LES ORIGINES DE L'HOMME
L'Homme Hybride et l'évolution

L'EST SIDE STORY N'EXISTE PLUS !

Les dinosaures ont régné sur la terre pendant 150 millions d'années. Ils ont totalement disparu il y a 65 millions d'années, en moins d'un million d'années sans doute (théorie) après la collision d'une météorite d'une dizaine de kilomètres de diamètre qui a laissé sa cicatrice au Mexique. Et si des hommes, une civilisation structurée, avait elle aussi disparu il y a 65 millions d'années?


De nombreuses failles commencent à apparaître dans cette théorie linéaire,
lente, qui sans remettre en cause l'ensemble du modèle, pourraient nous amener
vers de nouvelles hypothèses sur l'évolution de l'homme
.

DE NOUVELLES DECOUVERTES

En 1973, le Prix Nobel Francis Crick qui avait codécouvert la structure de l'ADN, émettait l'hypothèse que "la vie sur la terre émanait peut-être d'organismes venant d'une planète lointaine". (Les anthropologues n'arrivent toujours pas à faire le lien entre notre race et ses plus proches parents, les simiens.

Il y a environ 300.000 ans, après un demi-million d'années d'évolutions minimes, l'homo erectus se transforma alors soudainement en homo sapiens, se caractérisant par une augmentation de 50 % de la capacité de la boîte crânienne, et cela sans explications sur la rapidité de la transformation).

Début de 2001, deux laboratoires américains spécialisés en génétique ont annoncé avoir décodé le génome de l'homme. Ce génome possède 223 gènes "étrangers" (parmi plus de 30.000). Ces 223 gènes n'ont aucun prédécesseur évolutionnaire.

Plusieurs indices convergent pour remettre en question le modèle de dispersion initial d'Homo sapiens. Selon de nouveaux scénarios fondés sur l'analyse génomique des populations, il serait apparu et se serait propagé à partir de l'Eurasie. De sérieux doutes ont commencé à faire trembler les fondements de la théorie du berceau unique en 2017, avec la découverte au Maroc des restes d'un représentant d'Homo sapiens.

Dans l'ancienne mine saccagée de Djebel Irhoud, à l'ouest de Marrakech, où il a pu dégager le site, le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin et son équipe ont libéré les plus anciens ossements connus de notre espèce, plus vieux de 100.000 ans que les premiers ossements reconnus comme anatomiquement modernes découverts en Ethiopie. La découverte marocaine repose la question de l'enracinement initial d'Homo sapiens.

A l'époque, de nombreuses régions aujourd'hui inhospitalières d'Afrique, telles que le Sahara, étaient humides et vertes, traversées par des réseaux entrelacés de lacs et de rivières, et il n'existait aucune frontière géologique sur le continent. Inversement, certaines régions tropicales étaient arides. La nature changeante de ces zones a conduit à des subdivisions au sein des populations humaines, qui ont donc vraisemblablement traversé de nombreux cycles d'isolement et de mélanges, conduisant à des adaptations locales et à des périodes de mélanges génétiques et culturels.

Une autre découverte, réalisée fin août, confirme cette vision buissonnante de l'évolution, faite d'une mosaïque foisonnante qui a vu apparaître et disparaître des espèces jusqu'à conduire notre famille vers une lignée unique qui a inventé le feu, le langage et la bombe atomique. Elle provient également d'une équipe de l'Institut allemand Max-Planck, menée par l'anthropologue évolutionniste Svante Pääbo. Ce chercheur est connu pour avoir largement contribué au décodage du génome des Néandertaliens et permis d'avancer qu'ils avaient mélangé leurs gênes à nos ancêtres Sapiens.

Une autre découverte confirme cette vision de l'évolution, faite d'une mosaïque qui a vu apparaître et disparaître des espèces jusqu'à conduire notre famille vers une lignée unique. Elle provient également d'une équipe de l'Institut allemand Max-Planck, menée par l'anthropologue évolutionniste Svante Pääbo. Ce chercheur est connu pour avoir largement contribué au décodage du génome des Néandertaliens et permis d'avancer qu'ils avaient mélangé leurs gênes à nos ancêtres Sapiens. Cette fois, c'est à un fragment d'os d'à peine 2,5 cm que s'est intéressé le scientifique. Découvert en 2012 parmi des milliers d'autres fragments d'animaux dans une grotte des montagnes de l'Altaï, il appartient à une adolescente de treize ans qui vivait là il y a 90.000 ans. Une première analyse a été pratiquée en 2016 sur son ADN mitochondrial (correspondant au matériel génétique transmis par la mère à son enfant). Elle a révélé que l'os appartient à un hominidé d'origine Néandertal.

En étudiant ensuite l'ADN nucléaire (hérité pour moitié de l'ADN paternel), l'équipe de Svante Pääbo a fait une découverte surprenante : la jeune fille était métisse, issue de l'accouplement d'une mère néandertalienne, donc, et d'un père dénisovien. Cette dernière lignée est apparue récemment dans la généalogie des hominidés et les paléontologues ne disposent que de quelques fragments d'os et de dents pour l'étudier. C'est insuffisant pour déterminer leur morphologie, sans doute robuste, mais assez pour ajouter quelques pièces au puzzle génétique des lignées humaines.

Plusieurs études ont ainsi montré qu'une partie de l'ADN des Dénisoviens a été sélectionnée chez certaines populations d'Homo sapiens : chez les Inuits, il influence par exemple la gestion des tissus adipeux ; chez les Tibétains, il améliore le transport de l'oxygène dans le sang, expliquant leur capacité à vivre en altitude où l'air est pauvre en oxygène. L'homme de Denisova, qui tire son nom de la grotte des montagnes de l'Altaï où a été découverte la jeune fille, a aussi contribué à hauteur de 4 à 6 % au génome des Papous de Nouvelle-Guinée et des aborigènes australiens.

Une étude réalisée par des chercheurs américains, Sharon Browning et ses collègues des universités de Washington et de Princeton, montre que plusieurs interactions se sont produites avec Homo sapiens. En inspectant le génome de plus de 5.500 individus, ils ont repéré de l'ADN dénisovien chez les populations d'Asie de l'Est, en particulier deux ethnies chinoises et les Japonais. Ils ont aussi remarqué que cet ADN différait significativement de celui retrouvé dans les populations d'Australasie. Il existait donc deux populations dénisoviennes que notre ancêtre a rencontrées, respectivement en Asie de l'Est et en Asie du Sud-Est.

Après la découverte l'an passé en Grèce d'un hominidé plus ancien que Toumaï, notre ancêtre supposé découvert au Tchad, ces nouveaux indices fournissent une preuve supplémentaire aux tenants du modèle alternatif au berceau africain qui situe l'origine de l'homme… en Eurasie. L'an passé, le professeur de génétique suédois Ulfur Arnason avait jeté un pavé dans la mare en publiant une étude dans la revue « Gene ». Ses travaux ont porté sur l'analyse génomique des populations d'hominidés qui peuplaient la région à cheval entre l'Europe et l'Asie, et, selon ses conclusions, les mélanges génétiques entre Homo sapiens, Néandertal et Denisova ne peuvent pas s'expliquer avec le peu de temps de vie en commun que suggère le modèle « Out of Africa ».

Partant d'Eurasie, Homo sapiens aurait colonisé l'Afrique, l'Europe et l'Asie en plusieurs groupes distincts, expliquant les mélanges génétiques marqués de l'homme moderne avec ses cousins d'une région à l'autre du globe. « La dispersion d'Homo sapiens à travers l'Eurasie, il y a 60.000 ans, a sans doute permis des interactions répétées à grande échelle avec les populations archaïques », avance Ulfur Arnason. Ce qui pourrait expliquer, mieux que les théories actuelles, comment Néandertaliens et Dénisoviens ont été absorbés par l'homme moderne.

Il y a aussi un petit éclat de pierre d'à peine 4 cm de long qui vient de bouleverser la chronologie de l'art préhistorique. Découvert en 2001 dans la grotte de Blombos en Afrique du Sud, ce caillou supporte une série de neuf lignes entrecroisées, dont une équipe de préhistoriens dirigée par Christopher Henshilwood, de l'université de Bergen (Norvège), vient de montrer l'origine incontestablement humaine.


SUIVRE LES MALADIES

Une nouvelle étude de chercheurs de l'université du Wisconsin a utilisé une analyse génomique de souches de l'herpès simplex virus de type-1 (généralement associé aux boutons de fièvre) venant de partout dans le monde, pour voir si ces souches suivaient nos théories sur la migration humaine. Ce virus fonctionne particulièrement bien pour ce genre d'étude parce qu'il se transmet facilement par contact physique et qu'il est aisé de le recueillir.




Ces trouvailles suivent exactement ce que les anthropologues nous ont dit, et ce que nous ont dit les généticiens moléculaires qui ont analysé le génome humain, sur l'endroit d'où les humains sont originaires et sur la façon dont ils se sont étendus à travers le globe. Plus généralement, leur étude suggère que les données «étayent le "modèle de l'origine africaine de l'homme moderne" de la migration humaine, puisque le HSV-1 a voyagé et s'est diversifié avec son hôte humain.

Les chercheurs ont trouvé une souche dérivée d'Amérique du Nord liée à la famille est-asiatique du virus. Ils ont estimé que la «divergence de temps» entre cette souche et ses cousines est d'environ 15.000 ans, ce qui correspond «à la période de temps pendant laquelle le continent nord-américain était peuplé par l'Asie, soit environ 15.000 ans avant le présent.

En d'autres termes, les premiers arrivants sur le continent nord-américain pourraient bien avoir apporté leurs boutons de fièvre avec eux.


COULEUR DE PEAU

Les hominidés de l’époque, tels les australopithèques, étaient couverts de poils avec, en dessous, une peau claire comme le sont les jeunes chimpanzés actuellement. Les poils offraient un « rempart » naturel au soleil et une peau foncée n’aurait été d’aucune utilité.

Il faut dire que tous les hominidés relativement sédentaires de cette époque ont été retrouvés en Afrique et nulle part ailleurs dans le monde. Ils étaient donc adaptés à un climat et une végétation spécifique, consommant des fruits, des feuilles, des tubercules. Leur corps est semblable à celui des grands singes actuels et toujours adapté à l’arboricolisme pour trouver de la nourriture. D’autres lignées émergent comme celle des Paranthropes mais elles ne laisseront pas de descendants. La Terre rentre dans une phase de refroidissement.

Le climat a changé et l’Afrique s’est asséchée au centre et à l’est. La baisse des précipitations a contribué au remplacement des forêts par de vastes espaces de savane. Une nouvelle lignée d’hominidés (la lignée Homo) se développe, ses habitudes alimentaires ont évolué par rapport à leurs ancêtres. Pour se nourrir, faute de forêt, ces premiers « hommes » doivent de déplacer sur de plus longues distances mais aussi diversifier leur régime alimentaire. Ils commencent à consommer de la viande et ils la découpent avec des outils.

La morphologie évolue également et nos « marcheurs » ont un corps de plus en plus élancé, des jambes plus longues. Globalement les proportions du corps ressemblent se rapprochent de celles d’Homo sapiens. Ils se dépensent de plus en plus (déplacements, recherche de nourriture, d’eau) en marchant, en courant, augmentant ainsi leur température corporelle. Cette modification du mode de vie va entrainer la perte des poils qui sont devenus une gêne pour la transpiration.

Et puis, il y a 1,6 millions d’années, la lignée des Homo adopte une peau nue. En Afrique les espèces se multiplient : H. rudolfensis, H, habilis, H. ergaster, H. erectus. Parfaitement bipèdes ces hominidés ont conservés des zones poilues (sur la tête et les parties génitales) mais les poils sur le corps sont peu à peu remplacés par un duvet laissant la peau nue. Par ailleurs le système de transpiration se modifie et les hominidés vont développer des glandes spécifiques à notre lignée. Les glandes eccrines sont plus performantes en terme d’évacuation de la chaleur, elles peuvent produire jusqu’à 12 litre de sueur aqueuse par jour.

Le soleil devient une agression pour ces peaux claires. Le processus d’évolution va sélectionner les individus à la peau foncée, plus résistante au rayonnement solaire. En Afrique la peau noire (développement de la mélanine) et la transpiration eccrine sont donc respectivement la meilleure protection naturelle pour éviter l’agression du soleil et pour évacuer la chaleur corporelle. Cette parfaite adaptation à l’environnement ne tient bien sur que si les hominidés restent dans la même région, sous le même climat. Les conditions de vie dans l’Hémisphère nord vont maintenant favoriser les individus ayant une pigmentation plus claire.

Le rayonnement solaire est plus faible et la peau foncée n’est plus un avantage, les UVB sont moins nombreux, et les UVA ne permettent pas de synthétiser la vitamine D nécessaire à l’organisme. Une peau trop foncée est un véritable obstacle aux UVB dans l’hémisphère nord. La peau des hommes préhistoriques va donc évoluer en fonction des régions ou nos ancêtres de déploient. Cela se fait en plusieurs milliers d’années et la sélection naturelle est implacable : les individus mal adaptés vont donc mourir plus jeune en se reproduisant moins. Il faut savoir qu’à ces époques lointaines l’espérance de vie était beaucoup plus courte que maintenant. Vivre au delà de 30 ans était un exploit.


ANTHROPOLOGIE CLASSIQUE / THEORIE DE LA BIPEDIE

Avec l'antrhopologie classique, l'Homme, ou Homo sapiens notre espèce, ne descend pas du singe. En réalité, nous sommes des singes ! En effet, du point de vue biologique et évolutif, nous appartenons bien à la famille des grands singes, mais avec de récentes découvertes cela devient plus compliqué.

Selon la théorie de la Bipédie Initiale L'Homme, comme tous les vertébrés, proviendrait d'un ancêtre commun bipède, lui-même issu d'un Homoncule marin archépagoge ! La théorie de la Bipédie Initiale s'appuie sur : La Paléontologie, l'Embryologie, l'Anatomie comparée et la Phylogénie. Après l'apparition de la vie sur Terre et la naissance des premieres Amibes, certains vers marins se seraient transformés en vertébrés.

La tige dorsale de ce ver marin acéphale se serait transformée en colonne vertébrale. Puis, cet ancêtre de tous les vertébrés aurait évolué "à la manière d'une méduse" en créant au départ une poche ectodermale remplie de gaz. Cette poche sphérique, en se développant comme une bulle au bout de la colonne vertébrale, va contenir le cerveau et contraindre l'Homoncule marin puis terrestre à conserver la stature verticale qui le mènera à la bipédie.


Les Vertébrés bipèdes non-humains, ainsi que les quadrupèdes, seraient donc issus de l'archétype bipède par une série de transformations évolutives (par déshominisation). Les Cétacés sont restés et se sont développés dans l'océan. Sur Terre, les mammifères quadrupèdes ont divergé, tout comme les reptiles, les amphibiens, les poissons retournés à la vie aquatique, les oiseaux et les dinosaures disparus.

L'Homme est issu d'une lignée très ancienne et les paléontologues ont mis à jour les hominidés qui ont divergé par déshominisation. A partir d'une lignée de bipèdes à tête ronde, qui sont nos ancêtres directs, se développent par déshominisation de nombreux rameaux collatéraux. Beaucoup de ces primates n'ont eu qu'une existence très éphémère et disparurent sans laisser de traces. D'autres formes, comme les divers australopithèques et pithécanthropes connus se maintinrent longtemps et évoluèrent, en se déshominisant toujours davantage.


Les grands singes africains auraient divergé de l'Homme voici près de 5 millions d'années et après un stade hyperanthropoïde, puis australopithécoïde, ont gagné la forêt et se sont spécialisés dans la pratique de l'arboricolisme. Selon le schéma classique de l'anthropologie nous avons été amibe, animalcule marin, puis petit poisson. Les poissons seraient sortis de l'eau (il y a environ 400 millions d'années) pour donner naissance aux amphibiens puis aux reptiles, aux dinosaures et enfin les mammifères se seraient épanouis après la disparition des dinosaures.

L'Homme serait l'aboutissement de l'évolution à partir des lémuriens, après que les dinosaures nous eurent laissé la place libre, il y a quelque 65 millions d'années. On dit raconte que " l''Homme serait un "singe " qui se serait redressé afin de mieux voir au-dessus des herbes. L'ancêtre commun des australopithèques, des grands singes et de l'Homme était un primate bipède d'il y a environ 25 millions d'années ! L'homme serait le résultat l'évolution d'un ancêtre commun avec les singes, qui aurait tout au plus 6 millions d'années. Plusieurs éléments concordent pour situer son origine unique en Afrique : C'est dans la vallée du rift que l'on a retrouvé le plus grand nombre et les plus anciens fossiles d'hominidés.

La persistance de mots fossiles nous mène à la conclusion que tous les langages du monde dérivent d'un seul et même langage. Les recherches génétiques sur 3000 individus, représentant 60 populations, amènent à une origine commune, en Afrique du sud. L'Afrique, couverte de forêts équatoriales il y a quelques millions d'années, vit sa partie orientale s'effondrer.

Cela entraîna un changement climatique, transformant la forêt en savane et obligeant les premiers primates à se redresser, la bipédie marquant les débuts de l'hominisation. Ensuite, l'homme se répand à travers le globe, à raison de 50 kilomètres par génération, poussé par l'accroissement de la population. Ceci est la théorie établie par le paléontologue anthropologue français du Collège de France, Yves Coppens, après sa fameuse découverte de
LUCY, âgée de 3,2 millions d'années, à l'est du rift. C'est l'EAST SIDE STORY ou comment faire croire à l'humanité que des squelettes de singe que l'on retrouve sur le continent Africain sont des humains, alors qu'ils ne sont ni des SINGES ni des HOMMES !


Cerveaux différents, dents différentes, locomotion différente... "Je pense que Lucy fait partie de l’ensemble du vivier de nos ancêtres, mais n’est pas notre grand-mère directement. Je le regrette. Je m’excuse auprès de Lucy mais je ne crois pas qu’elle soit notre grand-mère !" Yves Coppens.


Du coup LUCY (3,2 millions), ABEL (3,5 millions), ORRORIN (6 millions) se sont sentis rajeunis au vu de TOUMAÏ ou Sahelanthropus tchadensis (de son nom scientifique) vieux de 7 millions d'années. Le berceau de l'humanité reste pour le moment ancré en Afrique, qu'il soit à l'Est ou qu'il soit à l'ouest du Rift, dans la région des grands lacs.


Depuis, l'équipe du professeur Tim White a découvert en Ethiopie, en 1992, l'Ardipithécus Ramidus, âgé de 4,4 millions d'années. Puis , Brigitte Senut, Martin Pickford et leur équipe ont découvert le Millennium Ancestor de 6 millions d'années plus " humain " que LUCY.

Puis, en 2002 une équipe de la Mission paléoanthropologique franco-tchadienne découvre les restes d'un hominidé de 6 à 7 millions d'années,
TOUMAÏ le plus ancien représentant connu de la lignée humaine et proche des derniers ancêtres communs chimpanzé-homme. TOUMAÏ est une découverte qui modifie encore les frontières de la paléanthologie et de l'évolution de l'espèce humaine.


FInalement, après plus de quinze ans d'analyses, les découvreurs d'Ardipithecus ramidus, un squelette d'hominidé datant de 4,4 millions d'années, sont convaincus d'avoir trouver le plus vieil ancêtre de l'humanité. La découverte dans les années 1990 en Ethiopie de ce squelette dévoile une nouvelle étape dans l'évolution de l'homme, qui nous rapproche de l'ancêtre commun des humains et des singes.


Ardi ni chimpanzé ni humain

La mise au jour d'ARDI permet une nouvelle compréhension de la manière dont les hominidés qui englobent la famille des grands singes, dont les humains, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans, etc. descendraient d'un ancêtre commun, précise Giday WoldeGabriel, du Los Alamos National Laboratory (Nouveau Mexique, sud-ouest) qui a mené les études de datation géologique du site. Mais ARDI ne ressemble absolument pas à un humain, selon l'un des principaux auteurs de cette vaste recherche cette créature est une mosaïque intéressante, ni chimpanzé ni humain !


SELECTION NATURELLE

Selon la théorie de la création, des mutations génétiques, entièrement dues au hasard, survenant n'importe où à l'intérieur du génome, sont sensées apporter un changement plus ou moins important dans l'animal ou le végétal, changement qui rendrait l'organisme plus ou moins bien adapté à l'environnement. Si la mutation a été avantageuse, c'est-à-dire amenant l'être vivant à être mieux apte à survivre dans son environnement, l'être survit et transmet cette mutation à ses descendants. Les autres êtres vivants, moins bien adaptés en comparaison, se reproduisent moins ou disparaissent plus vite.

C'est la théorie de la sélection naturelle, deuxième agent supposé de l'évolution, sorte de pression qui s'exercerait sur les êtres pour ne garder que les plus forts, les plus beaux (principe de la sélection sexuelle), les plus aptes. Petit à petit, la lignée des plus adaptés est sensée supplanter les autres lignées. D'une mutation à une autre, on en arrive à une transformation progressive et lente (sur des milliers d'années) d'une espèce en une autre.

C'est ainsi qu'on a postulé que les premiers êtres vivants monocellulaires ont engendré les pluricellulaires, puis les organismes primitifs, puis les poissons et les reptiles. Enfin, certains reptiles auraient donné les oiseaux, d'autres les mammifères, dont l'homme, issu des transformations d'un ancêtre commun avec les grands singes. Ce modèle, qui a prédominé dans le monde depuis bientôt 200 ans (au point d'être enseigné comme un fait scientifique indubitable), est pourtant mis à mal depuis quelques années par les scientifiques, qui en soulèvent les erreurs et l'absence de fondement.


DECOUVERT E D"UNE NOUVELLE LIGNEE HUMAINE

Il existe une quatrième branche au début de l’histoire de l'espèce humaine ! Une fois de plus, l’histoire évolutive humaine montre qu’elle est bien plus complexe qu’on ne le pensait. En 2020, ne étude parue dans Nature révèle une nouvelle lignée humaine que nous n'avions jamais vue auparavant.

Une équipe internationale de généticiens, d’archéologues, et de bio-anthropologues a analysé l’ADN de quatre squelettes d’enfants. Des squelettes vieux de 8 000 à 3 000 ans, issus du site archéologique situé dans la grotte de Shum Laka au Cameroun.

Jusqu’à présent, on pensait que les premiers humains modernes s’étaient divisés en trois branches, entre 250 000 et 200 000 ans : les chasseurs-cueilleurs d'Afrique australe, ceux d'Afrique centrale et une lignée qui mène à la plupart des humains modernes. Toutefois, l’ADN des squelettes de Shum Laka ne correspond à aucun de ces trois groupes.


L'EST SIDE STORY N'EXISTE PLUS

La découverte du crâne "Toumaï" , au Tchad, à 3000 kilomètres du Rift africain, sonne le glas de la théorie de " l' East Side Story ". Elle aura duré vingt ans, comme les deux grandes théories précédentes, qui placèrent l'origine de la lignée humaine d'abord en Europe, puis en Asie. Reste l'hypothèse fondamentale, d'après laquelle les caractères humains sont apparus dans le sillage de grandes crises climatiques. Pendant des siècles, l'homme a été considéré comme le résultat d'un acte de création divine.

Après avoir observé la nature tout autour du monde à bord du "Beagle", pendant de nombreuses années, Charles Darwin (1809-1882) analysa durant les vingt années qui suivirent toutes les données collectées. C'est ainsi qu'il en arriva à la conclusion que toutes les créatures vivantes procèdent des créatures antérieures selon un mécanisme de sélection naturelle, y compris l'homme. Selon lui, les espèces vivantes subissent des variations aléatoires, et seules celles qui se révèlent favorables à leur survie, au sein de leur environnement particulier, sont conservées et transmises (Darwin ignorait tout de la génétique).

De nombreuses failles commencent à apparaître dans cette théorie linéaire, lente, qui sans remettre en cause l'ensemble du modèle, pourraient nous amener vers de nouvelles hypothèses sur l'évolution de l'homme. Ainsi, à partir des premières cellules, apparues il y a 3,5 milliards d'années, la Vie n'a cessé de se complexifier, jusqu'à l'apparition des dinosaures, des mammifères et enfin de l'homme.

Cependant il y a plusieurs extinctions massives au cours de l'évolution, il y a 440 millions d'années, 250 millions d'années, et enfin 65 millions d'années avec l'extinction des dinosaures. Certains avancent que les catastrophes au niveau planétaire seraient cycliques, selon une périodicité variant entre 26 et 32 millions d'années.

Voir : Le Cycle déstructeur


L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle publié en 1859, bouleverse les idées reçues en paléontologie, zoologie, et même en philosophie et religion. Darwin y défini à partir d'idées préexistantes et de cheminements intellectuels qui lui sont propres, la théorie révolutionnaire de la sélection naturelle, sélection responsable de la survie ou de la mort des individus, et des espèces.

Selon lui les organismes changent de génération en génération pour aboutir à de nouvelles espèces. Si le terme 'évolution' n'est jamais utilisé, sa définition et bien présente parmi ses écrits.


Bien que son livre soit une révolution, Darwin s'est lui-même beaucoup contredit, notamment sur la macroévolution et microévolution, l'influence de l'environnement, l'hérédité, les modes de spéciation.

De plus en plus de scientifiques contredisent les principes de l'évolution, et ce ne sont pas des créationnistes. En effet, on sait aujourd'hui par exemple que les mutations ne peuvent expliquer la nature. On sait fort bien que les mutations génétiques sont rares, car tout est fait dans les organismes pour assurer une transmission complète et intacte du génome (sans quoi, toute vie serait impossible).

Celles qui offrent un réel avantage adaptatif le sont encore plus. La plupart du temps les mutations sont en fait létales (conduisant à la mort) ou apportent des tares : La recherche de lois (de l'évolution) s'est avérée assez vaine, et les rares tentatives récentes dans ce sens paraissent tout aussi vouées à l'échec.

Le célèbre biologiste Jean Rostand (athée) disait déjà : "les explications classiques de la genèse des espèces sont loin de contenter tous les esprits. Pour ma part, je les tiens toutes pour des contes de fées à l'usage des adultes.

Il faut avoir le courage de reconnaître que nous ignorons tout de ce mécanisme" et encore "Quand l'opinion de quelques-uns est devenue celle de tout le monde, doit on penser qu'ils avaient vu juste avant les autres, ou qu'ils ont réussi à propager l'erreur ?" puis "Nous doutons que la sélection naturelle ait pu, même avec les immenses durées dont disposa l'évolution, créer des organes aussi complexes que le cerveau, l'oeil, l'oreille de Vertébrés supérieurs."

On ne possède que peu d'éléments fossiles issus de biotopes restreints, propices à leur conservation. Des pans entiers de la faune et de la flore des grandes ères géologiques passées nous sont encore inconnus et le resteront. Aucune certitude ne peut donc être établie quant à la chronologie de l'apparition des différentes classes de vertébrés qui pourraient fort bien remonter à l'ère primaire. Les plus anciens vertébrés connus ont plus de 450 millions d'années, il faut donc remonter jusqu'au cambrien au minimum pour espérer trouver leurs ancêtres et l'on ne retrouvera pas de fossiles dans les roches métamorphiques du précambrien.


L'HOMME DESCEND-IL ENCORE DU SINGE ?

L'Homme ne descend pas d'un primate arboricole ! Une évidence méconnue !

L’homme se découvre presque complètement animal par sa biologie, proche par sa physiologie, spécifiquement différent par son patrimoine génétique. L’homme cependant est tout autre que l’animal par son intelligence. Et plus que l’intelligence elle-même et la quantité de ses capacités, l’homme possède quelque chose d’unique au monde : il est le seul être capable de réflexion sur lui-même.

Yvette Deloison, chercheur au CNRS, s'est spécialisée dans l'analyse de la mécanique des membres inférieurs des hominidés. S'appuyant sur les études de l'anatomie de nos ancêtres mais aussi des grands singes, elle tire les conclusions suivantes :

La main humaine n'a jamais pu être une patte (elle est beaucoup plus primitive que celle des grands singes).

Le pied humain est lui, au contraire, très spécialisé pour une marche bipède.

Ces éléments, en tenant compte de la loi de Bollo (irreversibilité de l'évolution) amenent Yvette Deloison à proposer un ancêtre doté d'une attitude bipède redressée : le protohominoide. De petite taille et vivant dans un milieu semi-aquatique, il aurait vécu il y a 15 millions d'années (sans que nous ayons encore trouvé de restes fossiles).


Yvette Deloison a pour la première fois publié cette hypothèse en 1999 dans la revue "Biométrie Humaine et Anthropologie". Puis, en mars 2004, elle déclarait: "La main est pentadactyle, autrement dit elle possède cinq doigts, comme la plupart des tétrapodes ou mammifères primitifs et la majorité des mammifères actuels.

Si elle avait été utilisée par les ancêtres de l'homme pour une fonction particulière comme l'appui ou la suspension, elle en aurait forcément gardé la trace dans ses proportions ou la forme de ses os, or ce n'est pas le cas. La main humaine n'a jamais été une patte ! Il faut retenir cette donnée capitale de l'anatomie."


Elle en conclut "En résumé, l’ancêtre des grands singes, des Australopithèques et de l’Homme devait être un Primate bipède avec des membres non spécialisés à partir duquel ces trois groupes ont divergé", mais cela reste une théorie. (Source : Yvette Deloison, Préhistoire du piéton - essai sur les nouvelles origines de l'homme).

Selon la théorie au jour d'aujourd'hui, nous aurions donc un ancêtre commun : "le Protohominoïde" et nous pouvons considérer les grands singes et les Australopithèques comme de lointains cousins (sans que nous ayons de preuves de l'existence du "Protohominoïde"). S'il existe, le Protohominoïde avait forcément une main non spécialisée et un pied indifférencié ni singe ni homme. Il était plantigrade sans voûte plantaire, les orteils sensiblement de la même longueur devaient être disposés selon une symétrie rayonnante analogue à celle de la main.

Ce qui fait l'originalité des Australopithèques c'est cette association de caractères anatomiques qui leur sont propres, c'est à dire ni Homme ni singes, tels que la forme de l'aile iliaque ou les proportions des éléments qui constituent la main ou le pied, avec des caractères plutôt humains comme la robustesse du calcanéum et d'autres plutôt simiens comme l'articulation du premier rayon du pied qui permettait l'écartement du gros orteil des autres et ainsi la prise des branches. Ces Hominidés ayant acquis des traits spécialisés, de même que les Paranthropes, ne peuvent pas de ce fait se situer dans les ancêtres de l'Homme. Ils en sont des cousins mais pas des aieüls. Seul Homo habilis peut prétendre à cette ascendance car son pied présente tous les caractères d'une bipédie de type humain.


La bipédie, n'est pas un trait commun à tous les hominidés. Ainsi, le premier bipède connu est un REPTILE ! "L'Eudibamus Cursoris", vieux de 290 millions d'années, avait cinq doigts à chacun de ses membres. Découvert en 1993 à Gotha en Allemagne, cet herbivore de la fin du permien devait mesurer 26.1 cm et pouvait atteindre une vitesse de 24 km/heure. On suppose qu'il utilisait cette faculté pour echapper à ses prédateurs.


L' Eudibamus cursoris prouve que la bipédie est apparue au moins plusieurs fois au cours de l'évolution dans des classes différentes...


LA GENETIQUE

Par notre génétique, nous sommes OGM, nous sommes Extra-terrestres !

En 2001, des laboratoires aux USA spécialiste en génétique ont annoncé avoir entièrement décodé le génome humain. Parmi les plus de 30.000 qui le compose le génome humain, 223 gènes n'ont aucun prédécesseur évolutionnaire, c'est à dire que l’on ne peut trouver dans les organismes ayant précédé celui qui est considéré! Puis, des études publiées en 2002 arrivent à la conclusion que ces gènes uniques sont concentrés essentiellement dans le chromosome 21. Cela va évidement à l'encontre des théories evolunionismes.


Ces 223 gènes manquent au cours de la phase invertébrée. De plus, les découvertes indiquent qu'il n'y a qu'une seule source d'ADN pour toute la vie sur Terre. Ces informations ont été publiées dans les revues scientifiques sérieuses, (Nature N° 409 Février 2001 / Sciences N° 291 2001, 1153+, 1304 à 1351). Les scientifiques désignent ces gènes sous le terme: "Alien genes".

Les 223 gènes Alien peuvent-ils venir de la Terre? Il faudrait une insertion bactérienne, reçus récement dans l'écolution et provenant d'une bactérie infectieuse. Une équipe chercheurs a découvert que 113 gènes 223 sont très répandus parmi les bactéries mais absentes du monde invertébré.

Une analyse des protéines a montré que sur 35 protéines identifiées seulement 10 ont des contreparties dans le règne des invertébrés. 25 protéines sur les 35 étaient spécifiques aux êtres humains. Il est donc impossible de prouver si le transfert s’est effectué de la bactérie à l’être humain ou de l’être humain à la bactérie.


Mais ce n'est pas tout. En 2002, des généticiens aurait identifié le gène humain du langage. Ce gène appelé FOXP2 n’aurait été ajouté que relativement récemment à l'être humain. Ce gène serait plus récent (50.000 ans) que la morphologie moderne (150.000 à 200.000 ans) et correspondrait au début des activités humaines élaborées (arts, échanges commerciaux). Le chimpanzé, le gorille, le macaque rhésus et l'orang-outan ne sont pas dotés de parties clés de ce gène FOXP2, identifié et lié au langage humain.

Ce qu'il y a de fascinant, c'est que cette découverte prouve que le langage a une base génétique. Il y a 50 ans, cette hypothèse avait été avancée par le linguiste américain Noam Chomsky, mais elle avait été reçue avec scepticisme parce que rien ne permettait de la prouver. Une des raisons qui font penser que FOX P2 est bien un gène essentiel au langage normal, c'est que la protéine qu'il commande s'exprime très tôt dans le développement, dans l'embryon et dans le fœtus.


La Capacité d'organiser les choses semble dépendre directement du gène FOX P2. Un an après la découverte de ce gène, une recherche révélait que les chimpanzés n'ont pas la même forme de FOX P2 que nous : le nôtre a deux acides aminés de plus, tout juste 6 lettres de plus sur un total de plusieurs centaines de milliers de lettres. Et cela suffit! Avec la version humaine de FOX P2, on parle. Sans elle, on reste muet, c'est aussi simple que cela!

Par un savant calcul de taux de mutation, les chercheurs estiment que FOX P2 ne s'est généralisé dans l'espèce humaine que lors des derniers 50.000 ans. D'après cette conclusion, il semble que la capacité à parler a émergé relativement récemment chez les humains modernes.


La publication d'un article scientifique du Max Plank Institute, fin Mars 2004, montre le rôle du gène FoxP2 dans l'apprentissage du "langage", qui est aussi présent chez les oiseaux qui apprennent leur chants (par opposition aux oiseaux qui ont des chants génétiquement déterminés). Cette publication remet en cause la théorie précédente sur une apparition récente du langage chez l'homme.


Cela va même plus loin car il faut maintenant expliquer comment ce gène se retrouve chez les homo sapiens sapiens et pas chez les autres primates...

La structuration compliquée de certains chants suggère une relation avec la parole humaine. Les parallèles entre la parole humaine et le chant d'oiseau se fondent notamment sur l'importance des premières expériences, et sur les similitudes des mécanismes nerveux qui contrôlent la production des sons.


Aucun chercheur ne pense que, sur le plan évolutif, le chant des oiseaux soit un précurseur de la parole humaine. On suppose plutôt qu'il fournit une analogie intéressante, utile en tant qu'outil expérimental. Peter Marler de l'Université de Californie à Davies, fut un défenseur influent de ce point de vue (Marler, 1970).

Bien avant ces découvertes, Francis Crick, prix Nobel en 1962, soutenait déjà que l'ADN avait été apporté sur Terre par des "extraterrestres". C'est sa fameuse théorie de la "panspermie dirigée", mélangeant panspermie (des microbes auraient été éjectés de l'atmosphère d'une planète abritant la vie) et une "intervention extraterrestre".

La théorie de l'évolution postule que les êtres vivants se seraient complexifiés par mutations successives et dirigées, bien qu'entièrement dues au hasard. Comme cela est tout simplement impossible, la théorie est bien mise en défaut. Pour qu'il y ait création de nouvelles espèces à partir des mutations, il faudrait un tel concours de circonstances et contrevenir aux lois naturelles de telle façon qu'on tomberait dans le domaine du miracle ! La théorie de l'évolution se trouve ainsi dans l'impasse quand il s'agit d'expliquer le mimétisme des animaux ou des plantes. L'orchidée Ophrys pour ne citer qu'un exemple parmi des centaines, propose aux bourdons mâles des fleurs qui ont l'apparence exacte des bourdons femelles. Des mutations sont incapables de produire cela.

La reproduction sexuée végétale et animale est également impossible à expliquer par la théorie de l'évolution. Il faudrait que deux individus changent brutalement, au même endroit et en même temps, de façon à faire l’un un mâle, l’autre une femelle, pour que la sexualité puisse apparaître et être viable. Ce changement devrait être énorme, quand on pense aux fonctions (encore loin d'être explorées) des chromosomes X et Y chez l'homme par exemple. La sexualité ne se borne pas à l'apparition d'organes (qui eux-mêmes demandent plusieurs gènes). Elle est beaucoup plus complexe que cela et un ensemble incroyable de gènes, ayant des conséquences sur tout l'organismes, sont impliqués.

Les évolutionistes indiquent qu'il y a similitude génétique de 94% (+/-) entre le chimpanzé et l'homme, y compris des pseudogènes et des rétrovirus endogènes. Les chromosones sont de même identiques, si ce n'est la fusion de deux chromosomes primates chez le zom que l'on peut voir sur les caryotypes.

Cependant, la carte du génome du chimpanzé doit également être tracée juste comme celle de l'homme, les deux doivent être comparées et le résultat de cette comparaison doit être obtenu. Jusqu'ici, seulement la carte du gène du genre humain a été tracée. Une telle recherche n'est pas encore faite pour le chimpanzé. Une analyse d'ordre a été faite avec une méthode nommée "hybridation d'ADN" sur les ordres d'ADN qui sont corrélés avec ces protéines et seulement ces nombres limités de protéines ont été comparés. Il y a environ cent mille gènes, et donc 100 mille protéines codées par ces gènes en l'homme. Pour cette raison, il n'y a aucune base scientifique pour réclamer que tous les gènes de l'homme et du singe soient 98 % semblables seulement en raison de la similitude dans 40 sur 100,000 protéines.

D'autre part, la comparaison d'ADN effectuée sur ces 40 protéines est également controversée. Cette comparaison a été faite en 1987 par deux biologistes nommés Sibley et Ahlquist et éditée dans la périodique nommée Journal of Molecular Evolution (v.26 p. 99-1212). Cependant un autre scientifique nommé Sarich qui a examiné les données obtenues par ces deux scientifiques a conclu que la fiabilité de la méthode qu'ils ont utilisée est controversée et que les données ont été exagérément interprétées. (Sarich et al, 1989, Cladisticts 5:3-32) Dr Don Batten, un autre biologiste, a également analysé le sujet en 1996 et a conclu que la vraie cadence de similitude est 96,2% et non pas 98 % (CEN, 19(1); 21-22 décembre 1996-février 1997). Depuis d'autres sources indique une similitude de 94%.

L'ADN Humain Est Egalement Semblable à Celui du Ver, du Moustique et du Poulet! Il y a une similitude de 75 % entre les DNAs des vers de nématode et de l'homme. (New Scientist, 15 mai 1999, p.27). Les comparaisons effectuées entre les gènes de la mouche de fruit appartenant à l'espèce de Drosophile et les gènes humains ont rapporté une similitude de 60 %. Dans une étude effectuée par les chercheurs de l'Université de Cambridge, quelques protéines des animaux qui habitent la terre ont été comparées. Étonnamment, dans presque tous les échantillons, l'homme et le poulet ont été mis ensemble en tant que les parents les plus proches. Le suivant parent le plus proche était crocodile. (New Scientist v.103, 16 août 1984, p.19). Un autre exemple sur "la similitude génétique entre l'homme et le singe", est la présence de 48 chromosomes aux chimpanzés et gorilles contre 46 chromosomes à l'homme. Le nombre de chromosomes dans les pommes de terre est identique à celui de l'homme: 46.

Autre exemple : la théorie voudraient que ce ne soient que les phénotypes (ensemble des caractères visibles d'un organisme) qui soient sélectionnés par la nature : membres permettant un déplacement plus facile, organes sensoriels permettant une vie plus adaptée... Or cela ne serait possible qu'à condition de réunir deux situations non naturelles :

Que les mutations soient avantageuses, nombreuses, et toutes ensemble dirigées dans le même sens.

Que les gènes se mettent à coder pour une seule fonction bien donnée. Tel n'est pas le cas. Les caractéristiques d'un être vivant ne dépendent que rarement d'un seul gène et donc d'une seule mutation.

Chez le poulet domestique par exemple, la mutation du gène qui contrôle le développement normal des ailes entraîne des effets très néfastes sur de nombreuses autres structures : les ailes, les duvets et les reins ne se développent pas, les doigts sont soudés (syndactylie), les poumons et les sacs aériens ne se forment pas, etc. Les gènes codent pour plusieurs choses (on dit qu’ils ont une action pléiotrope).

La théorie de l'évolution, qui suppose par exemple que les membres des animaux se sont transformés petits à petit à partir d'une structure commune pour former là une aile d'oiseau, ici une patte de mammifère, ailleurs une nageoire de dauphin, ne tient donc pas compte de la réalité des faits. Les structures qu'on trouve homologues sont en fait déterminées par des systèmes génétiques non homologues. On ne peut pas, en ce qui les concerne, parler de parenté ou de descendance d’un ancêtre commun.

Il y a aussi les explosions des formes vivantes, d'emblée adaptées à leur milieu et d'emblée très diversifiées, qui ont eu lieu par le passé (comme au cambrien par exemple). Tout le monde reconnaît que des mutations ne peuvent être à l'origine de cela. Seul le très connu Stephen Jay Gould soutient cette idée et imagine qu'à ces périodes, des flux d'irradiations massives ont irradié les êtres vivants. Mais il ne convainc pas grand monde.


LA DESHOMINATION

Notre lointain cousin le singe descendrait-il de l'Homme ?

Selon le schéma classique de l'anthropologie nous avons été amibe, animalcule marin, puis petit poisson. Les poissons seraient sortis de l'eau (400 millions d'années ) pour donner naissance aux amphibiens puis aux reptiles, aux dinosaures et enfin les mammifères se seraient épanouis après la disparition des dinosaures. L'Homme serait l'aboutissement de l'évolution à partir des lémuriens, il y a quelque 65 millions d'années.

Loin de cadrer avec le schéma classique de l'évolution, tous ces éléments montrent plutôt que l'on assiste à un phénomène de déshominisation. C'est pourquoi les paléo-anthropologues ont bien du mal à établir une lignée évolutive, d'autant plus que de nombreuses espèces d'hominidés ont co-existé (pithécantropes, australopithèques et homo-habilis, puis, plus tard les néanderthaliens et les homo-sapiens). Alors le singe était-il un hominidé qui se serait mis à marcher à quatre pattes et se serait adapté à un milieu arboricole ?

Dans tous les foetus des mammifères les dents sont verticales mais elles ne le demeurent jusqu'au stade adulte SEULEMENT chez l'Homme. Comment des amphibiens auraient pu se transformer en reptiles puisque leurs oeufs sont parfaitement inadaptés au milieu aérien (en dehors du fait que l'on n'ait pas trouvé de chaînon manquant entre les deux, ce qui ne peut être retenu comme argument !).

Selon Fançois de Sarre (Centre d'Etudes et de Recherche sur la Bipédie Initiale), à partir d'une lignée de bipèdes à tête ronde, qui sont nos ancêtres directs, se développent par déshominisation de nombreux rameaux collatéraux. Beaucoup de ces primates n'ont eu qu'une existence très éphémère et disparurent sans laisser de traces.D'autres formes, comme les divers australopithèques et pithécanthropes connus se maintinrent longtemps et évoluèrent, en se déshominisant toujours davantage. Les grands singes africains ont divergé de l'Homme voici près de 5 millions d'années et après un stade hyperanthropoïde, puis australopithécoïde, ont gagné la forêt et se sont spécialisés dans la pratique de l'arboricolisme.


REPTILES ET POISSONS

L'Homme descendrait-il d'un Serpent ou d'un Poisson ?

Selon une étude qui vient de paraître, les pieds d'embryons humains se dessinant dans l'utérus montrent des liens avec ceux des poissons et des reptiles préhistoriques. La conclusion du rapport soutient la théorie que les pieds de mammifères ont évolués de manière identique à ceux des reptiliens qui, à leur tour, ont évolué comme ceux des poissons.

"Assurément il y a des parallèles clairs entre les pieds de reptiliens préhistoriques et les pieds humain" a déclaré Albert Isidro, un anthropologue à l'université autonome d’Espagne.

Isidro et son collègue Teresa Vazquez ont fait cette analyse à partir de fossiles d'un certain nombre de mammifère comme des reptiles qui ont vécu il y a 75 à 360 millions d'années. Ils ont également étudié des fossiles de poissons d'osteolepiform, qui semblent être demi-poissons et demi-reptiles. Ces poissons ont vécu il y a 400 millions d'années et ont eu des poumons, des narines et quatre ailerons localisés qui sont devenus plus tard des membres de mammifères quadrupèdes.

Dans 33 embryons humains, les scientifiques ont observé le contour d'une extrémité inférieure sous forme d'aileron, semblable à celle de osteolepiform. Pendant que l'embryon continuait à se développer, les chercheurs ont concentré leur attention sur deux os du pied : l'os calcaneous, ou du talon, et le talus, qui se repose entre le talon et la jambe inférieure. À 54 jours de gestation, ces deux os se reposent à côté l'un de l'autre comme chez les reptiliens, qui ont vécu il y a 260 millions d'années. Ces reptiles avaient des dents et des dispositifs mammifères. À huit semaines de gestation, les chercheurs ont trouvé sur deux os embryonnaires du pied des ressemblances avec les dinosaures végétariens de Diademodon. "Nous pouvons dire (à ce stade) que l'embryon est à mi-chemin entre les reptiles et les mammifères" a déclaré le chercheur Isidro.

H. Richard, directeur de géologie sédimentaire au National Science Fondation, a indiqué, "Ces découvertes passionnantes fournissent les pierres de Rosette pour comprendre une étape importante de notre évolution".
(Source : Discoverychannel)

D'autres chercheurs pensent que l'homme pourrait descendre des poissons ! Alister Hardy, un biologiste marin, a suggéré en 1930 que l'évolution de l'Homo sapiens, dans le passé lointain, avait ramifiée en deux lignées, l'une terrestre, ce qui porterait le développement de sapiens modernes Homo, et un port de plaisance, ce qui aurait conduit au développement de ce qu'on appelle " singe aquatique ", ou des " humanoïdes aquatiques ".


L'HOMME OUBLIE

Des Blancs Africains et le Mystère du Troisième Homme

Les plus anciennes traces de pas en Europe viennent d'être mises au jour à Happisburgh sur la côte Est de l'Angleterre. Elles datent de 800 000 ans. Ce genre de découverte est exceptionnel. Il n'existe que trois sites plus anciens avec des empreintes, tous situés en Afrique. Les traces de Laetoli en Tanzanie, découvertes en 1979, ont sans doute été réalisées par des australopithèques il y a 3,7 millions d'années. Quant aux deux autres sites, ils sont au Kenya et datent de 1,5 million d'années (le dernier a été mis au jour en 2009).

Rien n'est sûr avec nos technocrates et nos chercheurs illuminati, mais d'après des anthropologues, l'homme « blanc » existe depuis peu. Leur étude, présentée lors de la réunion annuelle des anthropologues américains le 26 mars, montre que l'homme à la peau blanche n'existe que depuis 8.000 ans. Une étude de biologistes parue en février montrait déjà qu'une population importante venant du nord de la mer Baltique était arrivée en Europe des bergers ayant vécu en Europe il y a 8 000 ans jusqu'il y a 3 000 ans.

En 2014, des chercheurs ont réussi l'exploit de décrypter les gènes d'un chasseur-cueilleur qui vivait il y a 7000 ans. Grâce à une analyse fine de son ADN et à une reconstitution faciale à partir de son crâne, les chercheurs ont pu établir un véritable portrait-robot de cet homme préhistorique. Et en couleur puisque ses gènes ont parlé: il devait avoir la peau foncée, les cheveux bruns et les yeux bleus.

Les chercheurs ont réussi à obtenir la séquence ADN quasi complète de Brana-1 (son appellation) à partir d'une dent très bien conservée. Il avait été trouvé en 2006 dans la grotte de La Brana-Arintero, dans la province de Leon, en compagnie d'un deuxième squelette masculin. Premier résultat des analyses, ces chasseurs-cueilleurs ibériques étaient génétiquement éloignés des populations européennes actuelles. Mais ils étaient cependant plus proches des Européens du Nord (Suédois ou Finlandais par exemple).

Les chercheurs ont également comparé l'ADN séquencé de Brana-1 à d'autres ADN anciens, comme celui d'un fossile humain vieux de 23.000 ans, découvert en Sibérie, près du lac Baïkal. « Il y a clairement une signature génétique commune entre eux», estime Carles Lalueza-Fox. «Ce qui montre qu'il y a une continuité génétique dans ce laps de temps entre l'Eurasie occidentale et l'Eurasie centrale. »

Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/01/27/01008-20140127ARTFIG00497-un-homme-prehistorique-a-la-peau-foncee-et-aux-yeux-bleus.php

Le fossile Kostenki 14 du nom de la localité de Russie occidentale où il a été découvert a été daté entre 38 700 et 36 200 années avant notre ère, donc avant la période glaciaire dite du Würm. Cette période glaciaire du Würm a été traversée par des épisodes plus chauds qui ont donc modulé l’occupation humaine dans ce site de Kostenki. Ceci prouve que l’homme moderne a survécu à la dernière grande glaciation et qu’il n’a cessé d’occuper une grande partie de l’Europe alors que l’homme de Neandertal avait occupé ces mêmes lieux et les occupait encore.

Le séquençage du génome de l’homme de Kostenki est donc l’un des plus anciens d’hommes modernes avec celui de l’adolescent de Mal’ta datant de 24 000 ans et découvert près du lac Baïkal. L’ADN du garçon de Mal’ta présente des homologies très étroites avec celui de l’homme de Kostenki.

Le garçon de Mal’ta est plus proche de l’homme de Kostenki que des hommes modernes qui ont atteint l’Asie de l’Est. Les Eurasiens se sont donc dispersé sur cet immense territoire en au moins trois populations distinctes avant la glaciation du Würm c’est-à-dire avant 3 6000 ans : les Eurasiens de l’ouest (Kostenki), les Asiatiques de l’Est et un troisième homme mystérieux, tous trois issus originellement d’Afrique mais dont la différenciation constitua les traits uniques de leurs descendants non africains.

Cette différenciation eut lieu pourtant après une certaine hybridation avec les hommes de Neandertal qui étaient les premiers occupants des lieux. Cette méta-population en terme spatial occupa donc l’Eurasie pendant au moins 30 000 ans, se mélangea puis se fragmenta à nouveau à l’occasion des périodes glaciaires.

Le génome de Kostenki contient un petit pourcentage de gènes neandertaliens comme d’ailleurs celui du garçon de Mal’ta, ce qui prouve que l’Homme moderne se mélangea très tôt avec l’homme de Neandertal. Cet événement a pu être daté par les techniques de « datation » génétique consistant à quantifier les SNPs (single nucleotide polymorphism) et ce croisement entre l’homme de Neandertal et l’homme moderne eut lieu il y a 54000 ans c’est-à-dire avant que les sous-groupes de populations eurasiennes se séparent. Ce résultat signifie que les Eurasiens, depuis la Scandinavie à la Chine et les Amériques ont tous un petit élément d’information génétique provenant de l’homme de Neandertal !

Cette récente étude sur le génome de l’homme de Kostenki montre également un fait tout à fait nouveau et troublant, la présence d’un troisième homme dans cette saga de nos ancêtres très lointains. L’ADN de l’homme de Kostenki renferme une petite séquence que l’on retrouve aujourd’hui chez des habitants du Moyen-Orient, les descendants de ces agriculteurs qui essaimèrent en Europe il y a 8 000 ans, mais l’homme de Kostenki a eu des contacts avec ces peuples 28 000 années auparavant !

Ces études montrent que le mélange homme moderne-Neandertal ne se reproduisit plus jamais ensuite alors que ces « cousins » cohabitèrent encore plus de 10 000 ans sur les mêmes territoires. C’est une sorte de mystère qui ne sera peut-être jamais élucidé.

Source : https://jacqueshenry.wordpress.com/category/paleoanthropologie/


UNE FUSION DES DEUX RACES

Depuis 120 000 ans Homo neanderthalensis s'est propagé à travers l'Europe et au Moyen-Orient. Si la majorité des scientifiques sont d'accord sur le fait que la densité de population était faible, le nombre de néandertaliens présents fait toujours l'objet de discussions. Si, selon une étude américaine, la population européenne des néandertaliens est estimée à 15 0000 individus, d'autres anthropologues comme Bruno Maureilles estiment que ces chiffres sont sous-estimés.

En 10 000 ans il va progressivement « lâcher du terrain » pour finalement disparaître et laisser Sapiens maître des lieux. Les hypothèses pour expliquer cette disparition sont également multiples.Une hypothèse qui a le mérite de la simplicité : Néandertal n'a pas disparu, il s'est juste mélangé avec Sapiens. De manière plus simple : les néandertaliens et les Sapiens auraient été suffisamment proches pour se reproduire et mélanger leurs gênes. Nous serions donc tous, un peu, les enfants de Néandertal et Sapiens.




Cette hypothèse restait en suspend jusqu'aux récents progrès de la génétique. En 2008 les études de l'ADN mitochondrial de Néandertal et du nôtre indiquaient que nous n'avions décidément rien à voir avec eux... Mais en 2010 le même organisme (l'Institut Max Planck en Allemagne) étudiant cette fois l'ADN nucléaire démontre que nous partageons avec Néandertal 4% de notre génome... Par alleurs cette dernière étude montre que le flux génétique a dû se produire il y a 100 000 ans au Moyen-Orient.

Si effectivement nous avons du Néandertal en nous, rien ne prouve que lors de la disparition des néandertaliens nos deux espèces continuaient de se mélanger.... Et dans tous les cas cela ne peut être la cause de son extinction.

Source : http://www.hominides.com/html/dossiers/disparition_neanderthal.php

Jusqu'ici, les découvertes archéologiques indiquaient une disparition de Néandertal du continent européen il y a environ 40.000 ans, peu après l'arrivée de son « cousin » Homo Sapiens (à environ -45.000 ans). Sans qu'aucun indice ne trahisse une cohabitation entre ces deux espèces humaines.

EN 2020, la découverte de l'équipe d'archéologues et paléoanthropologues menée par Ludovic Slimak, chercheur CNRS à l'Université de Toulouse, repousse l'arrivée d'Homo Sapiens en Europe occidentale à il y a environ 54.000 ans. Une conclusion révolutionnaire d'une nouvelle étude menée dans une grotte de la Drôme. Homo Sapiens et Néandertal auraient coexisté sur ce territoire. L'Homo Sapiens est arrivé en Europe bien plus tôt qu'on ne le pensait !


LA THEORIE DE TOBA

Selon cette théorie, les humains, après Toba, auraient à nouveau rayonné lorsque le climat et d'autres facteurs redevinrent favorables. Partant de l'Afrique, ils migrèrent vers l'Indochine et l'Australie et, plus tard, vers le Croissant fertile et le Moyen-Orient. Les routes migratoires créèrent des foyers de peuplement de l'homme moderne en Ouzbékistan, Afghanistan et Inde. Les divergences de couleur de peau apparurent, dues à des niveaux variés de mélanine adaptés aux variations locales de l'intensité des rayons UV. L'Europe s'est ensuite peuplée par des flux migratoires venus d'Asie centrale à la fin du dernier âge glaciaire au fur et à mesure que les conditions climatiques devenaient plus clémentes.

À l'appui de la théorie d'une « génération de Toba » et d'une origine commune relativement récente, on notera l'unité culturelle humaine que l'on observe au travers de l'analyse des langues, des cosmogonies humaines et de ses mythes fondateurs. Toutes les langues auraient une origine commune, ce que tend à confirmer l'étude des mythes humains, où l'on retrouve des thèmes analogues, des archétypes fondant les structures morales des cultures.

À l'encontre de cette théorie, de récentes découvertes archéologiques dans le sud de l'Inde à Jwalapuram (en) semblent montrer que l'activité humaine n'a pas été si perturbée pendant cette période. Cinq cents outils de pierre montrant une continuité des techniques traditionnelles y ont été découverts, ce qui tendrait à démontrer qu'il n'y a pas eu d'extinction. Les récentes analyses paléoclimatiques menées dans les sédiments du lac Malawi infirment aussi l'idée d'une catastrophe climatique durable affectant l'Afrique orientale.

Cependant la polémique est très loin d'être tranchée, notamment à cause de difficultés à dater précisément la catastrophe et les restes fossiles ou d'outils découverts, l'étude des pollens montre bien un changement de la flore, synonyme de changement climatique.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_catastrophe_de_Toba


EFFET TOBA

La première phase de peuplement selon le modèle « Out of Africa » et le mont Toba et son éruption il y a 73 000 ans est un élément clé pour comprendre la voie de dispersion des hommes à la conquête du monde. Les données de la génétique donnent de façon consistante une date autour de 70 000 ans pour la dernière vague de peuplement de l'Afrique. Avec la génétique nous savons que tous les hommes, hors d'Afrique, sont porteurs de la mutation M168 portée par le chromosome Y. C'est ce groupe porteur de cette mutation qui serait sorti d'Afrique il y a environ 70 000 ans.


Ces hommes sortent par la corne de l'Afrique et une « pause » dans la péninsule arabique est envisagée. De là une route costale, sans doute sur des pirogues, permet de longer les côtes de l'Inde jusqu'à l'Indonésie.

Mais l’étude du groupe R1b probablement proches de R1a réservait une surprise de taille. La présence au moyen orient des premiers R1b est bien établie, la surprise a été une branche africaine, un rameau ancien caractérisé par une mutation spécifique (V88) ; ils ne sont donc pas des descendants de colons européens.


Il y a une scission (ancienne) au sein du groupe R1b primitif entre une branche V88 qui évolue ensuite en Afrique, mais pas seulement et on trouve des V88 dans plusieurs lignées sémitiques. Les Arméniens ont une forte proportion de ces R1b (marqueur L23). La zone V88 a une certaine ressemblance avec la zone de diffusion des langues Chadiques, un groupe des langues Afro-asiatiques, donc pas indo-européen.

Le groupe R1b viendrait d’Anatolie, mais on ne sait pas si le passage vers les Balkans s’est fait via l’Anatolie ou via le Caucase. Il est certains que vers 3500 av. JC (il y a 5500 ans) une branche de R1b L23+, c'est-à-dire porteurs du marqueur L23 , apparaissent en Europe de l’Est et leur arrivée est liée semble-t-il au travail du cuivre.




La conquête du groupe R1b correspond à la culture des vases Campaniformes qui se développe à partir de l’ouest de l’Europe dès 2800 av. JC au Portugal. Les R1b ont trouvé un moyen de contourner et d’aborder l’Europe par l’ouest. Un passage possible est : Italie du nord, Corse, Sardaigne, côte d’Afrique du nord puis sud de la péninsule ibérique par petites embarcations.

Source : http://www.chezdidier.org/


AUSTRALIA

D'après le scénario, largement accepté, l'Afrique orientale serait le berceau d'Homo sapiens, celui-ci serait sorti de ce continent pour, petit à petit, gagner les autres. Sapiens arrive en Europe il y a environ 45.000 à 50.000 ans. Mais les dernières études montrent que les Aborigènes seraient arrivés en Australie bien plus tôt, entre - 62.000 et - 75.000 ans.

C'est donc le premier groupe à avoir un " succès " et à être parvenu à survivre jusqu'à aujourd'hui estime le chercheur Ludovic Orlando. On ne peut trancher formellement sur Y a-t-il eu d'autres vagues de peuplement plus tardif, mais il est sûr que les Aborigènes d'Australie sont issus d'une migration différente de celle qui a donné naissance aux Asiatiques modernes.




Il faut savoir qu'il y a 60 000 ou 70.000 ans, la géographie terrestre était un peu différente de celle que nous connaissons. Le niveau des mers était beaucoup plus bas. L'Australie et la Nouvelle-Guinée étaient réunies et un bras de mer d'environ 80 km séparait l'Australie du continent asiatique par Bornéo. Une distance encore importante mais pas insurmontable pour ces hommes épris de conquête.

Des résultats scientifiques confirment ce que nous savions déjà avec certitude, le lien qui existe entre les peuples Aborigènes d'Australie et de Mélanésie avec l'Afrique. Selon la théorie officielle, comme tous les peuples, ils viennent d'une fraction d'Africain qui aurait quitté il y a quelques milliers d'années l'Afrique, pour migrer vers les terres situées dans le pacifique.

Dans l'étude publiée dans le " Proceedings of the National Academy of Sciences " par le professeur Peter Forster, il est démontré que l'ADN prélevé sur un groupe d'Aborigènes et de Mélanésiens leur confère un ancêtre commun. Le séquençage du génome de l'Aborigène australien permet de déterminer que l'Asie de l'Est a été peuplée par plusieurs vagues migratoires successives et non en une seule migration, une question qui était jusqu'ici controversée. Les chercheurs ont pu comparer le génome aborigène séquencé avec soixante-dix-neuf autres génomes d'Asiatiques, d'Européens et d'Africains modernes, comparaison qui n'a montré aucun apport génétique européen ou asiatique.

Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/09/27/01008-20110927ARTFIG00862-les-aborigenes-doyens-du-monde.php


CONCLUSION

L'Homme est issu d'une lignée très ancienne et les paléontologues ont mis à jour les hominidés qui ont divergé par déshominisation. Cela expliquerait pourquoi nous retrouvons des dessins d'hommes avec des dinosaures et des objets datant de 300 Millions d'années !

Voir : Fossiles et empreintes / Découvertes impossibles / Figurines D'Acambaro / Les pierres d'Ica

La théorie de l'évolution est de plus en plus remise en question. Les mutations en sont un exemple d'incohérence, mais les autres mécanismes supposés sont eux aussi critiqués. Nous nous orientons donc vers une remise en question de nos connaissances. Mais n'est-ce pas ça la science : être prêt à mettre de côté nos hypothèses quand elles s'avèrent fausses, pour en chercher d'autres, aussi dernièrement plusieurs hypothèses sont apparues :

L'une émane de Jean Chaline, paléontologue, Laurent Nottale, astrophysicien, et Pierre Grou, économiste. Elle remet en cause le dieu hasard, en le remplaçant par une " loi mathématique fractale ".

Une autre est venue de la paléontologue Anne Dambricourt-Malassé. Elle remet en cause l'évolution de l'homme par adaptation progressive à un nouvel environnement, après avoir mis en évidence une " bio-dynamique craniofaciale ". Cette dynamique serait le moteur de l'évolution.

L'origine " REPTILE " ou " AQUATIQUE " de l'homme.

L'origine " Extra-terrestre" de l'homme (mutation, hybridation).



SOURCES ET LIENS






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