dieu de la mémoire et guide de la main des scribes, GEB était honoré à Héliopolis, et son animal sacré était l'oie, qui formait d'ailleurs un des hiéroglyphes de son nom.


IDENTIFICATION DES FIGURES

Annexe 4: Identification des anciennes constellations de l'Egypte (English)

Il est avéré extrêmement difficile d'identifier les anciennes constellations et les asterismes égyptiens avec les constellations occidentales modernes, sauf pour le Zodiaque de Denderah. Il y a encore une controverse non résolue sur l'identification de plusieurs figures affichées sur plusieurs plafonds égyptiens dans les tombes.


1) spdt = Triangle Sirius & its companions
2) s3h = Sah Parts of Orion (Head at the Belt)
3) ?rt = Jaw Hyades Cluster, with Aldebaran
4) h3w = Myriad or Flock The Pleiades Cluster
5) kd = The Circle or Sheepfold Head of Cetus
6) sb3 n s?r = Star of fire Capella
7) 3pd = The Bird Triangulum & Perseus
8) ?ryt = (The 2) Jaw(s) Cassiopeia
9) nht = The Giant From Aquila to the Square of Pegasus
10) tms n hntt = The Red One of the Prow Antares
11) srt = The Sheep or Goat Capricornus, perhaps extending to the area of Grus
12) wi3 = The Boat Sagittarius
13) sb3w ?š3w = Many Stars Coma Berenices
14) rrt (3st d3mt) = The Female Hippopotamus
15) Crocodile on back of rrt
Big area near the Pole covering from Lyra to Boötes
Area of Serpens Caput
16) t? nfr = Beautiful Child Spica
17) mnit = Mooring Post Area of Boötes, including Arcturus
18) mshtyw = The Bull's Foreleg The Plough
19) ?n(w) = Anu, an avatar of Horus From Lynx to Venatici
20) ipds = Its Own Count or Bright Star ß Centauri
21) sbšn = Sage's Star a Centauri
22) wš3ty bk3ty = Twins and Two Ladies Southern Cross
23) d3t = The Ferryboat Area of Argo Navis
24) htp rdwy = Lying on His Feet Hydra
25) m3i = The (Divine) Lion Leo
26) hkw n s?k = The Plunderer Leo Minor
27) sb3w nw mw = Stars of Water The Praesepe Cluster (M44)
28) tpy-? sb3wy = Predecessor of the Two Stars Alhena, in Gemini
29) sb3wy = Pair of Stars Castor and Pollux
30) štwy = The Two Tortoises Procyon and Gomeisa
31) knmt = Cow? Canis Major & Puppis
32) nwt = The Goddess Nut The Milky Way
33) [none] = Standing man of celestial diagram Gemini (Lull) / It may be identical to the giant (Belmonte)
34) [none] = Triangular shape of celestial diagram An astronomical instrument similar to a gnomon (Lull) / The constellation mnit of Ramesside clocks (Belmonte)
35) mnitwy = The Mooring Posts One of them is the mnit of Ramesside clocks (Lull) / The posts held by the Hippopotamus - in Ursa Minor and Draco - they might represent the Celestial and Ecliptic Poles (Belmonte)
36) srkt = Selkis Goddess Ursa Minor (Lull) / Virgo (Belmonte)
37) kdty = The 2 Nets Between Sagittarius and Scorpius, Corona Australis could be one of them (Lull) / One of them might be Corona Australis (Belmonte)
38) hnwy = 2 Khanuwy Fishes Region of ? Scorpius (Lull) / a Sagittarius & ß Sagittarius (Belmonte)
39) tm3t = The Wings In Corvus and Crater (Lull) / In the area of Argo Navis (Belmonte)
40) 3hwy = The Two Spirits Square of Pegasus (Lull) / Pisces (Belmonte)
41) b3wy = The Two Souls Alferatz and Algenib, in the Square of Pegasus (Lull) / No identification (Belmonte)


ANNEXE

Appendix 1: Astronomical Ceilings

The "astronomical ceilings" from tombs and temples provide an important schematic summary of the astronomical knowledge of the Egyptians. There are about 20 astronomical wall paintings depicting the northern constellations, dating back to the 15th-century BCE. The astronomical ceiling of the tomb of Senenmut (at Deir el Bari in Luxor), and the circular zodiac of the temple of Hathor (at Denderah) are both masterpieces of ancient Egyptian art.

The oldest known example of an "astronomical ceiling" is from the second or "secret" tomb of Senmut, dating to the 15th-century BCE, which is located to the east of Deir el-Bahri in the western Theban necropolis. The ceiling of this tomb is unfinished. It is, however, the best preserved of all the surviving examples of "astronomical ceilings." The ceiling is divided into northern and southern panels. The upper portion of the southern panel contains a list of decans showing their relation to the star clocks. Also portrayed are a number of constellations: the ship, the sheep, Osiris in a boat (Orion), and Isis in a boat (Sothis). The centre of the northern panel features a set of figures representing the northern circumpolar constellations.

Other examples of " astronomical ceilings " are: (1) the ceiling of the second hypostyle hall of the Ramesseum (dated circa 1213 BCE); (2) the mortuary temple of Rameses II on the ceiling of Hall K in tomb KV 17 belonging to Seti I. Nearly all "astronomical ceilings" include some representation of the northern constellations and the decanal stars.

Egyptian representations of stars frequently have a circle in the middle. Examples include the funerary temples of Sahure, and Pepy II; and the Sun Temple of Niuserre, and Tutankhamen's shrines. Stars can also be represented as circles (i.e., without holes). The explanation given by J. D. Degreef (2002) is: "Ordinarily when one looks at a star, it's just a dot of light, hence the small circle. The branches are caused by diffraction in the air or in the anterior parts of the eye. So a circle with branches isn't a bad representation of a star."

In 2010 a brightly coloured astronomical ceiling was discovered at the South Asasif (Assasif) necropolis. The necropolis is comprised of Late Period tombs - the 3 largest tombs there date to the 25th- early 26th Dynasties.

Appendix 2: The Goddess Nut

Nut was the ancient Egyptian goddess of the heavens and sky. The ancient Egyptians conceived of the goddess Nut as a naked female who arches her body across the sky (basically east to west and like the arc of the sky) in a protective posture over the earth. Nut's fingers and toes were believed to touch the 4 cardinal points or directions. A myth, recorded in dynastic times, has the god Ra entering Nut's mouth, passing through her starry body, and emerging, reborn, from her loins. According to the astronomer Ronald Wells her figure, during the 3rd-millennium BCE, the Milky Way was believed to represent the goddess Nut. In his 1996 essay (but originally suggested in 1994) "Astronomy in Egypt" (in: Astronomy Before the Telescope) Ronald Wells theorized that the Egyptians equated Nut's body with the Milky Way, seeing her head in our constellation Gemini, and her birth canal in Cygnus, where cosmic dust clouds split the Milky Way into two "legs." He pointed out that early in Egyptian prehistory, about 6,500 years ago, the Sun would have set just before Gemini-Nut's head-at the spring equinox, as if swallowed by the goddess. Nine months later, at the winter solstice, the Sun, reborn, would have risen very close to Cygnus, as if emerging from the birth canal. However, many Egyptologists and archaeoastronomers consider this particular theory of Ronald Wells as highly speculative.

Appendix 3: The Supposed Egyptian Origin of the Greek Ship Constellation Argo

The constellation Argo was well attested in the Hellenistic period. The suggestion that the Argo was made a constellation in conformity with Egyptian astronomical lore (i.e., the supposition that the ship of Osiris was set in the night sky) can be rejected. (Franz Boll in his masterwork Sphaera (1903) rejected the suggestion.) The ship of Osiris traversed the underworld, not the night sky. This fact ensures the ship of Osiris could not have been an Egyptian constellation. It is likely that the identification of the ship of Osiris with the Argo is a Greek idea.



SOURCES ET LIENS





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