LES SUMERIENS ET LA SCIENCE 

La civilisation sumèrienne est la première grande civilisation dont nous avons des preuves. Elle fut fondée entre l'Euphrate et le Tigre il Il y a 6000 ans. Au 6ème siècle av. J.-C les scribes d' " Enuma Anu Enlil " étaient un groupe d'hommes experts en astronomie et astrologie à la cour babylonienne. Les textes se réfèrent à ce groupe de scribes, mais nous ne connaissons pas exactement qui ils étaient, ce qu'ils ont fait et comment ils ont été formés. L'Antiquité commence donc à des dates différentes selon les civilisations considérées. La plus ancienne civilisation antique connue serait celle de Sumer. qui inventa l'écriture cunéiforme, à base de pictogrammes pointus, dus à la forme biseautée du calame...




Les premiers textes mathématiques sont écrits en Mésopotamie, l'écriture des nombres en système sexagésimal. L' astronomie se développe, ils inventent l' astrologie, les 12 signes du zodiaque copié sur les EGYPTIENS, et que nous avons conservé depuis (sous des noms différents), le cercle de 360 degrés et le calendrier de 12 mois et 30 jours.

Le développement de l'armement, la présence sur les champs de bataille sumériens de la massue fait apparaître le casque (réalisé en cuivre), pour contrer cette avancée est utilisée la hache pour la première fois emmanché. Du danger des traits des archers naît le manteau blindé (bouclier), sorte de cape en toile ou cuir renforcée de disques de cuivre ce qui entraîne en réaction un développement de l'arc qui devient composite vers 2350-2250 avant J.-C. Des techniques de combat seront aussi utilisées pour la première fois: chariots de combat et infanterie équipée à l'identique du casque, du manteau blindé et de la lance créant ainsi une organisation militaire.


ASTRONOMIE

Après leur développement rapide (la majorité des découvertes ayant déjà été faites à la moitié du IIè millénaire), les mathématiques vont être utilisés pour l'astronomie. Il faudra cependant attendre le Ier millénaire pour que cette discipline prenne son essor. C'est alors un domaine dans lequel excellent les Chaldéens, qui sont parmi les meilleurs astronomes du monde d'alors, et vont apporter leurs connaissances considérables à leurs homologues Grecs.

Les astronomes étaient nommés au premier millénaire "Tupshar Enuma Anu Enlil". Ils étaient en fait des prêtres ayant reçu une formation spéciale, et sachant lire et écrire. De ce fait, leur fonction est avant tout religieuse. C'est pour cela qu'ils sont à la fois astronomes et astrologues (c'est une différence pour nous, mais pas pour les Mésopotamiens. Ils officiaient dans les temples, qui ont de ce fait livré de nombreuses archives de textes astronomiques et astrologiques qui étaient gardées dans des salles spéciales.

L'astronomie se base avant tout sur l'observation du ciel, et principalement des étoiles. Le plus ancien texte astronomique exhumé est une liste d'observations des mouvements de la planète Vénus, très importante en Mésopotamie, puisqu'elle est identifiée à la déesse " Inanna " (Ishtar), couvrant tout le règne d'Ammi-saduqa, roi de Babylone entre 1646 et 1626. L'astrologie connaîtra son véritable développement au Ier millénaire.

On a exhumé de nombreux compte-rendus d'observations des phénomènes météorologique à partir de la fin du VIIIè siècle. Les souverains assyriens et babyloniens l'encouragèrent, avant tout pour l'astrologie. Elle connut ainsi une période de progrès, et atteint son apogée sous la période séleucide, avant de passer le relai aux Grecs. Les textes retrouvés ont une utilité particulière pour les historiens, puisqu'à partir des signalements d'éclipses, on peut connaître la date exacte de certains évènements.

C'est à partir du signalement d'une éclipse de soleil, qui a eu lieu le 15 juin 763, sous le règne du souverain assyrien Assur-dân III (773-755), qu'on connaît avec précision la date des évènements ultérieurs de l'histoire mésopotamienne. Les souverains assyriens entreprendront un regroupement des observations astronomiques, et entretiendront un groupe important d'astronomes/astrologues autour du palais royal. De ce fait, ils aideront beaucoup l'essor de cette discipline.

Certains astres étaient considérés par les Mésopotamiens comme des divinités. Le Soleil (Utu - Shamash), ainsi que la Lune (Nanna - Sîn) sont les meilleurs exemples. Dans un texte du XIIè siècle, le ciel est divisé en trois grands chemins, attribuées au trois grands dieux de la Triade : "An", "Enlil" et "Enki" (Ea). Le " chemin d' An" occupait la partie centrale, le long de l'axe Nord-Sud. Au-dessus se trouvait le "chemin d'Enlil" , et au-dessous, le "chemin d'Ea".


Pour rendre compte de la position des astres, les astronomes se servaient de l'écliptique (le plan sur lequel la Terre tourne autour du Soleil, donc sur lequel on a l'impression que le Soleil se déplace vu de la Terre), pour évaluer la latitude, et ils avaient divisé le ciel en 12 zones constituées par des arcs de 30°, qui prirent le nom de la constellation principale qui s'y trouvait. Ce sont les signes du zodiaque, conservé depuis sous des noms différents.

Généralement, les constellations mésopotamiennes sont les mêmes que les notres, à quelques variations près, comme la constellation dite de la Charrue, qui regroupe deux étoiles de notre constellation du Triangle et une de notre Andromède.


On ne peut pas faire un lien avec notre Zodiaque et nos signes, le Taureau était une CHEVRE avant un changement, il n'est pas sur les Stèles Akkadiennes. On retrouve ces tablettes sur les fresques de l'Egypte, ce sont des copies. C'est ainsi que vers -1000 av. J.-C. les astrologues Mésopotamiens connaîssent déjà toutes les planètes visibles à l'oeil nu, et ils a observent que toutes se lèvent à l'Est et se couchent à l'Ouest, en suivant dans le ciel la même trace que le Soleil : la bande où se déplacent ces astres est donc appelée "zodiaque". Une tablette babylonienne enregistre toutes les éclipses lunaires qui se sont produites entre le règne de Nabuchodonosor et l'an 317 avant JC (soit pendant 400 ans).

La longueur de l'année fut calculée à 0,001% près et, les mouvements du Soleil et de la Lune, étaient connus avec une marge d'erreur égale à trois fois seulement leur valeur selon les connaissances de notre XVIIème siècle.

Durant des centaines d'années les scribes ont tenu les rapports précis d'événements naturels sur la terre et dans le ciel afin de prévoir l'avenir. Les sumériens connaissaient parfaitement les "étoiles" de notre système solaire, et d'autres aussi. Deux mille ans plus tard, les Grecs parleront de "planêtes", terme qui signifie "vagabond". Assimilées à des divinités, les planètes porteront le nom d'un dieu grec puis romain. Les Mésopotamiens connaissaient au moins cinq planètes, Sihtu / Mercure (divinité: Nélo), Delebat / Vénus (divinité: Ishtar), Salbanatu / Mars (divinité: Nergal), Neberu / Jupiter (divinité: Marduk), Kayamanu / Saturne (divinité: Ninib). C'est encore une fois une copie du Zodiaque égyptien puisqu'on y retrouve les mêmes entités.


En Babylonie, le nombre sept était considéré comme néfaste et il était de coutume dans la classe aristocratique de ne rien entreprendre les 7, 14, 21 et 28 du mois. On peut voir dans ces faits à la fois l'existence d'une semaine de sept jours (qui aurait été interrompue puisque le mois comportait 30 jours) et les prémisses du repos hebdomadaire. Si on y ajoute le fait que les babyloniens (et, avant eux, les Sumériens) connaissaient sept "planètes" qu'ils rattachaient chacune à un dieu, on tient peut-être une explication à l'origine de la semaine de sept jours. Mais ce n'est qu'une hypothèse.


Français
Sumérien
Babylonien
Grec
Romain
Lune
Nanna
Sin
Séléné
Luna
Mercure
Nélo
Nabou
Hermes
Mercurius
Vénus
Inanna
Ishtar
Aphrodite
Venus
Soleil
Utu Babba
Shamash
Helios
Sol
Mars
Ereshkigal
Nergal
Arès
Mars
Jupiter
/
Mardouk
Zeus
Jupiter
Saturne
Ki
Nin-Urta
Kronos
Saturnus

Les Babyloniens avaient constaté que, sur fond d'étoiles fixes, des astres se déplaçaient. Ils en comptèrent au moins 7 et, dès le XXe siècle avant notre ère, leur donnèrent le nom d'une divinité sans pour autant que l'astre soit identifié à la divinité. Pour prendre un exemple, on disait "l'astre de Mars" et non pas "Mars". Par la suite, l'expression disparut au profit du nom simple.


LE MUL APIN

L'Astronomie Egyptienne en Mésopotamie

A partir des années -1000 (environ), l'astronomie de Mésopotamie tout en restant encore assez descriptive, émerge lentement de son contexte astrologique de départ : les astronomes ou les veilleurs vont noter nuit après nuit tous les phénomènes célestes observés, surtout ceux qui sont visibles au début et à la fin de la nuit divisée en trois "veilles" (massartou). Les veilleurs observent bien sûr tout ce qui concerne les éclipses, mais les ils vont aussi repérer et noter les positions des planètes par rapport à des étoiles brillantes, la durée écoulée entre le coucher du soleil et le coucher du premier croissant de Lune en début du mois, etc. Ces textes étaient refondus par la suite sur une tablette unique portant sur l'ensemble des événements du mois (des almanachs), puis seront archivées dans la bibliothèque du temple.


En dehors des almanachs, un texte majeur d'astronomie le "MUL. APIN" (1000 avant J.-C) liste 66 constellations (ou astérismes). Première carte céleste connue (découverte à Ninive). C'est un planisphère en argile, divisée en 8 sections, et montrant une ou deux constellations avec les étoiles importantes (Sirius, l'Épi, Pégase, la Balance, etc.). "Mul APIN" veut dire étoile d'Andromède; [mul = étoile + APIN = champ : premiers mots du texte]; ce texte regroupe sur 3 tablettes à l'écriture serrée toutes les connaissances de l'époque en Astronomie.

Les indications sont données dans un calendrier de "travail" contenant 360 jours dans l'année. On y trouve des indications sur la durée des jours et des nuits tous les mois de l'année, une sorte de catalogue d'étoiles situant celles-ci les unes par rapport aux autres, une liste d'étoiles dites "ziqpu" qui permettent de se repérer par rapport au méridien selon la date, la liste des constellations qui se trouvaient sur le "chemin de SIN" (dieu de la Lune), c'est à dire sur l'écliptique, la longueur de l'ombre portée d'un style vertical pour un temps donné depuis le lever du Soleil (cadran solaire), les périodes de visibilité et d'invisibilité des planètes, etc.


Cet état des lieux fourni aussi quelques règles de calcul; cela permet de constater que déjà une modélisation numérique est utilisée dans des cas simples. L'essentiel des repérages d'événement astronomique se fera par rapport à des étoiles brillantes connues. Les distances sont données en shu-si "doigts" (1/12 de degré) et en kush (2,5 degré) en spécifiant la direction Nord Sud Est ou Ouest à partir de l'étoile de référence; celles-ci sont au nombre d'une trentaine et sont connues par des listes références.

Ultérieurement les textes les plus nouveaux concernent les éclipses; des relevés qui s'étagent sur plusieurs siècles contiennent des observations qui croissent en précision : celles des moments du début et de la fin de l'éclipse par rapport soit au lever soit au coucher du Soleil; l'unité utilisée est l'OUSh (= 4 minutes de temps); on peut de nos jours vérifier les données et constater que l'unité est stable; cela suppose donc l'utilisation d'une horloge (à eau?) étalonnée!

Dans ce texte il y a 18 constellations dans lesquelles nous retrouvons les signes du zodiaque : 1.Journalier (Bélier), 2. Les étoiles (Pléiades), 3. Le taureau du ciel (Taureau), 4. Le fidèle pasteur d'Anou (Orion), 5. Le vieil homme (Persée), 6. Le bâton brisé (l'Aurige), 7. Les grands jumeaux (Gémeaux), 8. Le crabe (Cancer), 9. Le Lion, 10. L'épi d'Orge (Vierge), 11. La Balance, 12. Le Scorpion, 13. Pabilsag (Sagittaire), 14. Le poisson chèvre (Capricorne), 15. Le Géant (Verseau), 16. Les Queues (Poissons), 17. l'Hirondelle (S-O Poissons) et 18. Announitou (N-E Poissons)

Si l'on compare avec la science des égyptiens, les créateurs du
MUL APIN ne sont pas à la hauteur, puisque la science des égyptiens an astronomie démontrent qu'ils connaissaient parfaitement le ciel, et même la précession des équinoxes !

Voir : Secret de Denderah


MUL.APIN BABYLONIEN

Le Troupeau Lumineux

Des tablettes mésopotamiennes datant d'environ 1800 AV J.-C indiquent aussi le nom des étoiles et les observations des mouvements planétaires. A travers les âges, nous constatons que les noms des étoiles signifiaient la même chose, bien que les mots réels dans les différentes langues sont différents. Ainsi, la constellation VIERGE, qui pourrait signifier que cette constellation est « VIERGE », Bethulah en hébreu, Parthénos en grec, Kanya en Inde, etc., tous ces noms signifient tous VIERGE.

Sont nom sumérien est AB.SIN que l'on peut rapprocher avec le nom
ABSINTHE. Cela peut aussi indiquer un point géographique antique, une terre " VIERGE ". La boisson ABSINTHE est un ensemble de spiritueux à base de plantes d'absinthe (Artemisia absinthium), on peut rapprocher cette plante avec l'ARBRE DE VIE et son FRUIT qui deviendra la FLEUR DE VIE. La plante évoque également ARTEMIS, la déesse de la chasse DIANE. Ces symboles sont déjà en Egypte bien avant Sumer et les Grecs.

Le chemin à la gloire de MARDUK distingue trois chemins dans le ciel. Le chemin d'ENLIL rassemble les étoiles dont le lever s'opère dans la zone boréale au solstice d'été. Le chemin d'ANU regroupe les étoiles qui se lèvent à l'Orient dans la zone intersolsticiale, c'est à dire l'arc délimité par les points sur l'horizon oriental par la position du soleil entre les deux solstices. Le chemin d' EA concerne le chemin dont le lever s'effectue dans la zone australe au solstice d'hiver. 




L'écriture cunéiforme vient des hyéroglyphes de l'Egypte antique ! A partir du IIIe millénaire les figures sont simplifiées et les dessins utilisés par les sumériens pendant plusieurs siècles disparaissent alors pour la nouvelle forme d'écriture qui est associée aux sons, donnant du même coup la possibilité de transcrire le langage lui-même. Chaque croquis représentant un mot ou un son comme dans un rébus. Sur le plan graphique l'écriture est stylisée, les courbes commencent à se décomposer en segments en forme de clou et de coin, afin d'inventer une nouvelle écriture sans représentations.

En conclusion, la science des Sumériens est une farce et une manipulation visant à faire oublier les racines de ce peuple Egypto-Sémitique originaire d'asie qui a utilisé le culte Egyptien pour inventer son propre système avec les étoiles que l'on pouvait voir depuis le croissant fertile.

Voir : Les Elohims du Ciel Cosmique


SOURCES ET LIENS

geocities.com/esagil1

Catherine Michel-Nozières






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