Le premier rapport connu au sujet de cette créature énigmatique, nous vient du paléontologue américain Roy Chapman Andrews, qui effectua une mission au Gobi en 1922-1923. L'animal serait également connu au Kazakhstan tout proche. |
L'essentiel de nos connaissances sur l'Olgoï-Khorkhoï nous vient d'un chercheur tchèque, Ivan Mackerle, qui a publié plusieurs articles sur le "ver" maléfique du désert de Gobi. Les bergers du désert de Gobi refusent d'en parler. Ils craignent que la seule prononciation de son nom puisse amener le mauvais sort sur eux. |
Selon les rares nomades du
désert à bien vouloir s'exprimer sur le sujet,
le ver tueur ressemble beaucoup à un intestin de
vache, d'où son nom de "ver intestin". Il a une
couleur rouge sombre, comme du sang ou du salami, et il est
difficile de différencier sa tête de sa queue
car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles. La
créature se déplaçe également de
façon étrange , soit elle roule, soit elle se
tortille latéralement, balayant son chemin. Elle aime
la couleur jaune. |
Cependant selon la
légende, le poison perd de sa puissance en
été, à partir de la fin juin, de sorte
que rencontrer ce ver dangereux à cette époque
ne se termine pas toujours par la mort. Yanjindgin
Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les
années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau
entier de chameaux au sud de Noyon. Tous les rares
informateurs étaient unanimes sur un point : si on
lui assenait un violent coup de bâton en plein dos,
comme l'a vu faire par son père l'un de nos
témoins, il éclatait, ne laissant pour tout
vestige de son existence qu'une grande tache de graisse
s'étalant sur plus d'un mètre de
diamètre. |
Aucun savant-chercheur n'a
jamais vu le ver extraordinaire, mais sa légende est
tellement répandue et toujours tellement identique,
qu'on est obligé de penser qu'il existe
effectivement, pour fonder cette légende, un animal
extrêmement rare, en voie d'extinction, sans doute
rescapé des temps anciens, se maintenant de nos jours
dans les coins les plus déserts de l'Asie Centrale.
Ivan Efrémov a utilisé la légende de
l'Olgoï-Khorkhoï dans l'un de ces récits
fantastiques. |
L'Olgoï-Khorkhoï
est de toute évidence un vertébré
terrestre. Avec sa peau nue, il est peu probable qu'il
s'agisse d'un mammifère, dont la plupart des
espèces fouisseuses sont en effet couvertes de poils,
un mammifère apode, ça ne court pas les rues
(l'absence des quatre membres étant inconnue chez les
mammifères). |
SOURCES ET LIENS |
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