Plusieurs thèses sont apparues concernant ses apparitions. Les psychologues parlent de visions épileptiques, voire dhallucinations collectives si les témoins sont nombreux. Les sociologues parlent de légendes urbaines... |
Les Dames blanches seraient des substitut à la vieille mythologie européenne des dames blanches, qui, elles aussi, apparaissent régulièrement, parfois sur des siècles, après être mortes de façon inattendu et soudaine. Maisdans la majorité des cas il ne sagit pas de légendes. Il y a des témoins, des descriptions concordantes et souvent des dépositions en gendarmerie. |
Devant le flux croisant des
témoignages, les gendarmeries ont reçu des
directives spécifiques et traitent ces cas de
manifestations comme les phénomènes de maisons
hantés ou dapparitions dOVNI. |
Parfois, l'être
évanescent laisse derrière lui un objet, ou
emporte quelque chose pris dans la voiture et parfois des
contacts physiques ont laissé une impression bien
plus désagréable à ceux qui ont eu
l'imprudence de tenter de toucher ces apparitions. |
Ces manifestations sont durables et se
répètent toujours aux mêmes endroits. On
constate aussi qu'il s'agit de femmes ou de jeunes filles,
presque toujours vêtues de blanc. Pourquoi ce costume?
On remarque que la plupart des auto-stoppeuses sont mortes
au sortir de boites de nuit. Portent-elles encore les
vêtements adaptés aux effets de la
lumière noire des discothèques? Parfois, les
stoppeuses sont en habit de cuir noir ou brun, casque au
bras, ces dames blanches seraient des victimes d'un accident
de moto. |
Une autre explication met en
évidence le bilocation, c'est-à-dire un
dédoublement de la personne. Ce dédoublement
peut être matériel ou pseudo matériel et
nous pourrions citer à ce propos les cas bien connus
du Padre Pio, de Goethe et de Guy de Maupassant. Les dames
blanches sont bienfaisantes et paisibles, cependant si on
les fâche, elles vous lancent des pierres.
Vêtues de blanc, elles appartiennent à la
classe des fées. |
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Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire. ( La Gazette de Montpellier, 21 juillet 1995). |
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La légende se situe en hiver
sur la route du col du Lautaret. L'histoire raconte
l'étrange aventure survenue à de nombreuses
personnes au coeur de la nuit et de la tourmente : alors
qu'elles étaient concentrées sur la conduite
de leur véhicule, une incroyable apparition les
surprenait au détour d'un virage : une dame
vêtue d'une robe et d'un châle dont la blancheur
immaculée rappelait celle de la neige, faisait de
l'auto-stop appuyée contre une paroi
glacée.Troublés et peinés par
l'apparent dénuement de cet étrange
fantôme, nombreux sont ceux qui lui offraient
l'hospitalité dans la réconfortante chaleur de
leur voiture.Son visage était entièrement
dissimulé par son châle et toutes les
tentatives de conversation s'avéraient vaines : le
curieux personnage gardait obstinément le silence ...
Les automobilistes reprenaient alors leur conduite et la
nécessité de se concentrer leur faisait
momentanément oublier leur passagère ... |
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La "dame blanche" du C.H.U. de Caen (Calvados) apparaît toujours aux abords du même abribus, sur la route de Luc-sur-Mer, juste après le centre hospitalier. Le dernier témoin à l'avoir prise en charge l'a décrite comme une jolie jeune femme d'une trentaine d'années, sobrement habillée de blanc et prétendant rentrer chez elle, à Luc. Pendant le trajet de 14 km le long de cette route, la D7, elle conserve toujours le silence. C'est à la traversée du village de Mathieu que la jeune femme se montre fébrile. Puis, à l'entrée de Luc-sur-Mer, la jeune fille s'affole carrément : "Faites attention, le virage est traître !" Tous les témoins déclarent avoir tenté de la calmer. Là encore, au moment où le chauffeur, après avoir négocié son virage, se tourne vers la passagère, il découvre immanquablement un siège vide. Cette affaire, qui se renouvelle régulièrement selon le même scénario, est localement très connue. Et il se trouve qu'une jeune femme fut, en 1970, victime d'un accident de voiture mortel dans ce virage alors qu'elle revenait de Caen. |
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L'auto-stoppeuse fantôme du carrefour de Balleroy (Calvados) apparaît depuis 1960, année où une jeune fille se tua dans une collision à hauteur de ce très dangereux croisement dit "de l'Embranchement", situé à quelques centaines de mètres du village, au milieu de la forêt de Cerisy. Ce jour-là, on la ramenait en voiture du village. Elle habitait un petit hameau niché dans les bois. Sa vie fut coupée nette, au carrefour par un chauffard qui n'avait pas respecté la signalisation. Depuis, on a eu beau refaire plusieurs fois le carrefour, son âme y semble comme chevillée dans un éternel et triste appel au secours. A Balleroy, plusieurs personnes du village l'ont déjà prise en charge. Elle se manifeste toujours par les nuits pluvieuses, à la sortie du village, levant le pouce en direction du carrefour. Elle est immuablement vêtue de blanc et demande à être déposée à un hameau voisin du carrefour, "là où habite sa mère". Elle parait avoir un peu moins de 20 ans. Invariablement, elle montre des signes d'angoisse et de panique évidents pendant la traversée du carrefour. Mais, l'embranchement passé, elle n'est déjà plus dans la voiture. Sa dernière manifestation a été plus spectaculaire encore que les précédentes. Les deux habitants de Balleroy qui l'ont, cette nuit-là, éclairée de leurs phares l'ont vue non plus inactive, debout sur le bas côté, mais debout au beau milieu de la route. Il leur fallut piler net devant ce qui se révéla être encore la même jeune fille, dont la forme s'évanouit dès les portières ouvertes. A force de n'être pas entendue ou comprise, depuis près de 40 ans, cette dame blanche, dont l'appel confus semble venir d'un monde inconnu, paraît devenir plus véhémente qu'auparavant... |
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A Chapareillan (Isère) sur la N90, apparaît assez souvent une jeune "dame blanche". Ce soir de 1977, par une pluie violente, c'est un médecin grenoblois qui la prit en charge. Taciturne et très peu loquace jusqu'à un passage délicat de la route, dit Pont-au-Furet, la passagère marqua alors une grande frayeur qui s"estompa avec l'éloignement de l'obstacle. Elle se fit déposer un peu plus loin, devant une maison qu'elle dit être celle de ces parents. Comme il pleuvait toujours des cordes, le médecin lui prêta son parapluie et attendit qu'elle le lui ramène. Il suivit la fille des yeux, la vit franchir la porte d'entrée et la referma derrière elle. Une bonne dizaine de minutes passant, le médecin se décida à aller frapper à la porte de la maison, pensant qu'on l'avait oublié. Un couple de quinquagénaires lui ouvrit, étonnés d'êtres dérangés à une heure si tardive. On imagine aisément la discussion qui s'ensuivit : la jeune fille décrite avait bien habité là, mais il y a des années qu'elle était enterrée ! C'était leur fille unique, morte dans un accident de moto... au Pont-du-Furet. |
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Il est près de minuit. Michel,
de tous les amis qui sortent ensemble ce soir-là, est
l'un de ceux ayant un véhicule. Il est chargé
de "faire le taxi" entre le centre de Limoges, où il
habite, et une boîte de nuit située à
quelques kilomètres, sur la route de Naixon. En
Haute-Vienne, les hivers sont rudes. C'est dans le frimas et
la nuit la plus profonde qu'il effectue son second voyage
vers Limoges, quand tout à coup, il aperçoit
dans ses phares, à quelques centaines de
mètres de la discothèque, une forme blanche
plantée dans un virage. C'est une femme de
vêtue de blanc. Il s'arrête à sa hauteur,
et lui demande où elle va. "A Limoges; si ça
ne vous ennuie pas, je vais chez des amis" ; "Où
à Limoges ?" demande Michel, "Laissez-moi en ville,
je me débrouillerai... " précise la jeune
fille. L'auto-stoppeuse s'installe à l'avant. Tout en
roulant, Michel la détaille du coin de l'oeil et en
silence : 20-25 ans, vêtue d'une robe blanche
très années 60, très jolie... mais peu
bavarde. A l'approche du pont de la Révolution, la
passagère s'anime soudain : "Attention, ce tournant
est dangereux !" Michel sourit, car ce virage qu'il
négocie avec prudence, il le connaît bien. Tout
à coup, un cri plaintif le tire de sa concentration :
la passagère a disparu. Michel stoppe net sa voiture
et, glacé par la peur et la surprise, fait quelques
pas autour du véhicule : rien ni personne, sinon du
brouillard. La belle inconnue s'est envolée. |
SOURCES ET LIENS |
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