LA MECQUE
La Kab'a et la pierre noire

LE TRONE DE DIEU

La "ka’ba" (ou kaaba, ka'aba... littéralement : le cube), petit édifice cubique au centre de la mosquée de La Mecque, en arabie Saoudite, constitue le Saint des Saints de l’islam. Or, ce sanctuaire n’a rien de spécifiquement musulman puisqu’il s’agit d’un temple érigé bien avant l’invention du culte musulman par Mahomet. La Kaaba, centre du monde musulman, montre surtout que la copie et l'appropriation sont au coeur de la religion musulmane : copie du judaïsme via Abraham, appropriation des éléments cultuels et culturels propres aux religions "idolâtres" via le fétiche de la "Pierre Noire".


Vers 1800, lorsque les wahhabites reprirent La Mekke aux ottomans, ils saccagèrent la ka’ba et foulèrent la pierre
noire de leurs pieds. Depuis tout va pour le mieux et qui contrôle La Mecque, contrôle un milliard d'être humain !


Il existe toute une série de légendes qui se rattachent à la ka’ba: Dieu aurait ordonné à ses anges, tournant autour d’une maison bâtie sous son trône, d’aller construire sur la terre une demeure similaire afin que ses « créatures » puissent aussi en faire le tour. Dieu aurait ordonné à Adam de faire le pèlerinage à La Mekke, endroit où il aurait retrouvé Eve, très précisément sur le mont Arafat voisin.


L’arche de Noé aurait tourné, quarante jours durant, autour de l’emplacement de la ka’ba avant d’aller échouer sur le mont Arafat. Ou encore, dieu, sous forme d'un nuage, aurait conduit Abraham à l'emplacement où il aurait construit la première Ka'ba avec son fils Ismaël.

Le Coran, pour sa part, énonce qu’Abraham et son fils Ismaël auraient entrepris, après le Déluge, la construction de la ka’ba sur l’emplacement de la "maison de dieu". L'édifice gagnant en hauteur, Abraham aurait été obligé de monter sur une grosse pierre pour poursuivre son œuvre.


C’est cette pierre, nommée "station d’Abraham" , qui se trouve sous une petite coupole située face à la ka’ba. Abraham ordonna le pèlerinage à la ka’ba et chargea son fils Ismaël, ancêtre mythique des Arabes, de veiller sur le saint temple. Ils creusèrent ensemble un puit pour que les pèlerins y déposent les offrandes.

La
ka’ba n’en demeure pas moins un temple païen qui perpétue le culte des pierres et de la lune qui fut jadis en faveur auprès des bédouins d’Arabie. La pierre noire n’a rien de divin et son culte relève de l’idolâtrie, tout comme celui de cette autre pierre qu’est la "station d’Abraham".

Le pèlerinage musulman ne se limite d’ailleurs pas à la visite de la mosquée de La Mekke. C’est un rite relativement compliqué, avec toute sa cohorte d’ « obligations » et d’ « interdictions ». C’est ainsi que le pèlerin doit se débarrasser de ses vêtements habituels pour arborer l’ "irham" (ne pas confondre avec Hiram, personnage mythique cher aux Francs-Maçons), un vêtement blanc fait d’une seule pièce de tissu. Il doit, à partir de ce moment là, s’abstenir de se couper les cheveux et les ongles, de pratiquer la chasse, de se marier, d’avoir des rapports sexuels,etc… Le grand rituel du hajj commence par un rassemblement des pèlerins au mont Arafat, le 9 Dhu el Hijja (avant-dernier mois de l’année islamique). Après avoir campé la nuit à Muzdalifa, le cortège se dirige vers Mina pour la circumambulation. Avant de pénétrer dans les "lieux saints", le pèlerin fait ses ablutions (il se lave complètement le corps) et il implore le pardon d’Allah. Il ira alors tourner sept fois (chiffre magique des Hébreux et des Arabes) autour de la Ka’ba, soit sept fois un parcours de 33 mètres (autre nombre magique que l’on retrouve aussi chez les chrétiens). Puis il se prosterne deux fois et récite les prières rituelles.


Mais ce n’est pas fini. Il doit encore se rendre à Cafa d’où il se retourne vers la ka’ba pour exprimer le souhait de pouvoir encore en faire sept fois le tour. Puis il gagne la butte Marwa en faisant une partie du trajet au pas de course.
Le rituel du hajj veut que le pèlerin aille quatre fois de Cafa à Marwa et trois fois de Marwa à Cafa (encore le chiffre 7). Enfin, c’est le retour à Mina où les pèlerins séjournent généralement deux ou trois jours avant de rentrer chez eux.

Il existe un autre pèlerinage nommé "omra". Il s’accomplit à titre individuel à n’importe quelle période de l’année (tandis que le hajj se déroule obligatoire lors de la "fête du sacrifice" : "Eid el-Adha").

Le rituel de l’omra se limite à la circumambulation et aux parcours entre Cafa et Marwa. Il n’exempte pas du "grand pèlerinage".


Il existe différentes explications pour justifier ce rituel compliqué qui relève tout autant de la superstition et de la magie que de la religion. On trouvera ces explications dans un ouvrage intitulé "Les Pèlerins" (de Mohamed Hamidullah qui se réfère essentiellement à l’auteur classique Al-Ghazali – Editions du Seuil 1960). L’étymologie du mot "ka’ba" est typique de l’Arabie du Sud. Elle est très certainement yéménite. Ce terme désigne un temple mais, de façon plus générale, un édifice cubique et même une maison ou une chambre de forme carrée. Une ka’ba était, le plus souvent, une chambre haute de forme carrée et ce n’est que par la suite que ce mot pris le sens restrictif de "temple ". Il est curieux de noter que ce mot ressemble fort à "kaahba", un terme arabe contemporain qui désigne une femme qui se donne à tous les hommes. Il pourrait aussi exister une certaine relation entre le mot ka’ba et le mot kabbale...

La ka’ba se présente donc sous l’aspect d’un petit édifice cubique situé au centre du « Masjid al-Haram », la grande mosquée de La Mekke. A proximité de l’unique porte d’accès, on trouve la pierre noire qui a été enchâssée dans l’un des angles. A l’intérieur, la pièce est vide. Le plafond est supporté par trois piliers de bois et les murs sont recouverts de sourates. Dans un angle, un escalier étroit permet d’accéder à la terrasse. On l’emprunte une fois par an pour changer la « kiswa », ce voile de soie noire qui recouvre les murs extérieurs et confère à la ka’ba son aspect sinistre. La porte de la ka’ba s’ouvre trois fois par an pour permettre de laver le plancher avec de l’eau puisée à la source de Zamzam (celle qui est supposée avoir été découverte par le grand-père de Mahomet). L’espace d’environ un mètre séparant la porte de la pierre noire est nommé «multazam». Les quatre coins du temple portent aussi des noms ; angle de la pierre, angle de l’Iraq, angle de Syrie et angle du Yémen.


Les fidèles forment la spirale du Zodiaque et tournent 7 fois le cube, une représentation de la constelalion centrale du Dragon

Vers 1800, lorsque les wahhabites reprirent La Mekke aux forces ottomanes, ils saccagèrent la ka’ba et foulèrent la pierre noire de leurs pieds. Les mêmes wahhabites qui dirigent aujourd’hui l’Arabie saoudite et se posent en "protecteurs des lieux saints de l’islam" avaient aussi profané et détruit le tombeau de Mahomet à Médine ainsi que les "lieux saints" chiites de Kerbala.

Dans les oasis du Nedjd, patrie des Séoud et du wahhabisme, on avait adoré l’idole des Benou Rabia avant que Mahomet ne se mette à prôner le monothéisme. D’abord adorée dans le temple de Rodha, cette idole des bédouins du Nedjd avait ensuite été transportée dans la
ka’ba (le cube) de La Mekke.

Un peu partout, dans les pays islamisés, on trouve trace des anciennes pratiques religieuses pour peu que l’on soit observateur. Outre la ka’ba et sa pierre noire, on observe que les Touaregs ont conservé de nombreuses superstitions préislamiques. Comme la plupart des Arabes et des Maghrébins, ils croient aux « mauvais génies » mais, pour les conjurer, ils ont recours à des fétiches, tout comme les habitants de l’Afrique noire. Au début du XXe siècle, les Massalis d’Afrique centrale, bien que théoriquement islamisés, pratiquaient encore le cannibalisme rituel. A Java, les pratiques animistes préislamiques sont encore vivaces. C’est ainsi que les musulmans de Java continuent à vénérer des arbres fétiches et des représentations de la figure humaine selon la mode hindouiste. En Inde, des musulmans honorent les vaches sacrées et divers autres animaux, comme les Hindous.

L’islam a, par ailleurs, assimilé de nombreux mythes païens : le culte antique du tonnerre et des éclairs se retrouve dans la légende chiite d’Ali, le mythe solaire greco-romain se retrouve dans la légende d’Hossein, fils d’Ali, etc.


ESOTERISME

Comme de nombreux monuments, il faut regarder la TERRE depuis le CIEL pour comprendre le véritable sens de l'architecture secrète. La MECQUE est un édifice cosmologique représentant des ETOILES. On peut y voir les 4 ETOILES royales de l'antiquité, mais aussi la forme d'un OEIL D'HORUS. Les 3 PILLIERS en alignement au SUD-OUEST représente certainement le BAUDRIER D'ORION et ses 3 étoiles : LES TROIS ROIS.




LE CUBE NOIR

Le Cube du Zodiaque

Symbole mathématique lié au Zodiaque, on le retrouve en Inde et surtout en Egypte antique. Le CUBE NOIR est attestée en Syrie. A Rome, CYBELE était vêtue de vert. On retrouve le langage habituel des symboles religieux : la météorite noire, boursouflée lors de son entrée dans l’atmosphère, représenterait le visage masqué de la déesse.

Ce sont sans doute les Perses, (et non les rabbins), qui mirent en forme ce culte fétichiste. Il s’agit d’une tragédie théologique, dans la mesure où un culte entièrement féminin a été transformé en culte entièrement masculin, provoquant des explosions de violence sporadiques. Jamais un prophète n’aurait commis un tel contresens, soumettant la Grande Déesse au dieu des enfers, dans un nouvel avatar du culte du veau d’or.




Le CUBE NOIR à Manhattan, au Danemark et en Australie

Mais on trouve aussi ce CUBE chez les égyptiens et en mésopotamie, il représente un TRONE. Sur le zodiaquie gréco-Egyptien de Denderah, c'est la constellation de la BALEINE en haut du disque qui est sur un TRONE semblable à la KABA, le personnage représente aussi un POISSON PORC ! Cette figure du pharaon est reprise par les grecs pour la création de dieu, c'est ZEUS alias JUPITER, également visible en tant que TAUREAU sur sa montagne avec ISIS la fille en rouge, elle est esclave et prostituée et représente la lune IO et la fille en rouge, LILITH la prostituée.




Toute cette zone en bordure du zodiaque représente le PARADIS, l'endroit où l'élite pratique les orgies sexuelles, mais aussi du canibalisme et tout un tas de choses que l'on ne peut pas montrer aux peuples esclaves puisque ZEUS alias DIOS et DIEU est un avatar de YAVE et de EL, et qu'il est aussi le nom d'ALLAH !

La KABA représente donc SATAN sur le TRONE du monde, celui qui dirige par la force. ZEUS est aussi un violeur et un pédophile, la tête du HORUS (le fils) enlevée du zodiaque de denderah se retrouve dans l'art antique, c'est GANYMEDE l'esclave sexuel versant à boire au GRAND MONARQUE. Depuis le concil de Nicée en 400 et la refonte des cultes (en inventant l'islam pour l'Orient) toutes les religions utilisent ce système, ce n'est absolument pas exclusif à l'Islam !

Voir : Jupiter et les Esclaves


LA PIERRE NOIRE

Symbole de la Vulve de la Déesse Mère

La Pierre Noire vénérée par les musulmans est une météorite enchassée dans un cadre en argent à l'un des angles de la Ka'aba, angle dit "de la pierre", dans la mosquée de La Mecque, en Arabie Saoudite (Hedjaz). La Pierre Noire est placée à proximité de l’unique porte d’accès de La Ka'ba, à environ un mètre au-dessus du niveau du sol afin que les pèlerins puissent la toucher et l’embrasser, mais en se penchant en signe de soumission. On lui donne diverses origines légendaires :


Parmi les souvenirs qu’Adam aurait ramenés du paradis, figurait un rocher précieux, blanc et brillant qu’il aurait fait enchâsser dans un des murs de la Ka'ba. C’est à force d’avoir été effleuré par les mains et les lèvres que ce rocher serait devenu la « Pierre Noire nen déchargeant les musulmans de leurs péchés.

Lorsqu'Abraham et Ismaël bâtissaient la Ka'ba, l'ange Gabriel leur apporta une hyacinthe blanche. Par la suite, une femme impure l'ayant touchée, elle perdit son éclat et devint noire.

Ce serait Abraham qui aurait fait transporter la «Pierre Noire» depuis une caverne des environs pour l'enchâsser dans un angle de la la Ka'ba afin de marquer le point de départ de la circumambulation déjà amorcée par Adam.

Elle aurait été mise à l'abri des eaux du déluge sur le mont Abu Qubays jusqu'a ce que l'ange Gabriel l'apporte à Abraham, qui construisait la Ka'ba, pour qu'il l'enchâsse dans un angle.

Elle aurait été donnée à Ismaël, le fils d'Abraham, par l'ange Gabriel.

Allah aurait lancé la Pierre Noire depuis le Ciel sur La Mecque en gage de sa fidélité.


Concrètement, la Pierre Noire était scellée au coin de La Ka'ba dans le temple de La Mecque bien avant l'invention de l'islam. C'était une idole particulière car « venue du ciel » (une météorite). Avant Mahomet, les Arabes connaissaient Allah, qu'ils considéraient comme étant le père des autres idoles contenues dans la Ka'ba. Mahomet déclara avoir été investi par Dieu, via l'ange Gabriel, de la mission de détruire l'idolatrie en supprimant les idoles et leur culte afin d'établir le culte du seul vrai dieu, Allah. Il déclara aussi que Allah n'avait jamais eu d'enfants, ce qui expliquait pourquoi les autres idoles étaient de fausses divinités et devaient donc être détruites. Il se rétracta sur ce point une seule fois (épisode des "versets sataniques") afin de tenter de se rallier les idolatres mais revint finalement à sa position de départ vu l'insuccès de sa tentative.

Mahomet s'inspira du monothéisme Juif et Chrétien pour affirmer aux Arabes qu'Allah leur dieu n'était pas un dieu parmi d'autres, mais LE Dieu au dessus de tous les autres. Il affirma de plus aux Juifs et aux Chrétiens que cet Allah était le même dieu que le leur, espérant ainsi réunir sous son autorité Arabes, Juifs et Chrétiens. Sa connaissance triviale de la bible fit que les Juifs se moquèrent de lui.


Après avoir exterminé une partie des Juifs qui refusaient de lui obéïr et converti à l'islam l'autre partie par intimidation puis après avoir écrasé militairement les idolatres de La Mekke, Mahomet fut suffisamment habile pour ne pas détruire toutes les idoles et en conserver une, une seule, laissant aux idolatres (majoritaires par rapport aux juifs) une porte de sortie honorable. Il déclara simplement l'une des idoles, en l'occurence la «Pierre Noire», comme étant un ancien cadeau d'Allah (ce qui expliquait du coup son pouvoir surnaturel d'absorber les péchés de celui qui l'embrasse, d'où sa couleur noire, alors qu'a l'origine elle aurait été blanche). Ci-contre: Mahomet et l'ange Gabriel


Cette croyance s'est conservée jusqu'à ce jour chez les musulmans. De fait l'islam n'est donc pas un pur monothéisme, comme le prétendent les musulmans, mais plutôt bien un "mono-idolatrotheisme", résultat du croisement entre le monothéisme judéo-chrétien et l'idolatrie arabo-préislamique réduite à la seule idole de la Pierre Noire.

La Pierre Noire fut dérobée au Xe siècle par les Qarmates, sortes de gauchistes religieux qui réclamaient la mise en commun des biens et l’égalité absolue (mais seulement pour les hommes, pas pour les femmes). C’est en attaquant la Mekke qu’ils parvinrent à emporter la Pierre Noire qui fut cependant récupérée par la suite. C’est de cette secte musulmane que se réclamait l’ayatollah Khomeyni. Vers 1800, lorsque les wahhabites reprirent la Mekke aux forces ottomanes, ils saccagèrent la ka’ba et foulèrent La Pierre Noire de leurs pieds. Les mêmes wahhabites (qui dirigent aujourd’hui l’Arabie saoudite et se posent en protecteurs des lieux saints de l’islam) avaient aussi profané et détruit le tombeau de Mahomet à Médine ainsi que les lieux saints chiites de Kerbala.

Dans le cas de la Pierre Noire de La Ka’ba, il n'existe qu' UNE Pierre Noire, adorée en tant que telle, et nul musulman ne peut se fabriquer une Pierre Noire! Le cas de la Pierre Noire est par conséquent bel et bien une manifestation de fétichisme d'UN OBJET, à savoir : une pierre, de couleur noire et d'origine météoritique. C'est très exactement de l'idolâtrie car cette pierre ne symbolise strictement rien. Comme à l’époque préislamique, elle est adorée pour elle-même.

La Pierre Noire de La Ka’ba n’a pas toujours été la "qibla" des musulmans. Dans les premiers temps de l’islam, ils se tournaient, non pas vers la pierre-fétiche, mais vers Jérusalem, ville que Mahomet nommait parfois "Bayt al-Maqdis" (maison de la sainteté). Jérusalem demeure d’ailleurs la troisième grande ville sainte de l’islam (avec La Mekke et Médine).
Ce n'est que lorsque Mahomet décida d'en finir avec les Juifs, qui se moquaient de lui et refusaient de se soumettre malgré sa compromission envers leur ville Sainte, qu'il décida, en représailles, au mois de février 624 (peu après la bataille de Badr), d'ignorer désormais Jérusalem et exhorta ses disciples à prier en direction de La Mecque. Bien entendu, sa décision fut présentée, en tant que "révélation divine".



SOURCES ET LIENS






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