Exemples de découvertes de
ces lampes impossibles dans les siècles:
Le satiriste grec, Lucian (120-180), vit au cours de
l'un de ses voyages à Heirapolis, en Syrie, sur le
front d'une statue d'Hera un bijoux brillant, qui la nuit
illuminait tout le temple. Dans un autre temple, à
Baalbek, dédié à Jupiter, il existait
une autre pierre incandescente-luminescente.
Numa Pompilius, le second roi de Rome, outre sa
capacité à maîtriser la foudre,
possédait également une lampe éternelle
dans le dôme de son temple.
Plutarque rapporte qu'à l'entrée d'un
temple dédié à Jupiter-Ammon, une lampe
brûlait, selon les prêtres depuis la plus haute
antiquité.
Le naturaliste romain, Pliny, (Ie siècle),
théorisait sur le fait qu'une lampe remplie de
l'huile la plus pure avec une mèche en amiante,
pourrait brûler pour toujours. Des idées
similaires furent reprises par Hero d'Alexandrie, un
siècle plus tard.
Pausanius, (IIe siècle), dans son "Atticus",
décrit une magnifique lampe dorée dans le
temple de Minerve Polias à Athènes,
fabriquée par Callimachus, qui pouvait brûler
pendant plus d'un an. L'autel du temple d'Apollon Carneus et
le grand temple d'Aberdain en Arménie (
rapporté par Saïd Ebn Batric ), en
possédaient de semblables.
St Augustin, (354-430), nous a laissé la
description d'une lampe merveilleuse d'un temple
dédié à Isis, en Egypte, que, ni le
vent ni la pluie ne pouvaient éteindre. Cette lampe a
également été décrite par
Fortunius Licetus.
Durant le règne de Justinien de Byzance, en
527, en rénovant un vieux bâtiment à
Edessa, en Syrie, on trouva dans une niche dissimulée
et scellée, un crucifix et une lampe qui aurait
brûlé pendant 500 ans.
En l'an 600, sur l'île volcanique de Nesis
près de Naples, on trouva dans une tombe en marbre,
un vase contenant une lampe dont la flamme brillait dans une
ampoule en verre ; celle-ci s'éteignit lorsque le
verre fut brisé. La tombe datait de l'ère
pré-chrétienne.
Vers 1300, Marcus Grecus, écrivait dans son
"Liber Ignium" (livre sur le feu), que l'on pouvait faire
une lampe inépuisable avec une pâte à
base de vers luisants.
Près de Rome, en 1401, on trouva le
sépulcre de Pallas, fils du roi troyen
Evandre, illuminé par une lanterne
perpétuelle. Pour l'éteindre il fallut se
résoudre à la briser, ou, suivant les
versions, à renverser toute la "liqueur" de la lampe
qui était restée allumée pendant 2600
ans.
L'évêque de Vérone, Ermalao
Barbaro (1410-1471), connu pour ses traductions des
fables d'Esope, a également décrit plusieurs
découvertes de lampes et notamment celle faite en
1450 par un paysan près de Padoue ( Italie ), qui en
labourant son champ, trouva une grosse urne en terre cuite
avec deux petits vases métalliques, l'un en or,
l'autre en argent. Dans ces derniers se trouvait un fluide
clair, de composition inconnue, qualifié de "liqueur
alchimique", tandis qu'à l'intérieur de
l'urne, il y avait un second vase en terre cuite, dans
lequel une lampe brûlait. Cette lampe fut
récupérée par Franciscus Maturantius,
qui l'a décrite dans une lettre à son ami
Alphenus. Sur l'urne, des inscriptions en latin, exhortaient
les voleurs éventuels à respecter l'offrande
de Maximus Olybius à Pluton.
Sur la voie Appienne, près de Rome, en avril
1485, on ouvrit la tombe de Tullia, fille de Cicéron,
décédée en 44 av. J.C.. Une lampe qui
brûlait faiblement surprit les découvreurs qui
la brisèrent. Elle avait brûlé pendant
plus de 1500 ans. Le sarcophage était rempli d'un
liquide sombre qui avait parfaitement préservé
le corps qui fut exposé à Rome et vu par 20
000 personnes.
Ludovicius Vives, en 1610, dans ses notes sur St
Augustin, dit que du temps de son père, en 1580, une
lampe fut trouvée dans une tombe. Elle se brisa
lorsqu'on essaya de la prendre. Une inscription
révéla qu'elle était vieille de 1500
ans.
L'historien anglais Cambden, dans sa description du
Yorkshire, en 1586, parle d'une lampe éternelle,
trouvée dans la tombe de Constantius Chlorus,
père de l'empereur Constantin le Grand,
décédé en 306, en Angleterre. Cambden
rapporte la découverte d'autres lampes
trouvées à la même époque,
après la dissolution de l'église catholique et
des grands monastères, en 1539, par Henri VIII. Les
biens de l'église furent systématiquement
pillés, et ces lampes méprisées en tant
que reliques de la papauté.
Le père jésuite Kirscher, dans son
"Oedipus Aegyptiacus", en 1652, fait référence
à de nombreuses découvertes de lampes
perpétuelles trouvées dans des caveaux
souterrains à Memphis, par ses contemporains.
En 1681, prés de Grenoble, un mercenaire suisse
nommé Du Praz, trouva une étrange lampe
en verre qui brûlait dans une tombe scellée. La
lampe, toujours incandescente, fut ramenée dans un
monastère proche où elle continua à
brûler pendant plusieurs mois, jusqu'au jour où
un moine âgé la brisa.
On trouva une autre lampe, dans une ancienne tombe romaine
découverte en Espagne, près de Cordoue,
en 1846.
Le père Evariste-Régis Huc (1813-1860),
qui a beaucoup voyagé en Asie, a laissé la
description d'une lampe perpétuelle qu'il a pu voir
au Tibet.
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