Le 13 octobre 1917, malgré la pluie, la foule était au nombre de 50.000 à 60.000 personnes! Certains étaient venu de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, le mois précédent. |
Pour la première fois, la mère de Lucie pensa au drame qui pourrait survenir si le miracle du Ciel ne se produirait pas!, tandis que les parents de François et de Jacinthe, eux, avaient une grande confiance sur les promesses de la Sainte Vierge; quant aux enfants, ils ne se troublaient pas du tout devant une si imposante foule. Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent. |
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens à cause que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge était à l'heure! En effet, le gouvernement de l'époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire; mais le Ciel n'a que faire de l'heure des hommes!... à l'heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne-vert. |
Pendant qu'Elle s'entretenait avec la
petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour
du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva
dans l'air pour finalement disparaître. Notre-Dame
s'élevait et le reflet de la lumière qui se
dégageait d'Elle se projeta sur le soleil.
kilomètres de Fatima. C'est à ce moment qu'une
bonne partie de la foule put contempler la danse du soleil:
la pluie cessa soudainement et les nuages se
dispersèrent brusquement, laissant apparaître
un ciel clair. La foule put alors regarder directement le
soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans
être aucunement incommodé. |
En effet, le soleil, conservant son
mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se
détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la
foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes
s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au
grand soulagement de tous. A la stupéfaction
générale, la foule put constater que leurs
vêtements, trempés par la pluie quelques
minutes auparavant, étaient complètement secs!
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«II pleuvait encore, vers 13 heures, lorsque les trois enfants arrivèrent, à lendroit où avaient eu lieu les apparitions. Vers 13h30 là où se trouvèrent les enfants, une colonne de fumée, déliée, ténue et bleutée, qui monta droit jusqu 'à deux mètres peut-être et s'évanouit à cette hauteur. Le phénomène se dissipa au bout de quelques secondes puis se reproduisit une deuxième fois, et une troisième fois. Il n'y avait pas de feu, puis vers 14h00 la foule dirigea le regard vers le ciel, en direction du Soleil qui avait rompu la dense couche de nuages, je me tournai vers cet "aimant" qui attirait tous les yeux et je pus le voir semblable à un disque au bord net et à larête vive, lumineux et brillant, mais sans fatigue pour les yeux. Il apparaissait comme un disque plat et poli, taillé de nacre d'une coquille. Il ne ressemblait pas non plus à un soleil contemplé à travers le brouillard, il n'y en avait pas à ce moment-là, car il n 'était ni obscurci, ni diffus, ni voilé, il se dessinait nettement avec un bord taillé en arête comme une planche à jeux. Ce disque nacré avait le vertige du mouvement [rotation sur soi-même]. Ce n'était pas simplement le scintillement d'un astre plein de vie, il tournait sur lui-même à une grande vitesse. De nouveau, on entendit une clameur de la foule, comme un grand cri d'angoisse, conservant la rapidité de sa rotation, le Soleil se détache du firmament, et, rouge sang, avance vers la Terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son immense masse ignée. Ce furent des secondes terrifiantes. M'occupant de fixer ce Soleil, je remarquai que tout s'obscurcissait autour de moi. Je regardai ce qui était près, puis j'allongeai la vue jusqu'à lextrême horizon, et je vis tout couleur d'améthyste. Les objets, le ciel et la couche atmosphérique avaient tous la même couleur. Un grand chêne violacé qui s'élevait devant moi, lançait sur le sol une ombre épaisse. A d'autres il incombe d'expliquer ceci.» |
D'autres documents officiels de
témoignages permettent d'affirmer que ce grand disque
volant fut aperçu par des personnes se situant
à 4 et 5 kilomètres de là et qui ne
partageaient nullement les émotions et les attentes
de la foule sur place à la Cova de Iria : |
SOURCES ET LIENS |
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