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Nous sommes dans la protohistoire, les
Cimmériens étaient un peuple cavalier nomade
initialement signalé dans la steppe pontique, au nord
du Pont Euxin (aujourd'hui la mer Noire), comme ce sera
aussi le cas, après eux des SCYTHES et les
autres qui viennent après. C'est un peuple
indo-européen de l'Antiquité, installé
en Tauride, et sur le pourtour de la mer d'Azov, avant de se
disséminer aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.
sur tout le pourtour du Pont Euxin, en Asie mineure, dans
les Balkans et dans le bassin du Danube. |
Dans l'Antiquité, la
Chersonèse (« presqu'île » en grec)
désigne la CRIMEE. Les Cimmériens s'y
sont installés vraisemblablement dès 1200 av.
J.-C., dans le territoire qu'Hérodote appelle le
« Bosphore cimmérien ». Vraisemblablement
en raison du climat de la période, les Grecs de
l'Antiquité les disaient « Peuples de la Nuit
»10. Homère écrit que leur pays est
« couvert de nuées et de brumes » que
« les rayons du soleil ne percent jamais ». |
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Le peuple des SCYTHES , est un ensemble de peuples indo-européens d'Eurasie en grande partie nomades et parlant des langues iraniennes. Ces personnes vivaient principalement dans la région connue sous le nom de SCYTHIE, qui comprend aujourd'hui les steppes eurasiennes du Kazakhstan, les steppes russes des régions de Sibérie, d'Oural, de Volga et du Sud, et l'est de l'Ukraine . Ils sadonnaient à une forme de chamanisme primitif, telle que pratiquée par leurs voisins de la steppe. Les SCYTHES sont parmi les premiers peuples à maîtriser la guerre à cheval. |
Apparentés aux SCYTHES,
à lest sont installés les
SARMATES, les MASSAGETES et les
SAKAS. Les SCYTHES sont difficiles à
contenir, ce sont des envahisseurs et ils franchissent
souvent les frontières des empires sur leurs routes.
Vers 520, Cyrus le Grand (dit Cyrus II), roi des Perses est
vaincu par Tomyris la reine des MASSAGETES, selon
Hérodote, il est tué lors d'une bataille qui a
lieu sur l'Oxus (un fleuve d'Asie centrale). |
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Les SARMATES sont
signalés à l'origine entre les fleuves
Tanaïs et Daïkos (actuellement le Don et l'Oural).
Le nom de SAUROMATES,
employé par Hérodote, pourrait provenir du
grec SAUROS,
le « LEZARD
» par allusion à leurs armures à
écailles, mais cette interprétation est
contestée. À l'époque romaine, la
célèbre cavalerie lourde SARMATE
témoigne de l'importance de la culture
guerrière de ce peuple. Ils se distinguent, notamment
des CELTES, par leur goût pour la chair, le
sang de cheval et pour le lait de jument. |
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(bas-relief de la colonne de Trajan représentant un épisode de la guerre des Daces) |
L'historien Oleg Troubatchev rapproche
le nom SARMATES du mythe des AMAZONES, cette
théorie semble être bancale et une
mystification, bien que chez les SCYTHES, le
rôle des femmes est important daprès
Hérodote, les femmes SARMATES suivaient leurs
maris à la chasse et à la guerre, et
s'habillaient comme eux. Il a vraiment existé des
divinités féminines montrant leurs seins et
cela un peu partout (symbole féminin, ou de
fertilité), mais on a jamais retrouvé la trace
de ces femmes guerrières avec un sein à
l'air. |
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Dans la période romaine,
certains groupes de SARMATES obtiennent de Rome le
statut de fédérés (alliés dans
l'empire) pour protéger les camps de la voie Agrippa
sur l'axe Rome-Boulogne-sur-Mer. Entre 200 et 300, une
partie des SARMATES est soumise par les GOTHS
qui arrivent par le Nord de l'Europe dont le le Royaume se
prolonge jusque vers le début du VIIIe siècle.
Au IVe siècle, les principaux groupes SARMATES
sont alors les Roxolans et les Iazyges de Pannonie, à
la frontière romaine, et les Alains d'Ukraine et de
Russie méridionale, voisins des OSTROGOTHS (de
la Pologne jusqu'à la Mer Noire) et des
TAÏFALES (un ensemble de tribus
germaniques). |
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Durant la phase ultime de son
règne, (vers 330), l'empereur Constantin consolide
les limes, le long du Rhin et du Danube et obtient
d'importants succès militaires qui le mènent
à contrôler d'importantes parties des
territoires anciennement romains abandonnés sous
Gallien et Aurélien de l'Alémanie à la
SARMATIE et à la GOTHIE, mais il ne
contrôle pas toute la SARMATIE toujours entre
les mains des nomades de la steppe. |
Les SCYTHES tardifs, et
après eux les SARMATES et les ALAINS,
manifesteront une grande aptitude à la
sédentarisation et même à la vie
urbaine, par choix ou (plus souvent) sous la pression des
circonstances. Le fameux « or des Scythes », mais
aussi les objets en matériaux périssables
découverts dans les « kourganes gelés
» de lAltaï, permettent de se
représenter le luxe dont bénéficiaient
les aristocraties tribales, et le relatif confort de la vie
quotidienne. |
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Avec la sédentarisation et un
brassage éthnique important, il n'était pas
rare de trouver des SCYTHES roux et des blonds. Zhang
Qian, un envoyé et explorateur de la dynastie des
Han, décrit les SAI (Scythes) comme
étant blonds avec les yeux bleus. A la fin du IIe
siècle, le théologien chrétien
Clément d'Alexandrie écrit que les
SCYTHES sont blonds. |
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Au VIIe siècle av. J.-C., les
SCYTHES traversent le Caucase et attaquent
fréquemment le Moyen-Orient avec les
Cimmériens, jouant un rôle important dans les
développements politiques de la région. Vers
650 / 630, les SCYTHES ont brièvement
dominé les Mèdes du plateau iranien
occidental. Après avoir perdu le contrôle de la
Médie, ils continuent à intervenir dans les
affaires du Moyen-Orient, jouant un rôle de premier
plan dans la destruction de l'empire assyrien dans le sac de
Ninive en 612. Les SCYTHES s'engagent ensuite dans de
fréquents conflits avec l'Empire
achéménide et subissent une défaite
majeure face au royaume de Macédoine au IVe
siècle av. J.-C. Ils sont par la suite
progressivement conquis par les SARMATES, un peuple
iranien apparenté vivant plus à l'Est. |
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Le nom ASHKENAZE est
tiré de la Bible hébraïque désigne
également la SCYTHIE. Dans la Table des
peuples, ASHKENAZE est lun des descendants de
Japhet, lui-même fils de Noé. Le Talmud de
Babylone identifie Gomer, le père d'ASHKENAZE,
à Germania. Dans ce contexte, il s'agit cependant
d'une région située au nord de la Syrie,
cependant selon le talmudiste Rachi le nom désigne la
langue allemande. |
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D'après une représentation sur un vase en or du kourgane de Koul-Oba (Crimée). |
Le terme hébreu
ASHKENAZE (ou les Ashkenazims) est mentionné
en Jérémie 51:27, il venait du nom persan des
SCYTHES c'est à dire ASHKOUZA ou encore
de l'assyrien ASHGOUZAI, terme qui sappliquait
également aux SCYTHES et
SKUTHAI chez les Grecs. Des tablettes
cunéiformes font état dune alliance
conclue entre ce peuple et les Mannaï à
loccasion dune révolte fomentée
contre lAssyrie au VIIe siècle avant notre
ère. Juste avant que Jérémie ne
commence à prophétiser, les SCYTHES
auraient traversé le pays de Juda pour se rendre en
Égypte et pour en revenir, sans causer aucun
dommage. |
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Les chercheurs
généticiens ont comparé deux
modèles génétiques d'ascendance juive
européenne représentant une origine mixte
khazare-européenne-moyen-orientale et unique du
Moyen-Orient. Les populations contemporaines ont
été utilisées comme substituts des
anciens KHAZARS et Judéens, et leur
parenté avec les juifs européens a
été comparée sur un ensemble complet
d'analyses génétiques. |
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Lhistoire des Juifs en Galicie
(Galitzianer yide en yiddisch) est celle des Juifs
ASHKENAZES originaires de Galicie, région qui
sétend aujourdhui de la Pologne
méridionale à lUkraine occidentale. Sa
capitale était la ville de Leopolis, autrement
appelée Lemberg (en allemand) ou Lwów (nom
polonais): lactuelle Lviv (ukrainien). |
En janvier 2013, paraît dans la
revue britannique Genome Biology and Evolution une
étude conduite par Eran Elhaik,
généticien à lUniversité
Johns-Hopkins, qui va dans le sens de l'«
hypothèse khazare ». En juin 2014, Shaul
Stampfer, professeur à l'Université
hébraïque de Jérusalem, publie un article
concluant que la conversion d'un groupe de KHAZARS
conduit par un roi est une légende dépourvue
de base factuelle. |
Les KHAZARS
n'étaient donc pas des juifs à
l'origine et encore moins des sémites, le
judaïsme s'affirma définitivement comme la
religion officielle de la Khazarie avec l'arrivée au
pouvoir du descendant de Boulan, Obadiah, qui devint le
premier roi, le bek des KHAZARS. |
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Après un âge noir en Europe, les Vikings Varègues arrivent par le Nord et vont conquérir ces terres jusqu'à la Mer Noire et les contrées avoisinant la mer Caspienne, principalement pour établir des routes commerciales avec la Grèce et Byzance, c'est le commencement des empires de Russie (la Rus' de Kiev fut officiellement fondée par Oleg le Sage aux alentours de lan 880). |
La religion musulmane s'installe avec
les Ottomans et la créattion du " Khanat de
Crimée " (le nom originel était Qirim Yurtu)
de 1441 à 1783. Allié aux Ottomans, les
TATARS de Crimée forment une population
dorigine Turque vivant dans la péninsule de
Crimée et lactuelle Ukraine. De Khazarie, au
VIIIe siècle, ces peuples païens nomades seront
assimilés à l'empire Ottoman que
récupère la Russie (dont les ukrainiens) vers
la fin du XVIIIe siècle. |
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Les régions où se
développa la nationalité ukrainienne à
partir des xiiie-xive siècles ont fait partie de
l'État de KIEV (ixe-xiie siècles) dont
l'ensemble des territoires formait la ROUS, la «
terre russe ». Ces régions constituent
après le démembrement de l'État de
KIEV au xiie siècle les principautés de
KIEV, de Galicie et de Volhynie sur la rive droite du
Dniepr, celles de Pereïaslav, Tchernigov et
Novgorod-Severski sur la rive gauche. |
Dans ces régions marginales,
trois courants colonisateurs se rencontrent, celui des
Slaves de l'Est que l'afflux des réfugiés
vient renforcer, celui des Polonais et celui des Hongrois,
maîtres du versant méridional des Carpates et
qui s'emparent au xie siècle de la Transcarpatie (qui
portera le nom d'Ukraine subcarpatique). La Galicie,
réunie à la Volhynie en 1199, recueille une
bonne partie de l'élite de la société
kievienne et connaît un grand essor. |
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Avant une conversion au judaïsme,
les SCYTHES pratiquaient la sorcellerie et le
chamanisme, comme les HUNS plus tard, ils adoraient
le feu ainsi quune déesse-mère, la
déesse HESTIA ((Deutéronome 18:10-12),
puis ils prennent aussi ZEUS (Jupiter le père)
et GE (Gaia pour la Terre). |
Lorsquelle était
représentée, cétait en habit de
matrone, vêtue de la stola, tenant de la main droite
un flambeau ou une lampe, ou une patère, vase
à deux anses, appelé capeduncula, quelquefois
aussi un palladium ou une petite Victoire. Parfois, au lieu
de la patère, elle tient une haste, javelot sans fer,
ou une corne dabondance. Elle est parfois
représentée avec l'âne et la torche.
C'est aussi ldéesse de la pudeur, de la famille avec
le foyer familial comme civique, l'âne et la torche.
et un culte du phallus. Avec sa TORCHE à la
main comme la Statue
de la Liberté car quand
des hommes allaient fonder une colonie, ils emportaient le
feu sacré avec eux. |
HESTIA n'est pas la Vierge
Mère, la comparaison avec le monde indien permet de
comprendre que le Feu a été conçu
anciennement comme fils de mères et nourrices
virginales. Ce sont ces figures qui expliquent la
virginité d'HESTIA et le fait que des jeunes
filles sont affectées à l'entretien du feu
perpétuel de VESTA qui n'est qualifiée
de Vierge que tardivement par assimilation à
HESTIA. Comme le jeune homme GANYMEDE (avatar
du verseau), on la trouve sur des représentations
servant de l'eau au maître du foyer (ou du harem),
c'est à dire à ZEUS. Elle est
peut-être un avatar de ISIS (Aset), la jeune
femme chez les égyptiens. |
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Certains sont davis que le " PAYS DE MAGOG " dont il est question dans les chapitres 38 et 39 du livre dÉzékiel fait référence aux tribus SCYTHES. Nous ne savons pas comment ils disparaissent exactement, mais certains pensent que, ramollis par leur goût de lopulence, ils sont tombés devant un nouveau peuple asiatique nomade, les SARMATES, aux Ier et IIe siècles avant notre ère, d'autres penses qu'ils sont les anciens peuple d'Asie désormais ASHKENAZ d'Ukraine et de Crimée, après une migration et la conversion au judaïsme par le roi des KHAZARS. |
MAGOG apparaît 5 fois
dans la Bible et 2 fois dans le Coran. Ce nom désigne
soit une personne, soit une peuplade, soit une
réalité géographique (pays ou ville) ou
encore un système satanique. GOG serait donc
un nom de personne ou de peuplade et MAGOG un nom de
lieu. Le texte est énigmatique, mais les noms
semblent liés à une bataille contre les Juifs
qui annoncera la venue du Messie. Dans le livre
d'Ézéchiel, les peuplades païennes
MAGOG vivent « au nord du Monde », et
représentent métaphoriquement les forces du
Mal. Dans le livre de la Genèse et le premier livre
des Chroniques, MAGOG désigne un des sept fils
de Japhet, fils de Noé. Les fils de Japhet sont
souvent associés avec lAsie mineure. |
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Ils sont aussi connus sous le nom de
Yajouj et Majouj dans la religion islamique. Ce sont deux
peuples apparaissant comme un signe apocalyptique de la
sourate 18 (La caverne). À partir du VIIIe
siècle avec la menace grandissante que
représentaient les Turcs à lest, divers
écrits dauteurs musulmans assimilèrent
les Turcs aux GOG et MAGOG décrit dans
le Coran. La localisation estessentielle pour les auteurs
musulmans de lépoque médiévale.
Certains localisent MAGOG à
lextrême nord dans les terres
inhabitées. |