NOSTRADAMUS
Le prophète le plus prolifique et le plus médiatisé de ce millénaire

Michel de Nostredame, qu'on appellera Nostradamus, a sans conteste était le plus grand visionnaire du millénaire. Il s'inspira pour écrire ses centuries., de méthodes kabbalistique, d'astrologie, de tradition judaïque, des prophéties de Jean de Jérusalem, mais aussi de livres de magie et de prophéties grecques. Ses prédictions s'étendent de l'an 1555 à 3797 après J.C. ! Elles sont composés sous forme de centuries., elles-même composées de quatrains.


Lorsque commencera l'an mille qui vient après l'an mille,
L'homme aura peuplé les cieux et la terre et les mers de ses créatures.


Nostradamus fut, sans aucun doute, le prophète le plus prolifique et le plus médiatisé de ce millénaire. A l'exception de la Bible, les 942 quatrains des Centuries ont fait couler plus d'encre que les prophéties de tous les autres prophètes réunis. Il fut, d'abord et avant tout, un médecin dévoué et compatissant dont les connaissances allaient bien au-delà de celles de son temps.


Michel de Nostredame (Nostradamus) naquit à St. Rémi de Provence, le 14 décembre, 1503. D'origine juive, selon les biographes, les parents de Nostradamus s'étaient établis en Provence sous le règne de René le Bon, dont la tolérance était alors légendaire.

Le grand-père de Nostradamus, Pierre de Nostredame, médecin personnel de Jean, fils du duc de Lorraine, avait une florissante pratique dans la ville d’Arles, et ceci jusqu'au jour où les pharmaciens de la ville découvrirent qu'il concoctait ses propres remèdes, de beaucoup plus efficaces que les potions qu'ils donnaient à leurs propres patients.

Chassé de la ville, le médecin suivit son maître à travers l'Europe, mais la mort de celui-ci, empoisonné à Barcelonne, le ramena en Provence où le père du défunt s’était établi et pour lequel il reprit du service.


Michel était le fils de Jacques, un notaire très prospère. A la suite d'un édit proclamé en 1501 par le roi Louis XII, les parents de Michel s'étaient convertis, à regret, au catholicisme, et lorsqu'il naquit, celui-ci fut baptisé dans la foi catholique.

Dès son jeune âge, le futur prophète manifesta les signes d'un esprit inquisiteur et très ouvert. Son grand-père maternel, Jean de Saint-Rémi, également médecin et compagnon de route de Pierre durant ses voyages en Europe, le fit venir chez lui afin de parfaire son éducation. Il lui enseigna les rudiments de la médecine, de l’astronomie et, bien sûr, de l’astrologie puisque cette science faisait partie des études médicales du XVIe siècle.

Des liens très étroits ont toujours existé entre la médecine et l’astrologie. En fait, jusqu’au XVIIIe siècle, les deux sciences étaient inextricablement liées. L’étude de l’astrologie faisait partie de la formation médicale et son application était un élément vital dans le traitement des maladies. [Traduction - The Compleat Astrologer - Derek & Julia Parker]


A la mort du grand-père, Michel retourna chez ses parents, et son éducation fut, en quelque sorte, prise en main par ses parents et son grand-père paternel Pierre de Nostredame. Celui-ci à son tour décédé, le jeune homme fut envoyé à Avignon, où sa passion pour l'astrologie lui valut le surnom de petit astrologue. Par ailleurs, il n'est pas exclus, même si les biographes n'en font pas mention, que le jeune Michel manifesta, dès le jeune âge, un don de clairvoyance qu'il dut toutefois tenir caché afin d'éviter les foudres de l'Inquisition de l'Église catholique qui associait toute manifestation psychique à la sorcellerie et à Satan.

Ses études médicales complétées à l'Université de Montpellier, il obtint sa license et put enfin pratiquer la médecine. La peste s’étaient propagées en Europe dès le XIVè siècle et faisaient encore des ravages, y compris la Provence la région de Nostradamus. Son dévouement au service des malades le fit connaître un peu partout dans le pays, et ses potions à base d'herbes médicinales, de même qu'un souci avant-gardiste de l'hygiène, lui permirent de soigner et de guérir, des patients atteints de la peste.


Recevant un jour une invitation du renommé Jules-César Scaliger, humaniste, philosophe et l'un des hommes les plus érudits d'Europe, Nostradamus se rendit à Agen où celui-ci habitait. D'emblée, il fut conquis par son hôte, qui l'invita dès lors à demeurer chez lui. Scaliger offrit même de partager avec lui tout ce qu’il avait acquis en connaissances médicales, scientifiques et métaphysiques, ainsi que ses nombreux voyages.

Marié une première fois lors de ce séjour, il devint veuf lorsque son épouse et ses enfants furent emportés par la peste. Après leur décès, la bisbille éclata entre Nostradamus et les parents de sa défunte épouse, en partie due au fait qu’il n’avait pu guérir leur fille et leurs petits-enfants alors qu’il en avait guéri tant d’autres, et aussi à cause d’une question de dot que la belle-famille réclamait. Tout cela, aggravé par une querelle entre lui et Scaliger et une très proche investigation de l’Église, força le prophète à s’exiler.

Après de nombreux voyages, il s’établit finalement à Salon, en Provence, où il épousa une dame Anne Ponsard Gemelle dont il eut plusieurs enfants, entre autres l’ainé, César, auquel il adressa La Lettre à César dont il est question au début des Centuries. Nostradamus approchait la cinquantaine et sa réputation de clairvoyant avait pris de plus en plus d’ampleur. Connu à travers la France, il était devenu le confident de la reine Catherine, ce qui lui conféra une notoriété encore plus grande. Celle-ci était l’épouse de Henri II, dont le destin tragique allait être prédit par le prophète dans le quatrain I-35, et dans lequel il décrit les circonstances de la mort du roi lors d’une joute entre celui-ci et le comte de Montgomery.



SOURCES ET LIENS

Nostradamus révélé

Nostradamus. Les centuries

Nostradamus aura-t-il raison ?






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