ASTROLOGIE ET ZODIAQUE
Le Grand délire Cosmique des Signes Astrologiques

LES ORIGINES

Les croyances associées à l'astrologie restent populaires. Cela peut être considéré comme l'origine de l'astronomie mais on rencontre souvent l'affirmation selon laquelle les anciens ne distinguaient pas l'astrologie de l'astronomie. L'astronomie existait déjà avant l'invention des zodiaques. Les astronomes grecs de l'Antiquité, même s'ils ne l'affirmaient pas explicitement, faisaient clairement la différence.

Successeur d'Hipparque, qui a découvert la valeur de la précession des équinoxes, Ptolémée a remplacé le zodiaque sidéral, qui prenait pour point de repère une étoile fixe, par le zodiaque tropical commençant au point vernal. D'autres l'avaient précédé dans cette démarche, mais c'est l'autorité de Ptolémée qui fit vraiment école, l'astrologie moderne est donc une création des grecs.

La fonction de prêtre était liée à celle d'astrologue, car dans l'esprit des Babyloniens, des sacrifices ou des rites expiatoires pouvaient concilier les dieux. Les plus vieux horoscopes connus proviennent de Babylone et datent de 410 av. notre ère. De Chaldée, l'astronomie-astrologie se répand en Grèce après les conquêtes d'Alexandre le Grand. De là, elle se diffusera dans tout l'empire grec, en Égypte, en Inde, puis jusqu'à la Rome antique tout en devenant plus structurée, moins religieuse et donc plus populaire.

Le mot « astrologie » vient du grec "astron " (étoile) et " logos ", dont la signification est liée à la notion de « discours. Étymologiquement, l'astrologie est donc le " discours sur les astres " elle s'intéresse principalement au soleil et aux planètes du système solaire et, dans une moindre mesure, aux étoiles et aux nébulosités appelés astres fixes ou étoiles fixes.

Mais depuis les orgines d'autres découvertes cassent le système qui pourtant va continuer. La découverte de la précession des Equinoxes est un élément important puisuque le système sera adapté, mais il y a aussi la nutation qui détruit tout à jamais. Rien n'est parfaitt ni cyclique et il faut en permanence adapter notre système, l'astrologie ne peut techniquement être fiable.


THEMA MUNDI

C’est avec l’invention du THEMA MUNDI que notre astrologie occidentale gréco-romaine commence a exister, c'est un système fixe qui ne prend pas en compte le déplacement du ciel et des astres, il ne correspond à rien de concret et on peut évoquer un " délire cosmique ". La structure du THEMA MUNDI est à la base de nombreux concepts en astrologie hellénistique. La nature de chaque aspect astrologique est déterminée par la nature de la planète qui correspond à cet aspect par rapport aux luminaires dans le Thema Mundi, et en particulier sa classification traditionnelle en tant que maléfique ou bénéfique.

Le Thema Mundi montre les positions supposées des 7 planètes visibles (y compris le Soleil et la Lune) au début de l'univers1. Il prétend illustrer la logique derrière les domiciles et les exaltations planétaires, et le sens des aspects astrologiques, entre autres. La nature purement symbolique de la carte est aisément perçue si l'on remarque les positions impossibles de Vénus et de Mercure.

Cette carte diverge considérablement de la théorie selon laquelle les maisons et les signes sont directement corrélés. L'astrologie moderne présuppose que le premier signe, le Bélier, apporte son caractère à la première maison. Mais le THEMA MUNDI a comme ascendant le signe du Cancer, suggérant ainsi que la nature, au lieu d'être énergique voire agressive (en correspondance avec le Bélier), est plutôt nourricière (ce qui correspond à la symbolique du Cancer).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Thema_Mundi


LE SYSTEME ASTROLOGIQUE

Avec l'astrologie classique tout est figé, contrairement à l'astrologie sidérale désormais à la mode qui utilise la position des astres et des constellations au jour le jour et même le serpentaire parfois. Au sein de l'élite mondial, l'astrologie est utilisée comme un système avec ses codes, c'est une façon de se démarquer du peuple ignorant avec les anciens dieux et les idôles, mais il y a bien d'autres secrets derrière le paravent astrologique, le zodiaque et les symboles représente les niveaux inférieurs de la gnose secrète, et un grand nombre d'initiés vont resteront ici toute leur vie, c'est la zone de bas étage de la maîtrise du ciel.

L'attribution des divinités planétaire aux 12 signes du zodiaque remonte à l'époque de Babylone mais plusieurs des constellations existaient déjà en Egypte (Vierge, Lion, etc.), le signe du LION est identique à celui des anciens égyptiens alors sans influences des Perses et des grecs. Les interprétations remontent à l'époque gréco-romaine mis en oeuvre par les astrologues de l'antiquité dans le THEMA MUNDI, un horoscope mystique montrant les positions présumées des sept planètes visibles (y compris le Soleil et la Lune).

Il s'agit d'illustrer, entre autres, la logique derrière les règles de signatures, les exaltations et les significations des aspects de nature purement symbolique. À la fin du Moyen Âge, il y a eu une confusion entre un horoscope du monde et le THEMA MUNDI. Le graphique diverge significativement selon les signes. L'astrologie moderne suppose que le BELIER (printemps) est le premier signe du zodiaque, et qu'il transmet son caractère à la première maison. Au lieu de cela, le THEMA MUNDI a le signe du CANCER (été) dans l'ascendant.


Tableau des Maîtrises des Signes du Zodiaque avec les Planètes

C’est lors de la rencontre de l’astrologie babylonienne avec la civilisation grecque que la doctrine des Maîtrises planétaires, telle que nous la connaissons aujourd’hui, s’est systématisée. Dans notre astrologie occiendentale, la distribution des maîtrises gréco-romaine débute par le signe du CANCER à qui l'on a attribué la maîtrise de la LUNE, puis viens le LION-SOLEIL, la VIERGE-MERCURE, la BALANCE-VENUS, le SCORPION-MARS, le SAGITTAIRE-JUPITER, le CAPRICORNE-SATURNE et la maîrise inverse des signes restant avec le VERSEAU-SATURNE, les POISSONS-JUPITER, le BELIER-MARS, le TAUREAU-VENUS, les GEMEAUX-MERCURE.

La découverte de nouvelles planètes pendant le 18ème siècle change la donne et a amené certains astrologues à redistribuer les maîtrises planétaires : URANUS au VERSEAU, NEPTUNE aux POISSONS et PLUTON au SCORPION. Ces nouvelles maîtrises ne sont pas utilisées pas tous les astrologues.

Le postulat selon lequel chaque astre du système solaire gouvernerait une portion de zodiaque n’a pourtant rien d’évident et cela ne colle pas du tout avec la réalité astronomique. Par exemple, si SATURNE est exalté en BALANCE, c’est tout simplement parce que, son domicile nocturne (le Verseau) étant opposé au domicile du SOLEIL (Lion), il est nécessairement exalté dans le signe diamétralement opposé au Signe d’exaltation du SOLEIL se trouvant en " chute " (ou dépression ) » dans la BALANCE. Evidement, dans l'hémisphère Sud, tout est inversé. Le système est donc symétrique avec les signes et les planètes mais il ne correspond à rien. C'est n'importe quoi !

Source : http://www.astroariana.com/Critique-de-la-doctrine-des.html


LE CIEL DE L'AUI

Plusieurs constellations changent de forme selon les époques et les empires, certains zodiaques utilisent d'autres symobles comme en Asie ou en Inde. Il faut aussi savoir que nos limites entre les constellations datent de 1922 et la réforme de l'UAI. Par exemple, si nous utilisons l'atlas du ciel avant 1938, nous sommes dans le VERSEAU car le soleil se lève dans ce signe, alors qu'avec nos cartes modernes nous commençons à entrer dans ce signe.

Le point critique de ce dessin est la zone sud-ouest des POISSONS entre les lignes des étoiles du VERSEAU dans certaines cartes du ciel, le découpage de la fin des POISSONS  entre dans le VERSEAU. Ce problème aurait pu être évité si les limites avaient été établis plus au nord sur l'ECLIPTIQUE. Les frontières de l'AIU entre les constellations des POISSONS et du VERSEAU franchissent désormais les lignes du VERSEAU, avec l'Atlas de 1928 nous sommes dans les POISSONS pour encore 500 ans environ.




La division et le positionnement du zodiaque a été utilisé sans changement jusqu'à l'ère de Seleukos. Selon l'architecte romain Marcus Vitruvius Pollio, qui a écrit il ya 2000 ans, dans son livre IX de Architectura, le soleil arrive aux points des équinoxes et des solstices après 8 ° (ce qui correspond à 7 ° dans notre façon de compter car il n'y a aucun zéro) dans Bélier, Cancer; Balance et Capricorne.

Cette valeur donnerait des frontières différentes des signes zodiacaux des Babyloniens, mais elle montre aussi que, autrefois, les signes n'étaient pas liés aux points de départ des équinoxes et des solstices. Une autre raison que le début du signe est de 7 ° avant les équinoxes pourrait être que l'architecte romai Vitruvius devait ses connaissances à Berossos et les Chaldéens, qu'il cite souvent dans son livre.

Depuis Claude Ptolémée, le début des signes, c'est-à-dire le point de BELIER, a été identifié au point de l'équinoxe de printemps à l'intersection de l'écliptique et de l'équateur. Par conséquent le point vernal se déplace le long des signes dans la mesure où il concerne explicitement le système gréco-babylonien et leurs signes.

En 1922, l'Union Astronomique Internationale adopte officiellement les 88 constellations que l'on utilise aujourd'hui et en 1930 les frontières de chacune d'elles sont définies de manière précise en arc de méridiens et de parallèles. Ces frontières essaient de suivre les anciens dessins. Une étoile ne peut appartenir qu'à une seule constellation et avec le découpage de 1922 nous avons des changements de constellations pour certaines étoiles.

Il y a plus d'un paradoxe avec l'Atlas de 1928, car si l'on utilise les limites récemment ajustées comme la référence de notre ciel, et donc de notre système, c'est toute la structre de l'édifice qui s'écroule remettant en question les ères anciennes et celles annoncées par les créateurs du Zodiaque. Les limites des constellations ont été définies en fonction de la position du pôle nord céleste de 1875. La précession des équinoxes l'a déplacé de presque 1° ce qui fait que ces frontières semblent ne pas suivre exactement les parallèles ou les méridiens actuels.

Sources : Pierre Causeret, Esbarres - cura.free.fr/xxv/21sepp2.html


LA MUSIQUE

Les notes de musique sont un bon exemple de ll'emprise astrologique sur nos vies, même si tout est à revoir les inventeurs utilisent l'astronomie pour identifier les notes avec Do, Re, Mi, Fa, Sol, La et Si pour nommer les sept tons entiers consécutifs de la gamme.

Six de ces noms sont des abréviations de mots latins et que le septième est un mot latin complet. En comprenant le sens de ces sept mots latins, nous découvrons l’échelle universelle, également appelée rayon de la création. Chacun des sept niveaux hiérarchiques du rayon de la création correspond à un ciel. Dieu réside dans le septième ciel.

Le ciel le plus élevé est le paradis de notre Créateur, notre Dominion, abrégé en Do. Le sixième ciel est le cosmos. Le mot latin Sidera, abrégé en Si, signifie toutes les étoiles (de l'univers). Le cinquième ciel est notre système d'étoiles ou notre voie lactée. Le mot latin Lactea, abrégé en La, signifie lait. Le quatrième ciel est notre système solaire. Nous trouvons la règle de chaque ciel en son centre: Hélios.

Helios est au centre de notre système solaire. Il est notre soleil ou Sol en latin. Le troisième ciel est peuplé des planètes de notre système solaire. L'astrologie nous montre comment les mouvements de ces planètes créent notre destin, ou Fata en latin, abrégé en Fa. Le deuxième ciel correspond à notre planète. C'est le microcosme à l'intérieur du macrocosme de l'univers entier. En latin, il s'agit du Microcosmus, abrégé en Mi. Le premier et le plus bas des Cieux, sous le microcosme, est notre monde souterrain. La lune est la régente (ou la reine) de notre monde souterrain. Le mot latin Regina, abrégé en Re, signifie régent.



SOURCES ET LIENS 





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