Après une étude de 60 millions de consommateurs et de la Fondation France Libertés. en mars 2013, des traces de pesticides et de médicaments, dont un pour traiter le cancer du sein, ont été décelés dans environ 10% des eaux en bouteille, sans toutefois remettre en cause leur potabilité. |
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"A court terme, il n'y a absolument
aucun problème de qualité. Ces eaux sont
parfaitement buvables", insiste le rédacteur en chef
de 60 millions de consommateurs, Thomas Laurenceau,
interrogé par l'AFP. "On est dans l'ordre de
l'ultra-trace, du millième de micron, c'est vraiment
minuscule", a-t-il précisé.
TOUT VA BIEN ! |
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L'analyse a porté sur 47
bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau, et une dizaine
d'échantillons d'eau du robinet
prélevés dans trois départements. Sur
les bouteilles d'eau étudiées -- portant sur
l'ensemble du marché --, 37 ne présentaient
aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix
en revanche contenaient des résidus de
médicaments et pesticides. |
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La demande
généralisée des consommateurs de
produits en plastique exempts de bisphénol-A (BPA),
substance chimique contenant des perturbateurs endocriniens,
a conduit à des changements positifs et importants
dans la fabrication des récipients alimentaires,
boissons et eaux. Ces produits chimiques auxquels nous
sommes exposés en permanence présentent des
risques dêtre des perturbateurs
endocriniens. |
Martin Wagner et son collègue,
Jorg Oehlmann, de lUniversité Goethe de
Francfort, en collaboration avec une équipe de
chercheurs de lInstitut Fédéral Allemand
dHydrologie, ont appris cela après des essais
sur 18 eaux en bouteille à la recherche de la
présence de perturbateurs endocriniens. En utilisant
un ensemble de pointe danalyse biologique et de
spectrométrie de masse à haute
résolution, léquipe a identifié
24 520 produits chimiques présents dans leau
testée. |
Mais le DEHF nest apparemment
pas le seul à provoquer des dommages importants au
système endocrinien, car léquipe
na pu identifier cette substance chimique comme
étant spécifiquement anti-androgène. Ce
que cela suggère est quil y a un autre produit
chimique, ou une combinaison chimique qui émane dans
leau en bouteille et qui interfère avec les
systèmes de signalisation chimique de
lorganisme, qui sont, bien sûr, responsables de
la production et utilisation dhormones dans le
corps. |
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Du Buflomédil et du
Naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été
également détectés dans l'Hepar, pour
le premier, et dans la Saint Armand pour le second. Par
ailleurs, des traces d'Atrazine et d'Hydroxyatrazine, des
désherbants pourtant interdits en 2001 mais
très persistants, ont été
trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic
(Clairvic), la Cora (Saint-Pierre), et la Cristaline
(Louise). |
SOURCES ET LIENS |
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