LE POISSON
Des Risques de cancer

POISSON POISON

Dans une excellente enquête diffusée jeudi par « Envoyé spécial », sur France 2, on voyait confirmé ce qu’on commence à savoir depuis un bon moment : les poissons d’élevage sont bourrés de substances toxiques. Des produits chimiques utilisés dans leur nourriture et dans les substances avec lesquelles on les asperge.

les filières du saumon d'élevage ont été remontées et nous constatons que en surpopulation dans leur cage, les saumons d’élevage tombent en effet plus facilement malades, infestés par des poux de mer. Toute la production de la mer Baltique serait contaminée et impropre à la consommation.

Le lobby du marketing des produits de la mer de Norvège a diffusé un communiqué en réaction à l’émission,. on y apprend qu’il n y a pas de problème de santé publique, selon ce lobby, les résultats récents informent que le saumon norvégien est parfaitement sûr et sain et que l’élevage de saumon est « une activité transparente, réglementée et contrôlée » ou que « la priorité pour la Norvège est de produire des produits sains et sûrs à la consommation. »

La France est le second marché d’exportation pour les produits de la mer de Norvège avec environ 671 millions d’euros par an, ce qui fait également de la Norvège son plus gros fournisseur en matière de produits de la mer, un pays stratégique pour l'économie de la Norvège, le saumon est la deuxième ressource économique de la Norvège, après le pétrole.




Le CPMN a été créé par le ministère norvégien de la pêche en 1991 afin de renforcer la notoriété des produits de la mer de Norvège de par le monde. Ses activités sont financées par le secteur de la pêche et de l’aquaculture via un prélèvement sur les exportations des produits de la mer. Ce centre est localisé avec les services de la diplomatie norvégienne à l’étranger, et bénéficie d’un statut de diplomate et de l’adresse de l’ambassade de Norvège en France, selon Diane Barbain, secrétaire des Verts au conseil municipal de Bergen. On peut y voir des liens avec les politiques et des familles seraient organisées en ce qui semble être une mafia du saumon.

Les arguments avancés par l'enquête laissent cependant dubitatifs, une chercheuse poussée vers la porte alors qu'elle a découvert que l’éthoxyquine a le pouvoir de traverser la barrière hémato-encéphalique du cerveau. Or cette barrière a une fonction très importante. Elle sert à protéger physiquement votre cerveau contre les substances toxiques et aucune substance étrangère au corps humain n’est censée pouvoir la traverser.




POISSON D'ELEVAGE

Selon un artcile du journal " Le Point ", la moitié des bars, daurades et turbots qui finissent dans son assiette proviennent de l'aquaculture. Idem pour la quasi-totalité des saumons et des truites, deux des poissons préférés des français. Il est vrai que le poisson d'élevage est deux fois moins cher que le poisson sauvage. Et pour cause, il croît en moyenne deux fois plus vite, avec deux fois moins d'aliments.

La baguette magique des éleveurs, ce sont les granulés hyperénergétiques que le poisson avale deux à trois fois par jour. Mais que l'on se rassure, crise de la vache folle oblige, les aquaculteurs français ont fait une croix dès 1996 sur les farines de viande, de plumes et d'os, soit cinq ans avant l'interdiction européenne. Restent les huiles et farines de poisson, qui composent jusqu'à 60 % des rations.

A en croire les fabricants de granulés, ce supercarburant provient exclusivement de la pêche « minotière », c'est-à-dire de petits poissons qui vivent en bancs et que l'on capture par millions de tonnes au Pérou, au Chili ou en Scandinavie. De quoi d'ailleurs mettre à mal le discours des aquaculteurs, qui, face aux pêcheurs, présentent leur activité comme une solution de rechange à la surexploitation des océans. Le calcul est simple : pour obtenir 1 kilo de saumon d'élevage, il faut environ 25 kilos de poisson sauvage.

Une chose est sûre : à force d'être gavé de croquettes protéinées, le poisson d'élevage est trois fois plus gras que son homologue pêché en pleine mer. La palme étant détenue par le saumon d'élevage, qui affiche jusqu'à 40 % de matières grasses ! Il est vrai qu'en Norvège, premier producteur mondial de saumon, certains élevages sont éclairés la nuit pour stimuler l'appétit des poissons.

Sauf qu'à force de pousser le bouchon toujours plus loin l'image du saumon en a pris un coup, et les producteurs norvégiens sont en train de boire la tasse. Après avoir longtemps lorgné sur ce modèle de « poisson en batterie », les éleveurs de truites français commencent eux aussi à faire marche arrière. Ils viennent de sortir ce mois-ci une « charte qualité » qui précise que leur poisson ne doit pas atteindre son poids commercial de 250 grammes avant onze mois.

Ce qui revient à freiner sur le taux de gras. Mais, pour l'instant, sur 600 pisciculteurs, 10 à peine ont signé la charte. Heureusement pour le consommateur, ils pèsent à eux seuls 17 000 tonnes, soit la moitié de la production.

Source : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-22/la-verite-sur-le-poisson-d-elevage/920/0/69861


LE SAUMON

La Norvège reconnaît que son saumon est un danger pour la santé. L’autorité norvégienne a admis que son saumon d’élevage pouvait se révéler dangereux pour la santé, en particulier pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes.

Après de nombreuses années de polémiques et une alerte lancée par le journal norvégien « VG », les autorités sanitaires norvégiennes se sont vues contraintes d’admettre que leur saumon d’élevage est dangereux pour la santé. Elles ont même conseillé » à la population de réduire voire dans certains cas de proscrire sa consommation, en particulier chez les personnes sensibles.

En effet, même soumis à des normes d’élevage très strictes, le saumon est en contact avec des produits chimiques qui présentent un risque pour la santé. Anne-Lise Bjorke Monsen, du laboratoire de biochimie clinique de Bergen, explique : « les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associés à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI ».

Source : http://sain-et-naturel.com/la-norvege-reconnait-que-son-saumon-est-un-danger-pour-la-sante.html#sthash.NQUW8qyj.dpuf


CREVETTES TROPICALES

La consommation mondiale de crevettes explose, elle connaît une croissance importante, surtout depuis 10 ans. Production artisanale dans les années 70, l’élevage de crevettes appelé aussi pénéiculture est devenu aujourd’hui industriel. Les crevettes vendues dans les supermarchés et dans certaines poissonneries sont principalement des crevettes d’élevages produites dans des fermes aquacoles intensives.

L'arrivée des crevettes tropicales (Pérou, Equateur, Madagascard, Bangladesh, Vietnam, etc.) est une supercherie qui détourne les consommateurs des productions locales issues des pêcheries artisanales de crevette grise. Ces crevettes d'importation souvent présentée comme étant BIO sont une production des industriels de la crevetticulture, on trouve aussi des langoustines qui de par leur caractère sauvage ne peuvent prétendre à l’appellation BIO.

La très sérieuse Société suédoise de conservation de la nature (Swedish Society for Nature Conservation) a mené des enquêtes dans deux grandes régions de crevetticulture, au Bangladesh et en Equateur. L'organisation suédoise recommande de ne plus manger de crevettes d’élevage tropicales même si elles sont issues d’aquaculture certifiée BIO. En effet, la crevetticulture participe à la déforestation des mangroves, la violation des droits humains, un accaparement des zones de pêche et à un appauvrissement des communautés villageoises selon un rapport de la Société suédoise sorti le 5 octobre 2011. Au Bangladesh, l'impact de l'élevage de crevettes conventionnel est catastrophique.

Seuls les labels permettent de garantir la qualité et si certains prix sont très bas, c’est certainement que la qualité n’est pas au rendez-vous. La taille des exploitations est passée de quelques hectares à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’hectares. La densité des crevettes a été multipliée d’une façon importante pouvant aller jusqu’à 200 individus au mètre carré. L’alimentation des crevettes est elle aussi devenue industrielle, à base de farines animales d’origine terrestre et de farines de poissons. La fertilisation intensive des zones de production augmente artificiellement la production de phytoplancton, autre source de nourriture des crevettes.

L’augmentation de la densité des crevettes a provoqué de nombreuses maladies et épidémies mortelles pour les crevettes. Des traitements antibiotiques en grande quantité sont mis en place par les producteurs car ils ne peuvent se permettre de perdre la totalité de leurs élevages si les bassins de production sont infectés. Ces traitements se retrouvent dans les crevettes que nous mangeons. L’augmentation de la taille des élevages industriels a un impact important sur l’environnement et l’écosystème des pays producteurs. D’énormes surfaces de mangroves ont ainsi disparues. Le rejet massif des effluents et des boues polluées contenant antibiotiques, engrais chimiques, pesticides, etc.. La production de crevettes lors des vidanges des étangs de production provoquent également de graves pollutions.



SOURCES ET LIENS




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