Avec labandon de la
«discrimination positive» dans les
universités américaines, le nombre
détudiants issus de minorités est en
chute libre. En 1991, la Californie comptait 36 %
dHispaniques en âge dentrer à
luniversité, et cette minorité
représentait 23 % des effectifs de
luniversité de Berkeley. Vingt ans plus tard,
et alors que la communauté avait grossi (49 %
dHispaniques en âge dentrer à
luniversité), le campus de Berkeley nen
comptait plus que 11 %. Soit une chute de 38 points. Entre
les deux dates, un fait : en 1998, lEtat a interdit
toute discrimination positive dans les procédures
dadmission universitaires.
Ces chiffres sont publiés, lundi 28 avril, par le
site du New York Times, qui présente vingt graphiques
consacrés à lévolution de la
présence des minorités dans plusieurs
prestigieuses universités publiques
états-uniennes depuis 1990. Point commun de tous ces
lieux de savoir, ils sont situés dans cinq des huit
Etats où lappartenance à une
minorité ne fait plus partie des critères
dadmission dans lenseignement supérieur
public.
Autre exemple illustrant les effets négatifs de
labandon de la discrimination positive, la proportion
de Noirs inscrits à luniversité de
Californie, à Los Angeles, est passée de 8 %
en 1997 soit lannée juste avant
linterdiction dans cet Etat à 2 % en
2011, alors que la population noire ny a pas
diminué entre ces deux dates.
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