Selon des chercheurs
américains, les repas riches en calories pourraient
agir comme des drogues. Pour arriver à cette
conclusion, ils ont étudié le comportement de
rats. Ils leur ont donné des rations plus riches en
sucre (+ 25 % ), puis ils ont retiré cet
excédent. Ils ont alors constaté que les rats
montraient tous les symptômes du manque :
tremblements, claquement de dents
Selon les
chercheurs, ces rongeurs présentaient un syndrome de
sevrage identique à celui qui existe pour la nicotine
ou de la morphine.
Les scientifiques soulignent que les aliments sont des
activateurs très puissants des centres du plaisir.
Selon certaines études, lors dun bon repas la
stimulation du système dit "dopaminergique" est
proche de celle dun orgasme ! Et cest ce
même système qui est activé lors de la
consommation de drogues. Cette similitude fait pencher la
balance du coté de laddiction envers les mets
riches à la fois en sucre et en graisses, et donc des
fast-foods. A ce titre, le chocolat avait dailleurs
lui aussi été soupçonné de
provoquer des dépendances (voir Pas d'accros au
chocolat !).Mais de nombreux spécialistes
réfutent ces conclusions car il nexiste
effectivement aucune preuve réelle de cette
action.
Selon lInstitut canadien du sucre, la consommation
moyenne en sucre représente de 10 à 12 p. 100
de lapport en calories. Parce que les gens sont
habitués à manger des collations
sucrées, les compagnies alimentaires rendent leurs
produits encore plus sucrés pour répondre
à la demande élevée dun public
affamé de sucre. Et, pour certains, cela devient un
cercle vicieux. Une drogue !
Le sucre a bon goût, cest incontestable. Mais
entretenir un fort penchant pour les sucreries peut,
à la longue, causer des problèmes de
santé. Une alimentation riche en sucre peut
entraîner une prise de poids excessive et,
éventuellement, dautres problèmes tels
que le diabète. Cependant, le sucre a ses bons
côtés. Il est possible de vivre sainement sans
avoir à bannir complètement le sucre de son
alimentation. Dun point de vue purement nutritionnel,
le sucre nous procure un apport en énergie sous la
forme de glucide simple. Mais, pour beaucoup de gens, il
semble jouer aussi le rôle de soupape
émotive.
Une alimentation saine signifie une alimentation
équilibrée, et le sucre peut en faire partie.
Le plus difficile est de ne pas dépasser la limite
avec les sucreries.
La recherche scientifique suggère que les
régimes alimentaires riches en graisses et en sucres
modifient la biochimie du cerveau avec des effets similaires
à ceux des opiacés comme la morphine. Ces
régimes altèrent léquilibre
hormonal et notamment les fonctions de
satiété.
Selon les nutritionnistes, lapport quotidien moyen en
calories recommandé pour un adulte est de 2300
calories (1800 pour une femme), dont pas plus de 35 %
devraient venir des graisses et 10 % des sucres
ajoutés(*). Un seul repas chez McDonald apporte
environ 1800 calories principalement issues de graisses et
de sucres. Des personnes à faible activité
physique ne devraient pas aller au fast-food plus dune
fois par semaine.
Pour lindustrie de sucre, il ny a bien entendu
aucun rapport entre lobésité et la
consommation de sucres ajoutés
Mais on
reconnaît là les discours corporatistes et
criminels qui furent ceux, en leurs temps, des producteurs
de tabac ou damiante.
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