Un basculement axial de la Terre
générerait ouragans et raz de marée. De
tels bouleversements cataclysmiques se sont sûrement
déjà produits dans le passé. Les
importants gisements de charbon de la Grande-Bretagne
prouvent qu'à l'ère carbonifère la
région connaissait un climat tropical, avec de vastes
étendues de fougères et de marécages.
De même, une grande partie de l'Amérique du
Nord était couverte de forêts tropicales
humides. A l'inverse, les régions ouest de
l'Australie et de l'Afrique du Sud étaient sous les
glaces.
Alfred Wegener, dans les années 20, avait
avancé une explication fondée sur la
dérive des continents, mais elle supposerait une
dérive de grandes masses continentales sur des
milliers de kilomètres. Le scénario d'un
basculement de l'axe de la Terre semble plus plausible, et
permet, par exemple, de comprendre comment des troupeaux de
mammouths paissant paisiblement dans une Sibérie
chaude ont pu être pris dans les glaces après
un brutal changement climatique. La congélation fut
si rapide que l'on retrouva des fleurs non
digérées dans l'estomac de l'un d'eux ! Une
thèse opposée soutient que les mammouths ont
toujours habité l'Arctique, mais cela est assez
improbable, car un environnement aussi défavorable ne
pouvait fournir une végétation suffisante
à des animaux de cette taille.
Des expériences menées à l'aide de
gyroscopes montrent que ceux-ci oscillent après avoir
subi l'impulsion adéquate, mais ne tardent pas
ensuite à retrouver un nouvelle stabilité dans
leur rotation. Ce modèle théorique
gyroscopique pourrait être appliqué à la
Terre le passage d'un corps céleste ( Vénus ou
un astéroïde ) pourrait donner une impulsion
gravitationnelle suffisante pour faire osciller notre
planète.
En 1967, l'ingénieur électricien Hugli Brown
suggéra que l'axe de la Terre s'était
incliné de 90° il y a 7 000 ans à peine.
Si sa thèse sur les oscillations polaires
régulières est difficile à
défendre, celle de la petite oscillation axiale reste
fort plausible.
Adam Barber, qui soutint la théorie de Brown dans une
brochure intitulée Arrivée d'une catastrophe
pire que la bombe H, avait prédit qu'un basculement
axial de 135° se produirait dans les prochaines
décennies, mais pas avant l'an 2005. Si cette
prédiction n'est pas à prendre à la
lettre, les écrits de Peter Warlow sur le même
sujet, publiés en 1978 dans le journal de physique,
méritent, eux, d'être pris au sérieux.
Son hypothèse est celle d'un basculement axial
à 180° les pôles Nord et Sud permutant. il
démontra sa thèse à l'aide d'une
maquette, et la confirma par une série de calculs.
Selon lui, ce basculement se produirait tous les 2 000 ans
environ. Warlow, qui, à l'instar de Velikovsky, prend
les mythes très au sérieux, soutient que les
Égyptiens ont enregistré à quatre
reprises une telle interversion des pôles. Les plus
récentes auraient eu lieu en 700 et en 1500 av.
J.-C., cette dernière date correspondant à
celle avancée par Velikovsky, ainsi qu'à celle
de la destruction de la civilisation minoenne de
Crète. Aussi, si le Soleil, avant le déluge se
levait à l'ouest. Cela expliquerait plusieurs
mystères:
Le glissement rapide de l'écorce terrestre.
La présence de mammouths parfaitement
conservés dans les glaces de Sibérie, l'herbe
ingérée non putréfiée.
Des géologues ont trouvé des roches dont le
sens d'orientation cristalline était inversé
et ceci ne peut pas s'expliquer que par l'inversion du sens
de rotation de la terre ( ou une inversion des pôles
), sinon cela voudrait dire que ces roches sont vraiment
trés anciennes et la dérive des continents les
ont déplacées trés loin de leur
latitude d'origine.
Les anguilles qui traversent l'océan jusqu'à
la mer des Sargasses pour revenir se reproduire, comme les
saumons, en suivant tout simplement au fond de
l'océan, le lit des cours d'eau engloutis.
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