On peut, en premier lieu,
sinterroger sur lusage que les Parthes pouvaient
en faire dune pile électrique. Étant
donné quils navaient pas de lampes, ce ne
pouvait être quun usage restreint. Celui qui a
été retenu comme le plus vraisemblable est
lélectrolyse, à des fins
dargenterie, par exemple. Il est en effet connu que de
nombreux bijoux antiques ne sont pas en argent ou en or
massif, mais recouverts seulement de feuilles de
métal précieux, extrêmement fines. Dans
de nombreux cas, il a été établi que la
finesse de la couche de métal précieux a
été obtenue par martelage sur lobjet
lui-même réalisé, par exemple, en cuivre
ou en bronze. On chauffait ensuite lobjet, de
manière à obtenir une parfaite
adhérence du métal précieux. Mais il
possible que dans certains cas, largenture ait
été obtenue par électrolyse. Il ne faut
pas oublier, à ce propos, que, dès le IIIe
millénaire avant notre ère, les artisans
joailliers de très nombreuses civilisations antiques
avaient un perfectionnement qui a beaucoup surpris
historiens et archéologues. Cest ainsi que la
soudure était pratiquée couramment dès
le IIIe millénaire et quau Mexique, les
joailliers utilisaient des bains chimiques complexes pour
débarrasser les alliages or-cuivre des teneurs en
cuivre des surfaces.
On aussi peut supposer qu'il y a plusieurs centaines
d'années, les utilisateurs de ces piles s'en sont
servis pour "arnaquer" leurs contemporains en leur vendant
du cuivre au prix de l'argent. On imagine alors fort bien
pourquoi cette découverte est restée
secrète.
Légyptologue Arne Eggebrecht étaient
convaincu que les piles électriques existaient 1800
ans environ avant leur présumée invention en
1799 par Alessandro Volta. Pour dautres scientifiques,
le doute subsiste. La prétendue pile naurait pu
contenir quun rouleau de parchemin ou tout autre
objet. A leurs yeux, rien ne prouve que la fonction de
lobjet était dengendrer du courant
électrique.
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