On parle de combustion spontanée lorsque des êtres humains brûlent sans aucune raison apparente. C est le plus mystérieux des phénomènes provoqués par le feu. C'est un des sujet du paranormal pour lequel il y a un grand nombre de photos et d'expertises, les cas étant toujours suivis d'enquêtes policières, la mort n'etant pas vraiment de type naturel. |
Les combustions spontanées
présentent des constantes: la victime semble ne pas
avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur
dégagée est très intense, le feu ne
s'étend pas en dehors de la personne ( des victimes
ont été carbonisées dans leurs
vêtements presque intacts ) et aucun lieu ne semble
offrir de protection, y compris les espaces
découverts, les navires, les voitures ou
même... les cercueils. |
Ce qui est contradictoire c'est que
même dans les crematoriums le corps humain ne devient
jamais que de la cendre, il reste toujours des petits
fragments d os qui ont résistés a la chaleur,
alors qu il ne reste rien après une combustion
spontanée. |
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Le premier cas recensé de
combustion humaine spontanée eut lieu en Italie dans
les environs de Verone ; au soir du 4 avril 1731 la comtesse
Cornelia Bandi 62 ans dîne tranquillement en compagnie
du chanoine Bianchini puis part se coucher. Le lendemain
matin les domestiques qui pénètrent dans sa
chambre sont saisis de stupeur : "le plancher de la chambre
précise la gazette locale, était
parsemé de grosses taches d'apparence humide et
gluante tandis qu'un liquide gras, jaunâtre,
écoeurant, coulait le long de la fenêtre
emplissant la pièce d'une odeur
répugnante". |
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A Caen ( France ), le 3 juin 1782, une
vieille demoiselle disparaît en fumée.
Mérille, le chirurgien chargé d'examiner
l'affaire, écrit : « Le sommet de la tête
gisait sur un des chenets, à quarante-cinq
centimètres du feu. Le reste du corps gisait de
travers, en face de la cheminée, et n'était
plus qu'une masse de cendres. Même les os les plus
solides avaient perdu leurs formes et leur consistance. On
retrouva le pied droit entier, mais roussi. |
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A Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l'instituteur du village. Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l'appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d'entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d'épouvante. |
Le corps de Mme Kazmierczak gît
carbonisé sur le plancher, contre la porte
d'entrée, mais les jambes et le bras droit sont
intacts alors que la tête, le tronc et l'abdomen ne
sont plus que cendres. Il a fallu une température
énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre
résultat. Seul le plancher sous le buste de la
victime révélera des traces d'incendie. |
Le parquet de Nancy ouvre une
enquête et charge le capitaine Laurain d'une
expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses :
explosion d'une bombe aérosol ou d'un gaz (mais
l'embrasement du mobilier aurait alors été
total), crime (mais la porte de l'appartement était
fermée de l'intérieur), foudre (la
météo invalidera cette possibilité).
L'expert doit admettre qu'il s'agit bien là d'un cas
de combustion spontanée. En conséquence, le 18
janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance
de non-lieu dans cette affaire. |
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La propriétaire apporta un
télégramme à la porte de l'appartement
de Mrs. Reeser à Saint Petersburg en Floride. Elle
cogna trois fois et attendit. Pas de réponse, elle
cogna de nouveau. Toujours sans réponse, elle essaya
d'ouvrir la porte. La poignée de la serrure
était chaude, ce qui lui rappela la
légère odeur de fumée qu'elle avait
remarquée un peu plus tôt. Mais l'odeur avait
disparu, et elle n'avait donc pas appelé les
pompiers. Après avoir encore cogné plusieurs
fois, elle appela la police, qui arriva et enfonça la
porte. Une vision incroyable les attendait dans
l'appartement de Mrs Reeser. |
On fit appel au docteur Wilton
Krogman, spécialiste très connu de la mort par
le feu, à l'Ecole de médecine de l'Etat de
Pennsylvanie, qui était en vacances dans les
environs. " C'est la chose la plus stupéfiante que
j'ai jamais vue " dit-il. " Je ne peux pas imaginer une
crémation aussi complète sans plus de dommages
à l'appartement lui-même. Je n'ai jamais vu non
plus de crâne humain ainsi réduit par une
chaleur intense." |
Il n'existait pas de moyen connu par
lequel Mrs. Reeser aurait pu être tuée de la
sorte. Il faut une chaleur de prés de 2500
degrés et environ trois heures pour consumer un corps
humain à ce point. |
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A Londres ( Angleterre), le pompier Jack Stacey fut appelé pour un incendie dans une maison abandonnée. Quand il arriva sur les lieux, il vit que le bâtiment lui-même ne présentait aucun signe de dégâts causés par le feu, mais lorsqu'il pénétra à l'intérieur de la maison, Stacey trouva un corps en train de brûler, celui d'un sans domicile fixe connu sous le nom de Bailey. |
A l'agonie, Bailey avait mordu
à pleines dents la rampe de l'escalier, ce qui
indique qu'il était vivant lors du
déclenchement de la combustion. Les pompiers durent
écarter ses mâchoires à l'aide d'une
barre de fer! |
Pour le pompier, il ne faisait aucun doute que les flammes s'étaient déclarées à l'intérieur même du corps. L'origine de "l'incendie" n'a jamais été précisée. Il n'y avait, à proximité, pas de branchement de gaz ou d'électricité, ni même d'allumettes. Si la victime avait laissé tomber une cigarette incandescente sur son ventre, des expériences menées par la suite démontrèrent que ça n'aurait pas suffi à produire un feu d'une telle puissance. |
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Le soir de Noël 1885, Patrick Rooney, sa femme et leur domestique John Larson, burent du whisky dans la cuisine. Larson alla ensuite se coucher et se réveilla le matin de Noël avec la migraine. En bas, dans la cuisine, il trouva tout recouvert d'une pellicule huileuse, et sur le sol, Patrick Rooney, mort. Lamon prit son cheval et galopa prévenir le fils de Rooney, John, qui habitait prés de là. Revenus à la ferme, les deux hommes remarquèrent un trou carbonisé prés de la table de cuisine. En regardant dans l'excavation, ils trouvèrent sur la terre, en dessous du plancher de la cuisine, un crâne calciné, quelques os brûlés et un petit tas de cendres. Le coroner jugea que Patrick était mort par asphyxie provoquée par la fumée du corps de sa femme qui brûlait. Le jury ne rendit aucun verdict. Mrs. Rooney avait disparu dans un feu d'une chaleur fantastique qui ne s'était pas étendu au-delà de ses alentours immédiats. Cela dépassait la compréhension de ce jury de fermiers du Middle West du XIXème siècle. |
SOURCES ET LIENS |
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