LA FEMME VOILEE

Un symbole de la prostutuée sacrée

UNE ORIGINE ANTIQUE

Dans l'antiquité, les villes et les routes étaient poussièreuses et le voile était une protection, il y avait aussi les maladies et les poux. Sa fonction change avec la prostitution des femmes, c'est un symbole de distinction sociale et peut avoir une fonction d'autorité, le voile devient un signe religieux très tardivement.


Isis Voilée sur la planisphère de Denderah

Le voile vient certainement de l'Egypte et de Mésopotamie. On peut voir une femme voilée dans la figure de ISIS à l'enfant sur le Zodiaque de Denderah, mais il n'a strictement rien de commun avec le voile islamique. Cette figure de ISIS à l'enfant a été enlevée du ciel et remplacée par la constellation du CENTAURE qui englobe aussi la Houe du Taureau Bootes.

Voir : La Vierge et le Centaure


LE VOILE ISLAMIQUE

La Prostitution Sacrée et le Culte d'Ishtar


Le voile n’est pas spécifiquement musulman, il s’est répandu en terre d’islam comme signe de subordination de la femme, avant de devenir un enjeu symbolique de refus de la colonisation, puis une revendication d’indépendance culturelle par rapport à un Occident perçu comme hégémonique. Ce qui explique que, de nos jours, il puisse être autant porté comme un symbole de liberté que de sujétion.

Mais il n’y a dans le coran aucune obligation de se voiler la tête, ni de se couvrir les cheveux ! Le port du voile n'est absolument pas un une obligation coranique ! Dans le Coran, le terme " khimar " dans la sourate " ennour " indique un vêtement large jeté sur les épaules pour couvrir la poitrine et non un tissu pour la tête, le mot cheveu n’est même pas écrit dans le coran ! La burqa est une invention récente du mouvement intégriste salafiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Le niqab et la burka, n’ont jamais existé au Maghreb, jusqu’à une époque récente. Niqab et burqa sont les archétypes de ce qu'il y a de pire honte imposée aux femmes.

Le hijab sépare les femmes de conditions différentes. Lorsque le visage est couvert, on ne parle pas de hijab mais plutôt de « voile intégral » qui peut prendre la forme d'un niqab ou d'une burqa. Mais le hijab du Coran (sourate 33 verset 53) signifie " rideau " (paravent, voile, tenture, etc.) et cela n’a rien à voir avec un vêtement, on le place à l'intérieur de l'habitation de Mahomet devant un objet pour le soustraire à la vue ou l'isoler du visiteur, ce " rideau " désigne l'isolement des épouses de Mahomet, ce rideau cache aussi le compagnon de Mahomet.

La dénomination « voile islamique » suggère explicitement que le port du voile est une prescription de la religion musulmane, alors que, d’une part, il ne semble pas s’imposer dans toutes les communautés musulmanes, et que, d’autre part, il a existé et il existe encore dans des communautés non musulmanes. Le voile féminin a une longue histoire qui date de plusieurs millénaires avant l’Islam. Le port du voile par les femmes ne fait pas partie des cinq piliers de l'islam.

La première preuve textuelle du port du voile vient de la Mésopotamie, où le culte de la déesse
ISHTAR était associé avec la prostitution sacrée. Ishtar est représentée voilée. Dans un hymne, l’Exaltation d’Inanna (nom sumérien donné à Ishtar), écrit vers 2300 avant J.C. par le grand prêtre du dieu de la Lune à Ur, cette déesse est appelée hiérodule (prostituée sacrée) d’An, An étant le plus ancien dieu des Sumériens.

Le premier document légal qui mentionne les prostituées sacrées, ou hiérodules, est le Code d’Hammourabi, qui date de 1730 av. J.-C. Le code mentionne les fonctionnaires du culte. À Sumer, la hiérodule à la tête des servantes du culte, est appelée l’épouse ou la sœur du dieu. Elle avait sa maison attitrée et elle était protégée contre les atteintes aux mœurs de la même manière que les femmes mariées, en se couvrant d’un voile. Par la prostitution sacrée, la puissance de la fertilité de la déesse est transférée au roi. Celui-ci était regardé en Mésopotamie comme garant de la fertilité du pays et de son peuple, et en général de la prospérité et du bien-être du royaume.

Chaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles. Chez les anciens sémites, ancêtres des Cananéens, des Phéniciens, des Hébreux et des Arabes, des milliers d’années avant l’Islam, on avait déjà imposé le voile aux femmes pour se couvrir les cheveux. En effet, les anciens sémites considéraient la chevelure de la femme comme le reflet de la toison du pubis.

Dans la mythologie de la Mésopotamie (l'actuel Irak), le niqab ou burqa est porté par les femmes qui veulent honorer la déesse le l'amour public, Astarté ou Ashtarté. Celle-ci, pour être bien honorée par les femmes, oblige celles-ci à se prostituer une fois l'an, dans les bois sacrés qui entourant son temple. Pour ne pas être reconnues quand elles allaient s'offrir à des inconnus de passage, les femmes de la haute société mésopotamienne prirent l'habitude des se voiler totalement.

Voir : Lilith et Ishtar


NIQAB ET BURQA LE VOILE INTEGRALE

La burqa, est un voile intégral d'origine afghane porté par les femmes principalement en Afghanistan, au Pakistan et en Inde, mais à l'origine, la burqa n'avait pas le sens qu'on lui donne aujourd'hui. Selon le spécialiste de l’Islam et politologue français Olivier Roy, est une invention récente du mouvement intégriste wahhabiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Le niqab et la burqa, ces deux « linceuls pour femmes vivantes », n’ont jamais existé au Maghreb, jusqu’à une époque récente. Aujourd’hui, le voile a une signification politique et sectaire, il n’a rien à voir avec la religion musulmane.


LE VOILE DES JUIFS

La tradition du voile s’observe aussi dans la Bible, la tradition juive a longtemps considéré qu’une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes. La loi rabbinique interdit la récitation de bénédictions ou les prières en présence d’une femme mariée tête nue ; car le dévoilement des cheveux de la femme est assimilé à la nudité.

Dans l’histoire de Rebecca (Genèse 24), qui, mariée à distance à Isaac par un serviteur d’Abraham mandaté pour cela, se couvre de son voile dès qu’elle aperçoit son mari. La tradition juive a longtemps considéré qu’une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes. Les femmes juives avaient pour habitude de sortir en public avec une couverture sur la tête et, souvent, ne laissaient paraître qu’un œil libre pour pouvoir marcher dans la rue.

La loi rabbinique interdit la récitation de bénédictions ou les prières en présence d'une femme mariée tête nue ; car le dévoilement des cheveux de la femme est assimilé à la nudité. Aujourd'hui, la plupart des femmes juives pieuses ne se couvrent pas les cheveux, sauf dans la synagogue. Chez les intégristes juifs, comme la secte hassidique, les femmes continuent à se voiler les cheveux ou à porter une perruque pour cacher leurs cheveux.

Aujourd'hui en Israel la « frumka » est une tenue vestimentaire adoptée ou imposée à certaines femmes juives par des groupes ultra-orthodoxes regroupé sous le terme de « Haredim ». Elles ont l’obligation de porter un voile et un large manteau masquant tout leur corps et sont interdites de maquillage ainsi que de téléphone cellulaire en public. Ceci afin de préserver le statut et le respect des femmes pour elles-mêmes en application des enseignements de la religion juive, qui appelle au respect de la moralité et à la décence.


LE VOILE DES CHRETIENS

Chez les chrétiens, c’est Saint Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes dans les Eglises. La première lettre de Paul aux Corinthiens (11/2-16) est le premier écrit issu des religions monothéistes à avoir lié le voile des femmes à leur relation à Dieu. Le texte de Paul sur le voile des femmes traite un thème précis, celui de l'attitude vestimentaire pendant le culte.

Ce passage, comparé à d'autres textes de Paul et aux coutumes païennes de son temps, permet de distinguer deux courants : la tradition théologique de Paul et les coutumes du monde. Le voile des femmes étant le signe visible de leur subordination, Paul n'a pas réussi à concilier sa tradition théologique d'égalité fondamentale entre les baptisés avec la coutume du voile.

Le voile était entré dans les mœurs et largement répandu en Orient il y a 2000 ans. La femme était soumise à son mari et le manifestait publiquement par le port du voile. Une religieuse porte le voile non pas par obligation, mais par choix. Mais le voile des religieuses n’est pas le voile islamique ! C'est un moyen pour elle de s'engager corps et âme dans la lutte spirituelle qu'elle entreprend pour se conformer à la volonté de Dieu. Le voile a pour elle valeur de sacrifice : il n'est pas chose aisée que de se retirer radicalement du monde. Et le sacrifice ne vaut que parce qu'il est libre. Le voile de la religieuse n'est en rien asservissement de la personne, tout au contraire, c'est l'expression d'une liberté, plus encore, d'une victoire de l'esprit sur le corps.


MARIANNE

Avatar républicain de la constellation de la VIERGE dont l'origine remonte certainement à la Déesse égyptienne SELKIS, la figure de MARIANNE n'est absolument pas voilée, elle porte le bonnet phrygien de la révolte des esclaves et son sein découvert n'est pas un symbole la féminité. Selon l'historienne Mathilde Larrere; le sein nu est une allégorie sur le modèle antique, sans que cela signifie quoi que ce soit.



SOURCES ET LIENS 

Source : http://www.tunisiadaily.com/2014/01/13/voile-nest-ni-arabe-ni-islamique/
http://clio.revues.org/488





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