Le voile nest pas
spécifiquement musulman, il sest répandu
en terre dislam comme signe de subordination de la
femme, avant de devenir un enjeu symbolique de refus de la
colonisation, puis une revendication
dindépendance culturelle par rapport à
un Occident perçu comme hégémonique. Ce
qui explique que, de nos jours, il puisse être autant
porté comme un symbole de liberté que de
sujétion.
Mais il ny a dans le coran aucune obligation de se
voiler la tête, ni de se couvrir les cheveux ! Le port
du voile n'est absolument pas un une obligation coranique !
Dans le Coran, le terme " khimar " dans la sourate "
ennour " indique un vêtement large jeté sur les
épaules pour couvrir la poitrine et non un tissu pour
la tête, le mot cheveu nest même pas
écrit dans le coran ! La burqa est une
invention récente du mouvement intégriste
salafiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Le niqab
et la burka, nont jamais existé au
Maghreb, jusquà une époque
récente. Niqab et burqa sont les
archétypes de ce qu'il y a de pire honte
imposée aux femmes.
Le hijab sépare les femmes de conditions
différentes. Lorsque le visage est couvert, on ne
parle pas de hijab mais plutôt de « voile
intégral » qui peut prendre la forme d'un
niqab ou d'une burqa. Mais le hijab du
Coran (sourate 33 verset 53) signifie " rideau "
(paravent, voile, tenture, etc.) et cela na rien
à voir avec un vêtement, on le place à
l'intérieur de l'habitation de Mahomet devant un
objet pour le soustraire à la vue ou l'isoler du
visiteur, ce " rideau " désigne l'isolement
des épouses de Mahomet, ce rideau cache aussi le
compagnon de Mahomet.
La dénomination « voile islamique »
suggère explicitement que le port du voile est une
prescription de la religion musulmane, alors que, dune
part, il ne semble pas simposer dans toutes les
communautés musulmanes, et que, dautre part, il
a existé et il existe encore dans des
communautés non musulmanes. Le voile féminin a
une longue histoire qui date de plusieurs millénaires
avant lIslam. Le port du voile par les femmes ne fait
pas partie des cinq piliers de l'islam.
La première preuve textuelle du port du voile vient
de la Mésopotamie, où le culte de la
déesse ISHTAR
était associé avec la prostitution
sacrée. Ishtar est représentée
voilée. Dans un hymne, lExaltation
dInanna (nom sumérien donné à
Ishtar), écrit vers 2300 avant J.C. par le grand
prêtre du dieu de la Lune à Ur, cette
déesse est appelée hiérodule
(prostituée sacrée) dAn, An étant
le plus ancien dieu des Sumériens.
Le premier document légal qui mentionne les
prostituées sacrées, ou hiérodules, est
le Code dHammourabi, qui date de 1730 av. J.-C. Le
code mentionne les fonctionnaires du culte. À Sumer,
la hiérodule à la tête des servantes du
culte, est appelée lépouse ou la
sur du dieu. Elle avait sa maison attitrée et
elle était protégée contre les
atteintes aux murs de la même manière que
les femmes mariées, en se couvrant dun voile.
Par la prostitution sacrée, la puissance de la
fertilité de la déesse est
transférée au roi. Celui-ci était
regardé en Mésopotamie comme garant de la
fertilité du pays et de son peuple, et en
général de la prospérité et du
bien-être du royaume.
Chaque année au nouvel an, le souverain était
tenu « dépouser » lune des
prêtresses dInanna, afin dassurer la
fertilité des terres et la fécondité
des femelles. Chez les anciens sémites,
ancêtres des Cananéens, des Phéniciens,
des Hébreux et des Arabes, des milliers
dannées avant lIslam, on avait
déjà imposé le voile aux femmes pour se
couvrir les cheveux. En effet, les anciens sémites
considéraient la chevelure de la femme comme le
reflet de la toison du pubis.
Dans la mythologie de la Mésopotamie (l'actuel Irak),
le niqab ou burqa est porté par les femmes qui
veulent honorer la déesse le l'amour public,
Astarté ou Ashtarté. Celle-ci, pour être
bien honorée par les femmes, oblige celles-ci
à se prostituer une fois l'an, dans les bois
sacrés qui entourant son temple. Pour ne pas
être reconnues quand elles allaient s'offrir à
des inconnus de passage, les femmes de la haute
société mésopotamienne prirent
l'habitude des se voiler totalement.
Voir : Lilith
et Ishtar
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